La
France en diagonale, d’Annecy à Brest Juillet-août 2003 Carnet de route et images du voyage (519 extraites pour la plupart de mes vidéos) Monique et Jean-Paul MOUREZ à bord de l’Aigle |
St-Jorioz : la grande table familiale sous la charmille |
Agréable souper tous ensemble sur la terrasse du chalet, devant le magnifique panorama des montagnes et du lac que je ne me lasse pas d’admirer. À nouveau sommeil difficile, autant à cause de la chaleur que du décalage horaire toujours dérangeant. |
Chaussée un peu encombrée
aux abords du lac, puis parcours vallonné et lent de la
route des Creuses. Nous sommes à 19:30 à Couty où
Marie-France - dont c’est l’anniversaire - nous accueille
pour un copieux buffet auquel elle a convié Michèle et
Henri, Jean-Claude et Geneviève, Toutou… |
Couty : Marie-France fête son anniversaire avec ses petites-filles |
Les conversations vont bon train autour de la grande table dressée sur la terrasse, tandis que Paul, aux prises avec une sévère crise de goutte, nous offre un excellent Médoc tout en sirotant son eau minérale… Après cette joyeuse soirée, Marie-France nous fait faire le tour des remarquables rénovations qu’elle a entrepris dans le manoir. Nous nous endormons enfin dans notre Aigle stationné au pied de l’appartement de Toutou. | Couty : Michèle, Ulysse et Geneviève J. |
Lever à 9:00 pour descendre prendre chez elle Geneviève qui nous a préparé une jolie balade autour du Lac du Bourget. Nous allons d’abord faire quelques courses d’épicerie à l’Intermarché (où nous rencontrons Toutou !) puis en route vers la Chambotte par de toutes petites routes qui grimpent en lacets. Le ciel, variable, se découvre un peu pour nous permettre d’admirer le superbe panorama sur le lac depuis la terrasse de l’auberge. | Lac du Bourget depuis la Chambotte |
Lac du Bourget et abbaye de Hautecombe depuis la Chambotte |
Une vive descente nous entraîne
jusqu’à Chanaz et son écluse. Nous pique-niquons au bord
du Canal, sous un orage qui brusquement se déchaîne tandis
que s’abattent des trombes d’eau.
|
Après un peu de flânerie dans ce coin charmant, Geneviève nous offre un pot dans une auberge au bout du lac, sous un ciel encore chargé et parfois humide mais avec une température nettement adoucie (autour de 20°). Nous revenons à Rumilly en empruntant la route spectaculaire qui s’enfonce dans la gorge abrupte du Val du Fier. | Lac du Bourget : Jean-Paul et Monique à la terrasse |
Vichy : les thermes mauresques |
Petit tour dans le
centre-ville chic et cossu de la fameuse ville d’eau qui a
bien mis en valeur son héritage Second Empire (vieux hôtels
destinés aux curistes, Parc des Sources, établissements
thermaux…). Après un petit parcours motorisé qui nous fait
reconnaître le cœur de la ville, nous stationnons au pied de
la coupole néo-mauresque du Centre thermal des Dômes et nous
enfilons dans les ruelles pour gagner la poste. Retour par
le Parc des Sources et ses galeries couvertes à l’élégant
décor Art Nouveau. Ambiance un peu snob, un rien surannée…
sous un clair soleil qui fait tout accepter avec bonne
humeur. |
Avant de partir, un détour entre parcs et établissements thermaux nous mène dans le vieux Vichy, près du Pavillon Sévigné où séjournait la fameuse marquise venue « prendre les eaux », puis dans l’église Saint Blaise (1925-1937) au style Art Déco d’inspiration vaguement byzantine - assez inattendu et pas des plus réussis à mon avis. | Vichy : nef de
l'église St-Blaise
|
Château de Chouvigny dans la vallée de la Sioule |
Nous montons au château-fort de Chouvigny très restauré que nous ne visitons pas mais dont nous admirons le site en nid d’aigle. Puis c’est le parcours accidenté des granitiques gorges de Chouvigny où vallées étranglées et courts défilés se succèdent. Nous faisons étape sur une aire de débarquement de kayak. Je change l’huile de l’Aigle pendant que Monique prépare le souper. Commence alors une nuit des plus calmes, bercée par le clapotis des remous de la rivière au cours rapide. |
Pont de Menat sur la Sioule |
Beau temps et soleil radieux au réveil. La route de vallée se poursuit, charmante, qui passe par le Pont-de-Menat (beau pont romain à dos d’âne) avant de monter jusqu’aux ruines du Château-Rocher, près de St-Rémy-de-Blot. Depuis les restes de ses tours et de ses remparts s’étend une très belle vue sur un coude de la Sioule formant un méandre encaissé. Au Pont de Brainant nous abandonnons la rivière pour reprendre la direction du nord. Plusieurs tentatives pour rejoindre Édouard aux Moustiers restent vaines, tandis que nous montons vers Montluçon où nous faisons le plein d’essence et le marché au Carrefour local. Dédale de jolies routes de campagne, emprunté au guide du Reader Digest : La France des routes tranquilles… |
À La Châtre, appel à Annie qui nous invite à passer la voir avec Yves dans sa maison de campagne de la Sandourerie, près de Châtellerault. J’accélère un peu (de 80 à 100 Km/h…) et nous arrivons passé 20:00 dans la petite maison rurale patiemment agrandie et aménagée avec beaucoup de goût par Yves et Annie. Sympathiques retrouvailles, délicieux repas, agréable soirée sur la terrasse près de la piscine dont le décore champêtre s’illumine sous le feu des projecteurs. Coucher dans notre Aigle passé minuit. |
Céramique marocaine sur un mur de a Sandourerie |
La Sandourerie : carrelage de la fontaine |
Sommeil paisible, réveil sous une pluie passagère. Nous déjeunons à 9:00 avec Annie; Yves nous rejoint un quart d’heure plus tard et nous quitte rapidement, en retard à un rendez-vous pour une visite de maison (destinée à Juliette et Adam ?). |
Route tranquille vers
Châtellerault, puis Lencloître où nous déjeunons sous les
platanes de la place du marché. Puis c’est Mirebeau,
Airvault, Bressuire, par des petites départementales fort
peu fréquentées qui conviennent tout à fait à notre vitesse
de croisière (80/90 Km/h). À Mauléon, au sud de Cholet, nous bifurquons pour gagner Maulevrier où nous voulons visiter le Parc Oriental, un superbe jardin d’inspiration japonaise repéré dans un livre offert par Maman. Nous y passerons près de deux heures à nous balader dans ses allées entourant une grande pièce d’eau. |
Parc oriental de Maulevrier : embarcadère |
Parc oriental de Maulevrier : les lanternes |
Parc oriental de Maulevrier : le pont |
Parc oriental de Maulevrier : au bord de l'étang |
Parc oriental de Maulevrier : le pont et l'île |
Parc oriental de Maulevrier : le pont et l'île |
Puis nous repartons pour une trentaine de kilomètres jusqu’au château du Puy-du-Fou où nous arrivons à 18:45. Les « attractions » médiévales du Grand Parc ferment dans 10 minutes, et le grand spectacle de son et lumière a lieu seulement les vendredi et samedi : il faudra revenir une autre fois après avoir réservé… | Puy-du-Fou : annonce du spectacle |
Devant notre bivouac à St-Philibert-de-Grand-Lieu |
Nuit fort tranquille et au frais, à
l’ombre de grands arbres, au bord de la rivière qui nous
sépare du camping municipal.
Nous reprenons la route vers 9:30, en constatant que notre bivouac offrait toilette et point d’eau, un luxe encore rare en France et dont nous n’avons heureusement pas besoin. |
La température monte de façon sensible durant la journée consacrée aux discussions, à la narration et au visionnement (sur l’écran de la caméra) de nos propres travaux chez Juliette à Montréal. Après un copieux repas bien arrosé en compagnie des enfants de Dominique (Édouard junior, Guillaume et Louise), nous dormons sur le stationnement devant la maison, l’Aigle bien calé à niveau et branché sur le secteur. | Les Moutiers-en Retz : l'Aigle devant la gare |
Les Moutiers-en Retz : Louise |
Lever un peu tard… J’accompagne Édouard à Pornic faire quelques courses puis j’entreprends le ponçage de la coque du voilier qui attend sa remise en état sur la terrasse depuis 2 ans. Les enfants jouent autour de nous dans le jardin. |
Je poursuis le ponçage du bateau, assez laborieux et pénible dans la chaleur qui continue. Monique commence une lessive, fait du rangement et cuisine avec Aimée, jusqu’à ce que celle-ci parte avec Édouard participer à un anniversaire de mariage près de Rennes. Elle s'attaque alors au rebouchage des trous dans la coque du bateau. | Les Moustiers : Monique calfate le bateau |
Bonjour Anne-Cécile ! |
Le rythme de travail ralentit avec la chaleur qui s’accentue, tandis que croit l’agitation due à la présence des 6 enfants qui jouent, crient, courent partout… Retrouvailles joyeuses avec Anne-Cécile, longues discussions sur leur séjour au Brunei et leur prochain transfert au Gabon, l’éducation et le devenir des enfants. |
Dominique nous mitonne un délicieux repas gastronomique. De retour en fin d’après-midi, Édouard joue à fond son rôle de patriarche, quoiqu’un peu fatigué par la chaleur et dérangé par l’agitation des enfants qui ajoutent leur part de désordre… | Les Moutiers-en-Retz : à la cuisine |
Les-Moutiers-en-Retz : Édouard à la ponceuse |
Très amorti par la chaleur qui semble encore s’accentuer, je continue le ponçage du bateau dont Édouard finit par prendre le relai; puis j'achève la réparation du portail. |
Mais, barbouillé par –
je crois – la surconsommation de melon, je passe la fin de
l’après-midi à lire un roman que Jean-Philippe m’a laissé
sous la main, en tâchant de profiter de la relative
fraîcheur de la grande salle. Puis je vais passer un moment avec les deux filles qui jouent à la dînette dans l'Aigle. Elle me narrent chacune à leur façon leur vision des aventures d'Harry Potter dont elles ont vu et revu les exploits sur le magnétoscope familial. |
Dans l'Aigle, Marie et Louise racontent Harry Potter à Jean-Paul |
Dominique fait la pause après le travail |
En fin de soirée Dominique est de
retour de Redon après sa journée de travail dans son
cabinet médical. Je l’aide à déplacer le bois de
charpente entassé sur le terrain jusque dans le garage
mais dois abandonner avant la fin, épuisé par l’effort.
Dans l’obscurité Édouard Jr achève le travail avec son
père.
|
Marie et Louise coiffent Dominique |
Dominique déploie son
habituelle énergie pour mettre un peu d’ordre sur le
chantier, préparer un voyage à la déchetterie… Il nous
accommode aussi un autre délicieux déjeuner (médaillons
d’huître…), occasion d’une non moins délectablee
dégustation de vins. Grâce à lui nous découvrons ainsi
plusieurs vins de Loire très personnalisés qui font penser
l’un à un Riesling, un autre à un Bordeaux liquoreux. |
En après-midi il achève l’enduit de la grande chambre de la petite maison. | Les Moustiers : Dominique applique l'enduit sur le plâtre de la chambre |
Je passe la méridienne allongé dans le petit salon (la pièce la moins chaude de la maison !) à revoir avec les enfants Crocodile Dundee sur le magnétosope que j’ai réparé hier. | Moustiers-en-Retz : les garçons devant la TV |
Le port de plaisance de Redon sur le canal de Brest à Nantes |
Il est passé 20:00 lorsque, après un casse-croûte léger et de chaleureuses embrassades avec toute la famille, nous reprenons notre route vers le nord. Il fait plus frais, la lumière diminue pour disparaître presque complètement quand nous arrivons à Redon. Après nous être un peu égarés dans l’obscurité le long du canal, nous trouvons le chemin du port de plaisance dans la « ville aux trois rivières » et allons installer notre bivouac sur le chemin de halage, au bout du Chemin sous la Marée et au bord de la Vilaine, près de deux pénichettes qui suscitent ma curiosité et mon envie. |
Redon : bivouac sur le Chemin sous la Marée, au bord de la Vilaine |
Excellente nuit, paisible et fraîche sous les grands arbres. |
Une des pénichettes largue les
amarres vers 9:15, le démarrage de son moteur me
réveille… Sitôt levés, nous allons refaire le plein de
denrées fraîches au magasin Leclerc local. J'en profite
pour compléter le niveau de notre réservoir d'essence et
nous prenons la route du nord, à travers une campagne
vallonnée jaunie par la sécheresse et la canicule.
|
Redon : houseboat sur le Canal de Brest à Nantes |
Redon : pêcheur au bord de la Vilaine |
Déjeuner sur la place d'un village dans une chaleur incommodante malgré l'ombre des tilleuls. Notre route suit le canal de Nantes à Brest, offrant de temps à autre une échappée sur ses eaux dormantes et ses rives boisées. |
À Malestroit arrêt pour errer sur la
grande place aux maisons anciennes et fleuries. Je fais
le tour extérieur de l'église mais elle est fermée de
12:00 à 14:00, je ne pourrai donc en admirer
l'intérieur.
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Malestroit : rosace de l'église et puits |
Malestroit : maison fleurie à encorbellement |
Malestroit : maison fleurie à encorbellement détail |
Malestroit : baie flamboyante de l'église |
Malestroit : puits à margelle - ou fontaine - près de l'église |
Malestroit : lion maitrisé sur le portail de l'église |
Malestroit : taureau sur le portail de l'église |
Malestroit : abdidiole de l'église avec corbeaux |
Malestroit : corbeaux sur l'absidiole |
Malestroit : maisons à colombages et poutres sculptées |
Malestroit : maisons à colombages et sculptures |
Malestroit : maisons à colombages, détail des sculptures |
Malestroit : maisons à colombages, détail des sculptures |
Josselin : les hauts murs du château au-dessus du canal |
Le château de Josselin et le port fluvial |
...nous allons stationner à l'ombre de la basilique Notre-Dame du Roncier... | Josselin : l'Aigle à l'ombre de l'église N-D-du-Roncier |
Josselin : clocher de l'église N-D du Roncier |
dont nous faisons ensuite le tour en admirant la couronne de grandes gargouilles qui garnissent les contreforts. |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : gargouille de N-D-du-Roncier |
Josselin : portail de l'église N-D-du-Roncier |
Nous arrivons ainsi sur la petite place où donne le portail orné d'un élégant arc composé. |
Josselin : vieilles façades sur la place devant l'église |
Monique choisit des cartes postales |
Josselin : un camping-car dans la ruelle le long de l'église |
Voilà un camping-cariste qui ne manque pas de culot ! Circuler avec un mastodonte pareil dans ces ruelles médiévales... |
Josselin : chaire de N-D. du Roncier en fer forgé |
Josselin : rampe de la chaire en fer forgé |
Josselin : vielle maison à encorbellement |
Josselin : la place devant le château |
Josselin: auberge aux écus |
Josselin : auberge aux écus |
Josselin : maison à colombages |
Josselin : cabaret à boire et à manger... |
Devant la chapelle où il
expose ses œuvres, un sculpteur sur bois met la dernière
main à une statue de la Vierge. |
Josselin : sculpteur sur bois à l'ouvrage |
Josselin : la grimpeuse |
Dans la salle,
quelques belles pièces retiennent notre attention mais
les prix sont nettement hors de notre portée… |
En revenant vers l'Aigle Monique va
faire le tour du joli Musée de poupées créé par la
châtelaine... |
Musée des poupées : baigneurs en celluloïd portant la marque SNF (1950) |
...tandis que
j'escalade le raide escalier en colimaçon du clocher de
l'église pour admirer les vieux toits et le site de la
petite cité. |
Josselin : les vieux toits et le canal depuis le clocher |
Josselin : zoom sur les vieux toits et le canal depuis le clocher |
Josselin : la place au pied de la basilique N-D du Roncier depuis le clocher |
Jossslelin : gargouille du Bélier surveillant la ville depuis le clocher de N-D-du-Roncier |
Josselin : le château des Rohan depuis le clocher de la basilique N-D du Roncier |
Il fait toujours très chaud (entre 32° et 35°), nous sommes assoiffés et ruisselants lorsque nous reprenons la route vers Pontivy et la fraîcheur anticipée de la forêt de Quénécan. Une pause de quelques minutes près de la poste de Pontivy nous permet d'appeler Juliette. Elle aussi a très chaud à Montréal et elle n'a guère avancé les travaux de son appartement. Mais elle prend soin de nos affaires avec beaucoup de sérieux et d'efficacité (vente de ma bicyclette, location du studio…). |
La température baisse
un peu lorsque nous pénétrons dans la forêt de Quénécan
en longeant la vallée du Blavet jusqu'au barrage de
Guerlédan. |
Rives ombreuses
du Lac de Guerlédan
|
Le barrage et le
lac de Guerlédan sur le Blavet
|
Joli point de vue sur la digue (datant de 1927), la vallée en dessous et l'étendue presque déserte du lac artificiel entouré de forêt d'où émergent de gros rochers gris. |
Coucher de soleil sur le lac de Guerlédan |
Guerlédan : sous-bois au coucher du soleil |
Guerlédan : pique-nique du soir dans l'Aigle |
Nous soupons sur le belvédère solitaire et, dans le soir descendant, nous rendons jusqu'à l'anse de Sordan, à la recherche d'un bivouac. Plage exiguë, restaurant, stationnement interdit aux camping-cars au bord de l'eau, camping occupant le fond du vallon… nous ne sommes guère emballés, d'autant que la vue sur le lac elle aussi s'avère limitée. |
Nous poursuivons donc la route autour du lac. Elle fait une grande incursion en forêt et nous permet d'apercevoir les vastes bâtiments restaurés des Forges des Salles, avant de se transformer en piste sur laquelle nous nous égarons un peu. | Les Forges de Salles : jardin |
Jeudi 7 août 2003 : de ST-GELVEN à
ST-THEGONNEC (124 Km)
St-Gelven : bivouac sur la place de la Mairie |
St-Gelven : Monique dans l'Aigle prête au départ |
St-Gelven : chapelle de N-D des Champs |
St-Gelven : panorama |
Un petit détour vers
Laniscat nous permet de parcourir une campagne où tout à
coup, au détour d'un virage, apparaît un fort joli
manoir bien à notre goût. que ses propriétaires restaure
petit à petit. Pas de visite donc, sinon pour les
Journées du Patrimoine 2 jours par an... En revanche les gorges du Daoulas, riantes et champêtres, nous semblent très succinctes et bien peu spectaculaires. |
St-Gelven -
Laniscat : manoir de Correc (XVIème-XVIIème)
|
Maël Carhaix : le
jardin d'eau de Kervezennec
|
Nous reprenons la grande route (N 164) vers l’ouest : Gouarec, Rostrenen… Renonçant à aller chercher les gorges de Toul Goulic et celles du Corong plus au nord. À Maël Carhaix j’aperçois tout à coup un panneau vantant le jardin aquatique de Kervezennec, occasion d'un petit détour. |
Dans le village rural typique autour de sa petite église de granit nous trouvons facilement le grand jardin bordant un petit lac, mais il est écrasé par le soleil de midi; Monique préfère rester dans l’Aigle et y préparer le repas tandis que je fais le tour de l'étang envahi par les nymphéas et bordé de multiples plantes semi-aquatiques. | Maël Carhaix : entrée du jardin d'eau de Kervezennec |
Jardin d'eau de Kervezennec : nénuphar |
Hélas ! ici aussi la sécheresse et la canicule ont sévi, les fleurs et les feuilles des nénuphars flottent dans l’air à 20 cm au dessus de la surface de l’eau fétide... |
le ruisseau du trop-plein est à sec si bien que les jolies compositions florales et les arbustes qui bordent son cours en un charmant vallon sont chétifs et clairsemés. | Jardin d'eau de Kervezennec : le ruisseau à sec |
Jardin d'eau de Kervezennec : le pont |
Dommage, l’ensemble vaudrait vraiment le détour à une époque plus humide. Je félicite le jardinier en sortant, avant de refaire le plein d’eau sur un robinet ad hoc aimablement indiqué par l’hôtesse d’accueil (ce grand parc comprend également un terrain de camping). |
Mael-Carhaix, Jardin d'eau de Kervezennec : l'étang fleuri |
Mael-Carhaix, Jardin d'eau de Kervezennec : l'étang fleuri |
Profitant de l’ombre rare nous déjeunons, puis reprenons la direction de Huelgoat par une jolie petite route touristique longeant le cours de l’Argent. Aimable paysage vallonné et boisé du Parc régional d’Armorique, puis arrêt peu avant le village - très touristique - pour une agréable promenade en sous-bois qui nous fait descendre dans le chaos du Gouffre puis longe le cours bondissant ou murmurant du pittoresque torrent (le Cours d'Argent). | Huelgoat : le chaos du Gouffre |
Huelgoat : le Cours d'Argent |
Huelgoat : Monique près du Cours d'Argent |
Le thermomètre oscille entre 28°C et 30°C sur la grande route qui nous fait ensuite grimper au Roc de Trevezel (384 m), le sommet des Monts d’Arrhée. Pour nous rapprocher d’un belvédère, je hasarde notre véhicule peu propice à ce genre d’expédition sur une piste grossière tracée à travers la lande, sans casse heureusement quoique sans succès. | Roc de Trevezel |
Roc de Trevezel (384 m), sommet des Monts d’Arrhée |
Cavaliers près du Roc de Trevezel |
Commana : le porche de l'église |
Descente rapide
vers Commana pour admirer un premier bel enclos
paroissial : derrière le porche monumental, le
calvaire, assez simple, est élégant quoique peu orné;
le porche méridional de l’église est plus
impressionnant avec ses trois statues (Christ, Adam et
Ève) et ses niches au bel ordonnancement classique
quoique vides. |
Commana : Marie-Madeleine au pied du calvaire |
Commana : calvaire du cimetière (1585-1742) |
Mais c’est surtout l’intérieur du sanctuaire qui nous frappe : magnifiques fonts baptismaux pentagonaux cantonnés de 5 grandes statues de bois polychromes des Vertus dont la Charité, L'Espérance, la Justice, grand retable doré de Sainte Anne, « le plus beau de Bretagne », qui concurrence la splendeur baroque des églises rurales d’Autriche. | Fonts baptismaux de Commana au fond de la nef |
Commana : couronnement des fonts baptismaux |
Fonts baptismaux de Commana : la Charité |
Fonts baptismaux de Commana : l'Espérance |
Fonts baptismaux de Commana : l'Espérance |
Fonts baptismaux de Commana : la Justice |
Commana : depuis les fonts baptismaux (statue de l'Espérance) la nef et le grand retable de Sainte Anne |
Il s’agit sans doute du retable le plus
imposant de la région avec 6,20 mètres de largeur et
8 mètres de hauteur, réalisé à la fin de la
prospérité bretonne. Deux cartouches portent
l’inscription “FAIT : DU :
TEMPS : DE : MISSIRE : YVES :
MESSAGER : RECTEUR : LAN : 1682” (et
non 1662, comme l’indiquent certains commentateurs).
On sait également qu’il a été peint en 1691 par
Pierre de Lesmeur (ou Mesmeur), “maître-peinteur
et doreur résidant au Huelgoat”. Par contre,
nous ne connaissons pas les noms des artistes qui
ont sculpté le retable. Il est admis que ce retable et les fonts baptismaux ont été financés par les paroissiens en réparation des brutalités qui furent infligées en 1675 au recteur Yves Croguennec par certains habitants qui l’accusaient à tort de détenir l’argent de la gabelle... Cet incident se situe dans le climat d’agitation sociale de la révolte des Bonnets Rouges et de la récession économique qui étranglait peu à peu l’industrie toilière bretonne. En découvrant ce retable, on est d’abord frappé par la luxuriance de l’ornementation baroque. Les guirlandes de vignes et de fleurs, les angelots et les arabesques sont partout présents. Dans le tympan est représentée la Sainte Trinité : sous une colombe dorée, le Père Eternel, en manteau rouge et coiffé d’une tiare, porte le corps du Fils ressuscité dont les pieds sont posés sur un globe. Juste en-dessous, un écusson porte les armes des Bouvans, seigneurs du Bois de la Roche. Cet ensemble est encadré par des statues de la Vierge et de l’archange Gabriel, tous deux agenouillés. La scène centrale est composée de deux statues que les chanoines Abgrall et Peyron désignent comme étant celles de la Vierge et de sainte Anne, assises de chaque côté d’un Enfant-Jésus debout au-dessus du tabernacle et tenant le globe terrestre. Cependant, le Père Claude Chapalain, faisant une autre lecture de cette scène, pense que les deux statues représentent la Vierge : à gauche Marie dans l’attente de l’enfantement, à droite Marie qui vient d’offrir son Fils au Père[1]. Au même niveau, les niches latérales à coquille sont occupées par saint Joachim et saint Joseph. Les gradins et les pieds des colonnes sont ornés de panneaux et de médaillons représentant des angelots, Jésus bénissant, la Vierge, saint Joseph, un évêque, saint Yves, Jean-Baptiste et Jésus enfants... Sur le tabernacle quatre statuettes des Vertus supportent un dais sous lequel apparaît une crucifixion. Sur le coffre de l’autel, un grand médaillon présente une scène de l’enfance de la Vierge : sainte Anne fait lire Marie. Mais le Père Chapalain y voit plutôt la Vierge et l’Enfant-Jésus. De chaque côté, sur deux autres médaillons, des anges tiennent les armes des Bouvans. http://www.apeve.net/spip/spip.php?article257 |
Commana : retable de Sainte Anne (1682) |
Commana : l'Ange de l'Annonciation |
Commana : l'Ange de l'Annonciation (zoom) |
Commana : Marie et l'Enfant Jésus |
Commana : Sainte Anne |
Commana : Saint Joachim |
Commana : Saint Joachim (zoom) |
Commana : dans les médaillons de l'autel, Marie et Jésus bénissant |
Commana : dans les médaillons de l'autel, la Vierge et Saint Joseph |
Commana : retable des Cinq Plaies |
L'autre retable, dit
des Cinq Plaies est beaucoup plus naïf. Également dit
retable de la Marine, il aurait été sculpté par des
charpentiers navals de la Marine Royale de Brest, à la
façon de figures de proue du XVIIème. Il
présente en son centre le Christ en gloire entre deux
anges féminins dodus et débonnaires. Au sommet, en haut-relief, le Père Éternel donne la bénédiction en tenant le globe terrestre. Au centre, dans un ensemble de trois statues, le Christ montre les plaies de son côté, de ses mains et de ses pieds, entre deux anges qui tiennent une couronne de fleurs au-dessus de sa tête. Les niches latérales sont occupées à gauche par sainte Marguerite piétinant le dragon, à droite par saint Sébastien transpercé de flèches. |
Commana, retable des Cinq Plaies : le Christ montre les plaies de son côté, de ses mains et de ses pieds, entre deux anges qui tiennent une couronne de fleurs au-dessus de sa tête |
Commana, retable des Cinq Plaies : le Père Éternel siégeant au dessus de sa Création |
Commana, retable des Cinq Plaies : Sainte Catherine |
Commana, retable des Cinq Plaies : Saint Sébastien |
En sortant, une galette de blé noir au jambon et fromage achetée sur le parvis nous tient lieu de souper (il est 19:30). | Les fameuses
galettes bretonnes au sarrasin
|
Guimiliau : l'église et l'enclos paroissial |
Dans le soleil
descendant qui nous concède enfin un peu de fraîcheur,
nous gagnons Guimiliau, un autre village fameux pour
son magnifique calvaire orné de plusieurs dizaines de
statues de granit au sein de son enclos paroissial. (Pour un descriptif détaillé : http://www.infobretagne.com/enclos-guimiliau.htm). |
Nous commençons par examiner le porche du sanctuaire dont les niches ont cette fois gardé toutes leurs statues de saints : les apôtre sont là tous les douze, hiératiques et sévères dans leurs niches qui portent encore des traces de couleur. Leurs attributs permettent d'en reconnaître plusieurs. | Guimiliau : le calvaire dans l'enclos et le porche du sanctuaire |
Guimiliau : porche de l'église |
Guimiliau : le dragon de l'Île de Batz capturé par Pol Aurélien avec son étole, puis précipité dans les flots... |
Guimiliau : intérieur du porche de l'église : Christ bénissant entre Adam et Ève |
Guimiliau : intérieur du porche de l'église : les Apôtres dans des niches à colonnettes ioniques |
Sous le porche de l'église de Guimiliau : Saint Jacques le Majeur |
Sous-le-porche de Guimiliau : St Mathias et St Thomas |
En dessous, une frise présente plusieurs
scènes de l'Ancien Testament, comme une savoureuse "Création
de la Femme" et une rustique "Tentation d'Adam et
Ève par le Serpent".
Guimiliau : Création de la Femme
Guimiliau :
Noé dans l'Arche
|
Guimiliau : Noé plante la vigne |
Guimiliau : Noé ivre surpris par ses fils |
Mais il est temps de nous tourner vers le chef-d’œuvre qui nous a amené dans ce village perdu du centre de la Bretagne, le grand calvaire où, dans le foisonnement des personnages, se jouent la naissance et la mort du Christ, aux prises avec toute la panoplie des émotions humaines. | Guimiliau : le calvaire et son foisonnement de sculptures |
Extrait de « La perle et le
croissant », par Dominique FERNANDEZ, Terre
humaine/Poche, p.168.
Y a t-il de quoi parler d’une
« France baroque » ? En y regardant de près on
s’aperçoit que la plupart des œuvres réunies sous
cette étiquette appartiennent à des régions
périphériques où s’est exercée l’influence
étrangère » … « Grâce à Yannick Pelletier,
l’héritier spirituel de Louis Guilloux à
Saint-Brieuc, nous savons aussi que la Bretagne a
été, curieusement, un foyer important d’art
baroque1 . Plusieurs
causes à ce surgeon excentrique : les échanges
maritimes avec l’Italie, l’absence de bourgeoisie
épargneuse et la répartition de la société en deux
classes également rurales, les paysans et les
hobereaux, l’éloignement de Paris et
l’indépendance qui en découlait. Il y eut, surtout
en Cornouailles et dans le Léon, une école
campagnarde d’artistes, auxquels s’ajoutèrent les
sculpteurs de la Marine de Brest, des provinciaux
souvent, envoyés par Colbert dans ce port pour
décorer les navires du roi. Dans les églises de
Saint-Thégonnec (dont le calvaire est lui-même un
chef-d’œuvre de pathos baroque), de Commana, de
Lampaul-Guimiliau, de Pont-Croix, entre des
dizaines d’autres, on trouve une riche décoration,
feuillue, colorée, savoureuse, une fraîcheur
émerveillée qui témoigne qu’on est loin, ici, du
centre austère et guindé du pouvoir, une liberté
et une naïveté qui peuplent retables et chaires à
prêcher d’oiseaux, dragons, angelots, chérubins,
gloires, guirlandes, dans un fouillis d’arabesques
et d’enluminures. Voici même, à Lampaul-Guimiliau,
et à Saint-Thégonnec, deux ensembles sculptés de
grande allure : une Mise au tombeau en tuffeau
polychromé d’Antoine Chavagnac, Auvergnat,
sculpteur de la Marine à Brest (1676) et le même
sujet traité par Jacques Lespaignol (vers 1700)
avec une vigueur plus drue, plus populaire. À
Loudéac, un baldaquin et un autel flanqué de deux
anges de marbre en adoration apportent au cœur des
landes de Mené un écho de la Rome de Bernini. »
_______________________ 1 Les Enclos paroissiaux (19081), Les Retables bretons (1984), aux Éditions Ouest-Frannce, Les Enclos bretons (1989), Lampaul-Guimiliau (1991), Saint-Thegonnec (1992) aux Éditions Gisserot. |
Guimiliau : le
Calvaire, au fond la Maison funéraire
|
Les personnages de pierre (1588) sont regroupés en une vingtaine de scènes alertes, naïves et truculentes représentant la vie et la passion du Christ, et composent un raccourci saisissant du Nouveau Testament - et de la Comédie Humaine.... Mais nous devrons nous hâter de faire le tour du monument car déjà la lumière baisse, adoucissant les contrastes et faisant paraître plus doré le dur et froid granit. |
Vie, poésie, virtuosité géniale du sculpteur qui a fixé dans la pierre dure et sans ordre chronologique cette série de petits tableaux où l’on redécouvre l’évangile de notre enfance. Pour une meilleure compréhension, les tableaux sont présentés en suivant le fil de la tradition : Nativité, Adoration des Bergers, Adoration des Rois Mages, Présentation au Temple, Fuite en Égypte, Entrée à Jérusalem (Fête des Rameaux), Cène, Trahison de Judas, Arrestation au Mont des Oliviers, Couronnement d'épines, Lavement des mains, Flagellation, Portement de la Croix, Voile de Véronique, Pietà, Mise au Tombeau, Résurrection.
Calvaire de Guimiliau : Nativité : Joseph, Marie et l'Enfant Jésus |
Calvaire de Guimiliau, Nativité : l'Ange et les Bergers |
Calvaire de Guimiliau : Adoration des Rois Mages |
Calvaire de Guimiliau : 1588 |
Calvaire de Guimiliau : Marie et Joseph présentent Jésus aux Rois mages |
Calvaire de Guimiliau : les Rois Mages |
Calvaire de Guimiliau : Présentation au Temple |
Calvaire de Guimiliau : fuite en Égypte |
Calvaire de Guimiliau : entrée à Jérusalem |
Calvaire de Guimiliau : la Cène |
Calvaire de Guimiliau : la Cène |
Calvaire de Guimiliau : la Cène (détail) |
Calvaire de Guimiliau : arrestation au Mont des Oliviers, St Pierre coupe l'oreille de Malchus |
Calvaire de Guimiliau : St Pierre au Mont des Oliviers coupe l'oreille de Malchus |
Calvaire de Guimiliau : Couronnement d'épines |
Calvaire de Guimiliau : Couronnement d'épines (détail) |
Calvaire de Guimiliau : scène de la Passion |
Calvaire de Guimiliau : Pilate sur son trône |
Calvaire de Guimiliau : Flagellation |
Calvaire de Guimiliau : Jésus porte la Croix |
Calvaire de Guimiliau : le Voile de Véronique |
Calvaire de Guimiliau : Pieta |
Calvaire de Guimiliau : Mise au Tombeau |
Calvaire de Guimiliau : Mise au Tombeau (détail) |
Calvaire de Guimiliau : Résurrection, soldats endormis |
Calvaire de Guimiliau : Résurrection |
Dans la lumière qui descend, je fais de nombreux plans vidéo de l’ensemble et de ses détails, sans oublier les quatre évangélistes campés aux quatre coins du monument... | Calvaire de Guimiliau : Saint Mathieu |
Calvaire de Guimiliau : l'évangéliste Saint Mathieu |
Calvaire de Guimiliau : l'évangéliste Saint Marc |
Calvaire de Guimiliau : l'évangéliste Saint Luc |
Calvaire de Guimiliau : l'évangéliste Saint Jean |
...ainsi que l'élégante façade Renaissance de la maison funéraire en arrière.
Guimiliau : clochetons de la maison funéraire |
Guimiliau : façade Renaissance de la maison funéraire |
Guimiliau : corniche de la maison funéraire |
Guimiliau : clocheton de la maison funéraire au soleil couchant |
Le soleil se couche
tandis que nous gagnons, dans une brume de chaleur de
plus en plus dense, le troisième site fameux d’enclos
paroissial à St-Thégonnec. Dans le crépuscule doré je
fais un tour extérieur rapide de l’église puis nous
allons bivouaquer sur le grand stationnement en terrasse
qui précède l’école en haut du village. |
Clocher de St-Thégonnec au crépuscule |
Clocher de St-Thégonnec |
De nouveau la nuit se déroule paisible et fraîche. Nous dormons bien mais je me réveille avec un mal de gorge durable; Édouard aussi se plaignait de laryngite lors de notre départ des Moustiers... |
Lever rapide pour stationner aussitôt devant l’enclos paroissial entr’aperçu hier. Fruits des prodigalités de la « fabrique » paroissiale – fort riche car ses membres vivaient confortablement de la fabrication et du commerce de la toile de lin – les constructions montrent une ampleur et une ornementation d’exceptionnelle qualité. | Église de St-Thégonnec |
Devant l'enclos paroissial de St-Thégonnec |
Avant même de pénétrer dans l'enclos, son portail annonce l'opulence et la sophistication qui règne en ses murs. |
Portail de l'enclos de St-Thégonnec |
Détail du portail de l'enclos de St-Thégonnec |
Le calvaire montre moins de scènes et de personnages qu’à Guimiliau mais les qualités technique et esthétique de la sculpture compensent cette – relative – faiblesse. J’admire particulièrement l'émouvant Christ aux yeux bandés présenté à la foule lié entre deux soldats. | Calvaire de St-Thégonnec : Ecce Homo |
Calvaire de St-Thégonnec : tête du soldat à gauche |
Calvaire de St-Thégonnec : tête du soldat à droite |
Calvaire de St-Thégonnec : comparution devant Pilate qui se lave les mains |
Calvaire de St-Thégonnec : Pilate se lave les mains |
Calvaire de St-Thégonnec : Ecce-Homo - groupe des Saintes Femmes |
Calvaire de St-Thégonnec : la Flagellation |
St-Thégonnec : le Calvaire |
Calvaire de St-Thégonnec : la Pietà au pied de la croix |
Le portail latéral de l’église est superbe même si plusieurs de ses statues placées dans des niches ont été volées, nous dit-on. Reste un Saint Jacques au chapeau orné de la coquille traditionnelle particulièrement imposant ! | St-Thégonnec : le porche de l'enclos et le portail latéral de l'église |
St-Thégonnec : statue de Saint Jacques dans le portail de l'église |
St-Thégonnec : Saint Jacques le Majeur |
St-Thégonnec : dans l'enclos, le revers du portail, la maison funéraire et le calvaire |
La maison funéraire qui jouxte le
porche n’est pas en reste : somptueusement décorée sur
ses murs extérieurs,
|
elle présente à l'intérieur un retable et plusieurs superbes statues qui ont été retirée de l'église lors de son incendie. | St-Thégonnec : St Sébastien, St Christophe et Saint Roch |
St-Thégonnec : Saint Sébastien |
St-Thégonnec : Vierge à l'Enfant |
St-Thégonnec : Mise au tombeau |
Mais c'est surtout la Mise au Tombeau installée dans une petite crypte sous l'autel qui est exceptionnelle : le grand groupe sculpté en bois polychrome est touchant de simplicité vraie et de sobre émotion. |
St-Thégonnec : Sainte Marie-Madeleine |
St-Thégonnec : Marie et Jean |
Premier détour vers l’océan à la Pointe du Petit Minou. | Pointe et plage du Petit Minou |
L'Aigle devant la Pointe et la plage du Petit Minou |
Stationnant tout près de la plage, nous y déjeunons puis nous baignons dans une eau transparente et presque tiède. |
Petite balade jusqu’au fort et au phare juchés sur la pointe au dessus de l’anse d’où l’on découvre une large vue sur le goulet de Brest et la presqu’île de Crozon. | Phare du Petit Minou |
Blockhaus du Mur de l'Atlantique |
Le fort lui-même est clos (Marine Nationale) mais il reste entouré de blockhaus appartenant au Mur de l'Atlantique qui devaient protéger le grand port militaire de Brest. |
Phare de la Pointe St-Mathieu |
Restes de l'abbaye et phare de la Pointe St-Mathieu |
Voûte de l'abbaye de la Pointe St-Mathieu |
Pointe St-Mathieu : le phare depuis les restes de l'abbaye |
Monique devant le Chenal du Four |
Petite balade enfin sur la pointe qui offre un joli panorama sur le Chenal du Four bordé d’un chapelet d’îles rocheuses comme sur la suite de petites falaises qui achèvent abruptement la côte. |
Pointe-St-Mathieu : une vieille maison abondamment fleurie |
Pointe-St-Mathieu : fleurs |
Pointe-St-Mathieu : boutons d'or |
Pointe-St-Mathieu : porte de la maison fleurie |
Puis c’est Le Conquet, station balnéaire encombrée dont nous contemplons le port rempli de petits bateaux depuis la route de la pointe de Kermorvan. | Le port du Conquet |
L'eau transparente du Conquet |
Les rochers du Conquet |
Le Conque : plage des Blancs Sablons |
Joli coup d’œil
également vers le nord sur les immenses plages très
fréquentées des Blancs Sablons. |
La côte rocheuse se poursuit |
Phare au delà des rochers |
Portsall |
Joli paysage et panorama à Portsall où nous arrêtons quelques minutes pour jouir du tableau des bateaux échoués dans la baie à marée basse, sur fond d’îlots garnis de phares au large. |
La température chute brusquement (23°C) lorsque la route s’infléchit vers le nord-est à Trémazan pour offrir de beaux paysages identiques. | Jean-Paul devant la plage de Trémazan |
Trémazan |
Les phares de Trémazan |
L'Aigle sur les
dunes de Corn ar Gazel
|
Vers 18:00 nous nous engageons dans les dunes de Corn ar Gazel parcourues par un lacis de pistes de sable compact. |
Dunes et plage de Corn ar Gazel depuis notre bivouac |
Dunes et plage de Corn ar Gazel |
Bivouac devant l’immense plage ponctuée de rochers dispersés jusqu’au large; les voitures des estivants stationnées un peu partout commencent à partir vers 20:00 lorsque descend le soleil, après notre souper. | L'Aigle bivouaque sur la dunes de Corn ar Gazel |
Monique au bivouac sur les dunes de Corn ar Gazel |
Collation sur les dunes de Corn ar Gazel |
Le soleil se couche sur la plage de Corn ar Gazel |
Soleil couchant sur Corn ar Gazel |