La France en diagonale, d’Annecy à Brest Juillet-août 2003 Monique et Jean-Paul MOUREZ à bord de l’Aigle |
Samedi 9 août 2003 : de CORN-AR-GAZEL à PERROS-GUIREC
(195 km)
Nuit parfaitement paisible dans la solitude, juchés sur notre dune. Lorsque les premiers amateurs de plage arrivent vers 9:30, il est temps de lever le camp ! | L'Aigle au bivouac sur le dune à Corn-ar-Gazel |
St-Pabu : l'aber Benoit vers l'aval |
Nous suivons l’Aber Benoît, l’une de ces vallées immergées par lesquelles la mer pénètre profondément dans les terres en serpentant entre villages et herbages, montant et descendant au gré des marées. D’où plusieurs jolis panoramas lorsqu’on descend jusqu’au petit port du village de Saint-Pabu bordé de maisonnettes fleuries. |
St-Pabu : rivage de l'Aber Benoit |
Aber Benoit vers l'amont à St-Pabu |
Hortensias à St-Pabu |
St-Pabu : maison fleurie |
Chaumière à St-Pabu |
Chaumière à St-Pabu |
Nous filons jusqu’au Folgoet où les grandes pelouses devant la basilique sont désertes, accueillant seulement quelques camping-cars à l’ombre des arbres pour le déjeuner. Nous profitons de cette fraîcheur relative pour nous restaurer au pied de la belle tour du clocher avant la visite du monument. | Clocher de Le Folgoet |
Le Folgoet : calvaire et chapelle latérale |
Derrière la dentelle ornant le porche de la chapelle latérale consacrée à la Vierge se cachent deux statues de N-D du Folgoet, l’une en granit et l’autre en bois polychrome. |
Le Folgoet : Notre-Dame en granit |
Notre-Dame-du-Folgoet |
Chaire et jubé de Notre-Dame du Folgoet |
Détail du jubé de Notre-Dame du Folgoet |
Le Folgoet : chœur avec ses stalles de chêne et le jubé |
Le jubé plus sobre côté chœur et les stalles de chêne sculpté. |
Le panorama certes vaut le détour mais souffrant beaucoup de ma laryngite et de la chaleur, je n'en profite guère... | Panorama de la pointe de Bihit |
Pointe de Bihit |
Trebeurden depuis la pointe de Bihit |
Pointe de Bihit : Monique devant le panorama sur Trebeurden |
Trebeurden et ses iles depuis la Pointe de Bihit |
Trégastel : plages de Coz Pors et Grève Blanche |
Plages de Trégastel |
La température invitant au farniente, nous prenons une heure de repos à la fraîche (24 °C !) sur le stationnement de la plage de Coz Porz, en admirant les rochers aux formes fantastiques dispersés dans la baie.
Sur la plage de Tregastel |
Monique devant la plage de Trégastel |
Rochers devant la plage de Trégastel |
Ploumanach : rochers et Ile aux Moines |
Port de Perros-Guirec |
Poursuivant la Côte de Granit Rose,
nous passons Ploumanach (bassin rempli de yachts) pour
arriver à Perros-Guirec.
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Grande affluence, rivage interdit aux camping-cars, Monique ne reconnaît plus du tout la petite station où elle était venue il y a 35 ans : | Depuis l'Aigle, Monique regarde Perros-Guirec |
Perros-Guirec : la plage |
partout de grands hôtels, les pentes sont bâties à foison, une « animation musicale » occupe la plage… |
Déçus, nous décidons de retourner faire à Ploumanach la promenade*** sur les rochers indiquée dans le Guide Vert, au bout du Sentier des douaniers qui longe la côte. | Ploumanach : promenade du chemin des douaniers |
Quatre kilomètres rapides et nous trouvons enfin une place sur le stationnement bondé au centre du village, à deux pas de la plage. Sur un ilot voisin on aperçoit le château néo-médiéval de Costaeres qu'occupa l'écrivain Henryk Sienkiewicz durant l'écriture de son fameux roman historique Quo Vadis.
Ploumanach : le château de Costaeres sur son îlot |
Château de Quo Vadis |
Quelques minutes de recueillement devant ce paysage unique dont le fantastique est encore accusé par la lumière du soir. | Ploumanach : Monique devant le crépuscule |
Ploumanach : l'oratoire sur la plage |
Ploumanach : la plage et ses fleurs |
Ploumanach : le rocher aux amoureux |
Ploumanach : phare sur les rochers |
Jean-Paul entre les rochers devant la chapelle du Diable (en fait un hangar à bateaux «médiévalisé») |
Notre jolie balade au coucher du soleil nous entraîne sur le Chemin des douaniers, vers le phare et ses nombreux escarpements. |
Le sentier serpente dans la lande qu'une heureuse protection est en train de regarnir avec sa flore d'origine, bruyères et ajoncs, trop longtemps piétinée et dévastée par le flot des touristes.
Ploumanach : bruyère |
Ploumanach : ajoncs |
Nous nous approchons du phare niché dans les rochers aux formes fantastiques qui ont reçu toutes sortes de noms : Tête de mort, Diable, etc.
Ploumanach : le phare de Men-Ruz |
Le Rocher du Diable |
Ploumanach : le phare dans les rochers |
Monique sous le rocher du Masque |
Autour de nous sur les rochers dominant la côte sont rassemblés de nombreux promeneurs qui contemplent la lente descente du soleil dans les eaux incendiées tandis que rentrent lentement au port barques de pêche et plaisanciers.
Ploumanach : le phare derrière les rochers |
Ploumanach : coucher du soleil |
Le grand plaisir du Petit Prince... | Ploumanach : Jean-Paul admire le soleil couchant |
Ploumanach: crépuscule sur les rochers |
L'astre finit par disparaître tout à fait, ne laissant plus qu'une sombre lueur animer les pierres rouge sang et les lointains bleutés. |
Nous prenons alors le chemin du retour jusqu’à la plage et au petit oratoire dédié à St Guirec qu'on ne devine plus qu'à peine dans l'obscurité. La tradition veut que le toucher du nez de Saint Guirec amène aux jeunes filles à marier un époux dans l'année ... | Monique devant l'oratoire de Saint Guirec |
Après un peu de brume matinale au
réveil , ciel bleu et soleil brillant, sans qu’aucune
circulation ne nous ait dérangés durant la nuit.
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Bivouac à Perros-Guirec |
Cathédrale Saint Thugdual de Tréguier |
Nous reprenons la route vers Tréguier pour y visiter la cathédrale Saint Thugdual au cœur de la vieille ville. |
Plusieurs maisons à colombage entourent la vaste place au débouché des ruelles typiques de la vieille ville. | |
Monument à Ernest Renan, enfant de Tréguier |
Sur un côté de la place on a élevé un monument à l'une des gloires de la cité, le philosophe et historien positiviste Ernest Renan. |
Au centre de laquelle s’élève la haute nef et les flèches de granit d’une grande élégance dans son élan vers le ciel.
Derrière le portail latéral monumental s'élève la nef surmontée des deux tours du clocher. | Portail de la cathédrale de Tréguier |
Clocher de la cathédrale de Tréguier |
Flèche de la cathédrale de Tréguier |
Belles proportions intérieures de l’architecture gothique, | Tréguier : nef de la cathédrale |
Cathédrale de Tréguier : plafond peint de la nef |
Détail de la nef de la cathédrale de Tréguier |
Quelques groupes sculptés intéressants et émouvants dont l'effigie du saint patron et un groupe de Saint Yves jugeant le Riche et le Pauvre.
Cathédrale de Tréguier : le saint patron de l'église Saint Tugdual |
Saint Yves jugeant le Riche et le Pauvre |
Chapiteau de la cathédrale de Tréguier |
Au centre de l'église le XIXème siècle a cru bon d'élever un tombeau monumental débordant de marbre à Saint Yves, le pauvre ! Lui qui valorisait tant la vie simple ! |
Cathédrale de Tréguier : tombeau de Saint Yves |
Cathédrale de Tréguier : le lion du tombeau de Saint Yves |
Entrée du cloître de la cathédrale Saint Thugdual |
Mais c'est surtout le charmant cloître gothique, en parfait état, qui nous offre un longue pause de paix et de sérénité : |
Tréguier : cloitre de la cathédrale |
Tréguier : cloitre de la cathédrale |
Tréguier : cloitre de la cathédrale |
Tréguier : cloitre de la cathédrale |
Tréguier : gisant d'Alain de Vitré, vers 1220 |
Tréguier : gisant d'un Homme d'Armes, famille Bréhant, Kersanton, atelier de Roland Doré (1618-1663) |
Monique dans le cloitre de la cathédrale de Tréguier |
Cloitre de la cathédrale de Tréguier |
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Cloître de la cathédrale Saint Thugdual |
Cloître de la cathédrale Saint Thugdual |
Tréguier : cloître de la cathédrale |
Tréguier : gargouille du cloître de la cathédrale |
Tréguier : gargouille du cloître de la cathédrale |
Tréguier : vieilles maison sur la place |
Tréguier : vieilles maison sur la place |
Tréguier : deux tours donnant accès à la place |
Tréguier : maison à colombages |
Nous évitons Paimpol mais apercevons dans la brume de chaleur ses maisons aux toits d’ardoise regroupés autour des clochers de ses églises depuis la tour de Kerroc’h, | Tour de Kerroc'h |
Vue sur l'estuaire depuis la tour de Kerroch |
un petit sanctuaire en belvédère offrant une belle vue au sud sur l’Anse de Paimpol et la côte, |
au nord vers la Pointe de l’Arcouest et l’île de Bréhat. | Vue depuis la Tour de Kerroch |
Monique devant la plage à la Pointe de l'Arcouest |
La pointe offre de jolies vues sur les îlots et la côte rocheuse environnante. |
Mais il serait bien plus intéressant de se rendre sur Bréhat par l'une des vedettes qui en font également le tour. | Les vedettes allant et revenant de l'ile de Bréhat |
Bréhat : le moulin du Birlot |
Bréhat : le moulin à marée du Birlot |
Bréhat : église |
Bréhat : maison dans les rochers |
Pointe de Minard |
Nous gagnons alors la Pointe de Minard (beaux paysages côtiers rocheux) et suivons quelques temps la corniche de la Route des Falaises, assez sauvage, jusqu’à Brehec et Lanloup. |
Évitant la grosse agglomération de St-Brieuc nous gagnons le Val-André, une autre jolie station balnéaire bâtie à flanc de colline autour de son immense plage. | Val-André : Pointe de Pléneuf |
Coucher de soleil sur la Pointe de Pléneuf |
Val-André, Pointe de Pléneuf : vers l'est |
Lundi 11 août 2003 : de VAL-ANDRÉ à HERMANVILLE (270 km)
Pas de bruit sur notre place jusqu’à 9:30... | Val-André : l'Aigle au bivouac |
Panorama depuis la Pointe Pléneur |
...jusqu'à ce que trois éboueurs en équipe dans leur gros camion viennent prendre leur pause sur le banc installé devant le vaste panorama... |
Lever tranquille puis traversée du village très achalandé pour aller faire à l’autre extrémité de la plage la balade vers le Cap de la Guette. Si l’accès au petit chemin n’est pas très bien signalé, l’escalier grimpe rapidement au-dessus des maisons pour rejoindre l’ancien Chemin des douaniers. Belle vue sur le large ruban doré de la plage qui s’étend longuement jusqu’à la Pointe de Pléneuf, à son autre extrémité, | Val-André : la plage |
L'autre plage du Val-André : anse du Pisso |
et côté sud, sur une autre petite anse sableuse presque déserte. |
Val-André : l'anse du Pisso |
Corps de garde de La Guette |
Très belle vue sur l’embouchure de la rivière Flora et sur la suite de caps et de falaises rocheuses qui s’estompe loin au sud dans la brume de chaleur. | Val-André : embouchure de la Flora depuis la Guette |
Val-André : Monique dans la Guette
Val-André : embouchure de la Flora |
Val-André : anse du Pisso |
Mais sur le haut du belvédère, qu'on se tourne vers l'ouest ou vers l'est, il fait encore très chaud (32°C). Nous repartons donc, nous rappelant les froidures du proche Cap Fréhel lors de notre premier tour de Bretagne, lorsque vent et embruns nous avaient fait abandonner notre premier périple breton... | Erquy : la plage est en direction du cap d'Erquy |
Cap d'Erquy |
Cap d'Erquy |
Je ne fais qu’aller admirer rapidement la vue dégagée sur la côte et les plages, retournant bien vite me mettre à l’ombre dans l’Aigle. | Cap d'Erquy |
Baie des Sables d'Or, au fond le Cap Fréhel |
Assommés par la chaleur, nous cherchons un point de chute ombragé pour manger un peu à l’abri de cette insupportable canicule... en vain. Nous poursuivons la route touristique qui longe la baie des Sables d’Or... |
puis grimpe sur les falaises du Cap Fréhel. Le moindre emplacement sur les bas-côtés est occupé par des voitures et par un grand nombre de camping-cars de toutes marques, nationalités et grandeurs. | En vue du Cap Fréhel |
Monique au retour de son téléphone... |
Devant l’affluence et la chaleur qui
se poursuit, nous déclarons forfait et décidons de
mettre un terme à notre tour de Bretagne. Un coup de fil
à Annie nous confirme l’absence de Jean-François que
nous aurions bien aimé rencontrer dans sa nouvelle
maison de Lancieux, près de Dinard.
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Mardi 12 août 2003 : HERMANVILLE et CAEN
Monique sur la plage de Colleville |
Lever tard réveillés par la chaleur du soleil, déjeuner devant la mer puis quelques courses au Carrefour Côte de Nacre en entrant à Caen. Nous sommes chez Maman vers 14:00 pour prendre un peu de repos et échanger avec elle. J’effectue quelques petits bricolages dans l’appartement, nous préparons le souper avant de descendre en ville pour trouver un improbable chapeau de cérémonie destiné à Monique. Souper avec Maman et enfin coucher en vue de la plage sur une ruelle parallèle à La Brèche. |
Du mercredi 13 août au mardi 19 août : CAEN
et HERMANVILLE
Hermanville : avec Anne-Cécile, Monique décore son chapeau dans l'Aigle Semaine toute entière consacrée à la
préparation et aux festivités entourant le mariage de
Sophie, comme ici la décoration du chapeau de Madame !
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Louise et Marie, demoiselles d'honneur, se préparent dans l'Aigle |
Samuel et Sophie sortent de la Mairie d'Hermanville |
Départ à 10:00 de notre
stationnement dans un lotissement près de La Brèche sous
un ciel superbe. |
Monique devant la plage de Colleville |
Colleville : la plage vers l'ouest |
La plage de Colleville vers l'est |
Monique et Gilles dans sa pharmacie d'Hermanville |
...avant d’embrasser Gilles dans sa pharmacie. Adieux jusqu’à l’année prochaine, tout en évoquant la perspective d’un éventuel voyage d’hiver au Québec avec Dominique… |
Nous gagnons ensuite Caen où Maman et Guite achèvent leur repas. Nous nous joignons à elles pour le café puis Maman entraîne Monique dans l’exploration et l’éclaircissement de ses comptes. Vers 14:00 tout finit par se clarifier, les inquiétudes de Maman se dissipent, et nous la quittons pour saluer enfin Denis et Françoise dans leur appartement de Vaucelles. La préparation du mariage de Sophie les a beaucoup occupés et fatigués ces derniers temps, aussi l’idée de vacances d’automne en Crête leur sourit-elle beaucoup… Nous finissons par prendre la route du sud vers 16:00. | Jean-Paul dans l'officine de Denis |
Au pied du château de Falaise |
Tour du château de Falaise, superbe sur son éperon; puis route rapide vers Argentan, Alençon… |
Pique-nique dans le parc du château d’Ussé, près de Sées, et poursuite de la descente vers Le Mans puis Orléans. Arrêt 49 km avant la grande ville, sur la place du village de Morée, à la nuit tombante. | Piquenique dans le parc du château d'Ussé |
Piquenique à l'ombre à Briare |
Puis passe Gien pour enfin faire un arrêt prolongé à Briare où nous déjeunons sur un stationnement ombragé, devant l’écluse sur le canal. |
Monique piquenique sous les arbres à Briare |
Devant le canal de Briare |
Monique rêve devant les bateaux sur le canal de Briare |
Un bel houseboat amarré à Briare |
Briare : le
pont-canal
|
Monique rappelle alors sa mère qu'elle joint enfin, puis nous allons admirer l’étonnant pont-canal édifié par Eiffel en 1895 sur le canal latéral à la Loire,... |
Entrée est du pont-canal de Briare |
Briare : le pont-canal |
Briare : maison du Conducteur des Ponts et Chaussées |
Briare : maison du Conducteur des Ponts et Chaussées |
L'entrée du pont-canal de Briare et ses candélabres |
Jean-Paul devant le pont-canal de Briare (1890-1894) |
La Loire en aval du pont canal de Briare |
Pont-canal de Briare vers l'est |
Pont-canal de Briare vers l'ouest |
Briare : pénichette franchissant le pont-canal |
Briare : pénichette franchissant le pont-canal |
Briare : pylône bornant le pont-canal |
Briare : pylône bornant le pont-canal |
Monique devant une chimère de Briare |
Briare : chimère |
Structure portante du pont dessiné par Eiffel |
Briare : borne du pont-canal |
La Loire sous le pont-canal de Briare |
Briare : l'ancien canal Henri-IV depuis le pont-canal |
...avant d’aller visiter un house-boat sur sa base de départ dans le port fluvial. La disposition des pièces et l’organisation générale du bateau ne nous emballent guère mais notre idée de partir au moins quelques jours en croisière l’an prochain en sort renforcée. | Port de plaisance de Briare |
Bassin du port de plaisance de Briare |
Passerelle dans le port de plaisance de Briare |
Route plein sud ensuite en longeant de loin la vallée de la Loire. Quelques courses et un plein d’essence dans un magasin Auchan à Cosne/Loire nous laissent une piètre opinion de cette chaîne car nous n’y trouvons quasiment rien de ce que nous cherchions. Carrefour ou SuperU garderont notre préférence. Poursuite vers le sud dans un maximum de chaleur (29°C). Nous passons Pouilly/Loire et ses vignobles puis La Charité/Loire, Nevers. La N 7 nous entraîne alors vers St-Pierre-le-Moûtier.
Petit détour vers Villeneuve-sur-Allier pour aller se dégourdir devant les douves, les tours de brique et la superbe grange aux dîmes en colombage du château du Riau. | Tours et douves du château du Riau |
Tour du château du Riau |
Château du Riau au coucher du soleil |
Porte médiévale du château du Riau (XVème) |
Château du Riau : le logis seigneurial du XVIIème côté cour |
Château du Riau : la grange aux dîmes (1584) |
Grange aux dîmes (1584) : motifs dans la brique |
Dans le soleil déclinant nous contournons Moulins, rejoignons Lapalisse dont les rues étroites et noirâtres attendent toujours leur déviation. La route devient ensuite beaucoup plus accidentée jusqu’à Roanne franchi après le coucher du soleil. Nous quittons alors la route connue menant à Lyon pour prendre plein sud celle de Saint-Étienne (N 82) et allons bivouaquer une vingtaine de kilomètres plus loin dans la nuit devant le prieuré du village d’Espercieux-St-Paul, sur une vaste place près de la mairie. Souper et coucher à 23:30.
L'Aigle au bivouac à Espercieux |
Nuit des plus paisibles et grand soleil sur fond de ciel bleu au réveil. |
Après un petit tour du prieuré (fermé), départ vers le sud en direction de Saint-Étienne. | Clocher du prieuré d'Espercieux |
Nous continuons de suivre la N 82 entrecoupée de sections à 4 voies. Traversée de Saint-Étienne par l’autoroute, avant d’attaquer la rude montée du Col de la République. Parvenu en haut du col qui ne nous offre malheureusement pas le point de vue espéré, nous hésitons sur la suite de notre itinéraire et finissons par renoncer à notre balade dans les Alpes du Sud, trop éloignées et trop denses (d’après le Guide Vert consulté) pour les trois jours qui nous restent. Nous nous contenterons donc d’un circuit le long du Rhône au sud-ouest de Lyon en privilégiant les hauteurs pour fuir la chaleur en autant que possible.
En route donc vers le Parc Régional du Pilat dont nous gravissons progressivement les pentes pour un premier arrêt photo au Col de Banchet.
L'Aigle dans le col du Banchet |
Parc régional du Pilat |
Les longues rampes et les épingles à cheveux nous hissent ensuite dans des paysages de petit montagne...
L'Aigle dans les fleurs |
Panorama Col du Banchet |
La plaine du Rhône depuis le col de l'Oeillon |
Grimpant ensuite jusqu’à la table d’orientation du Crêt de l’Oeillon, je laisse Monique dormir dans l’Aigle pendant que je fais le tour du relais de télédiffusion sur un sentier malaisé pour gagner le belvédère. Vue magnifique à 300°, quelques cimes des Alpes se devinent même à l’horizon, au dessus de la brume de chaleur et de pollution bleutée qui surmonte l’agglomération lyonnaise. |
Nous redescendons vers le Rhône jusqu’à Pelussin mais la température grimpe très vite à 29°C… Je décide alors de remonter dans le massif jusqu’à la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez. Monique exténuée s’allonge dans l’Aigle pour une longue sieste, tandis que je m’installe à lire sous les arbres du vallon « La perle et le croissant » de Dominique Fernandez prêté par Maman. | Chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez |
Jardins potagers de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez |
Vers 19:00, souper puis visite de l’ancienne chartreuse dans laquelle se sont installés les gens du village au départ des moines lors de la Révolution française. |
Porte de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez |
Porche de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez : tunnel d'accès à la première cour |
Les bâtiments commencent à être restaurés mais il reste encore beaucoup à faire… | Chartreuse de Ste-Croix-Jarez : dans la cour |
Ste-Croix-Jarez : ruelle accédant à la place centrale de la charteuse |
Ste-Croix-Jarez : place centrale de la charteuse |
Bivouac au Col de Pavezin |
Au crépuscule nous remontons au col de
Pavezin pour dormir à la fraîche, à 651 m d’altitude.
Bivouac sur une vaste esplanade destinée aux forestiers.
|
Nuit nettement plus
fraîche grâce à l’altitude. Une brève descente nous ramène
au village de Sainte-Croix-en-Javez dont nous longeons les
murs extérieurs. |
Ste-Croix-Jarez |
St-André-la-Côte |
Sous un beau ciel clair nous prenons la direction du Signal Saint-André en parcourant les Monts du Lyonnais. Nous nous attardons au passage à faire le tour du pittoresque village de Saint-André-la-Côte, niché sur un balcon au dessus de la vallée du Rhône. |
L'Aigle à l'ombre (!) devant l'église de Saint-André-la-Côte |
St-André-la-Côte : blason sur l'église |
St-André-la-Côte : l'église dans le verger |
Une rue de St-André-la-Côte |
St-André-la-Côte : vue sur la campagne |
St-André-la-Côte : vue en direction de Lyon |
Une rue typique de
St-André-la-Côte
|
Église de Saint-André-la-Côte |
Le sentier menant au Signal St-André |
Le chemin creux menant au Signal St-André |
Au bout du petit chemin serpentant dans le sous-bois surchauffé s’offre un vaste panorama sur la vallée du Rhône et sur Lyon au loin.
Signal-St-André : vue sur- Lyon et Fourvière |
Vue sur Lyon depuis le Signal St-André |
Avec le téléobjectif on devine la colline de Fourvière et sa basilique, ainsi que les autres quartiers périphériques de la grande ville.
Signal-St-André : vue sur Lyon |
Signal-St-André : vue sur la vallée du Rhône |
Monts du Lyonnais : l'Aigle sur la petite route |
Hameau dans les Monts du Lyonnais |
En continuant à parcourir
les Monts du Lyonnais vers le nord nous arrêtons brièvement
au château de Saint-Bonnet-le-Froid... |
Château de St-Bonnet-le-Froid |
Vallée de la Brévenne |
...pour admirer la vue
sur la vallée de la Brevenne. |
Route rapide par l’autoroute mais nous mettons quand même 2 heures pour franchir les 150 Km qui séparent les 2 maisons. | En abordant le Massif des Bauges |
Joyeux échanges avec tous et adieux un peu émus à Jehanne que nous ne reverrons pas avant l’été prochain. En quittant Rumilly vers 21:00, nous décidons d’aller dormir en altitude pour trouver un peu de fraîcheur et de rentrer ensuite à Lyon par le chemin des écoliers.
Bivouac à St-Sulpice |
Laissant la grande route à Chambéry dans la nuit pour emprunter l’itinéraire étroit et montueux du Col de l’Épine, nous grimpons jusqu’au petit stationnement de l’école du village de Saint-Sulpice où nous nous installons vers 22:00, bien au dessus de la vallée illuminée. |
Lundi 25 août 2003 : de SAINT-SULPICE à SAINTE-FOY (140
Km)
Au réveil, vue superbe sur la vallée de Chambéry et les montagnes
alentours.
Nous continuons à escalader la petite route rustique étroite et abrupte qui grimpe jusqu’aux 987 m du col de l’Épine. L’Aigle a retrouvé toute une vigueur - bien relative ! – suite au changement des bougies effectué hier après-midi. | L'Aigle sur la petite route grimpant vers le Col de l'Épine |
Aiguebelette : Jean-Paul sur le belvédère des deltaplanes |
Du haut d’un belvédère aménagé en piste d’envol pour deltaplane, en bordure d’une route forestière serpentant au flanc du Mont du Chat... |
...la vue plonge sur les prairies émaillées de hameaux aux toits de tuiles brunes et sur les eaux bleutées du Lac d’Aiguebelette. | Depuis le Col de
l'Épine, hameaux dans la vallée
|
Monique au
belvédère du col de Blanchet
|
Vue sur le Lac d'Aiguebelette depuis la D916 |
Sur la petite D36 descendant du Col du Blanchet |
La route descend rapidement jusqu’à Novalaise où nous admirons quelques vieilles maisons savoyardes, plus ou moins en cours de restauration. Tour du lac bordé de plusieurs plages dont l’accès, non content d’être payant, est de plus limité par des barres de hauteur… Nous grimpons donc vers le Col du Blanchet où nous renonçons à faire la grande balade de 4 heures dans la forêt et redescendons la petite route sinueuse aux couleurs d'automne, à flanc de falaise. |
En allant vers Rochefort, autres vues superbes sur les falaises calcaires abruptes qui inspireraient certainement nos enfants passionnés d’escalade. | L'Aigle sur la falaise du col du Blanchet |
Falaises des Bauges près de Rochefort |
Falaises des Bauges |
Vallée au pied des falaises des Bauges à Rochefort |
Les Savoyardes se tiennent à l'ombre ! |
Nous rattrapons enfin l’autoroute vers Aoste pour un retour rapide à Lyon.
Dernières courses à l’épicerie du coin, puis fin des préparatifs des bagages interrompus par le passage d’Anne, Christian et leurs trois garçons. | À Sainte-Foy avec les B. |
En soirée j’achève de vider l’Aigle et de le préparer pour l’hivernage lorsque René-Pierre, Jocelyne et leurs deux filles Perrine et Julie arrivent d’Annecy. Discussion, embrassades et adieux jusqu’à l’an prochain. René-Pierre en profite pour emmener l’Aigle hiberner sur son terrain à Fareins. C’est décidemment la fin des vacances…
Coucher dans la chambre à l’étage sur un matelas posé à terre toutes fenêtres ouvertes. Demain matin, taxi plus bus jusqu’à l’aéroport de Lyon St-Exupéry, puis envolée pour Montréal.
Ste-Foy mardi 26 août : Monique attend le taxi qui doit nous emmener à l'aéroport de Satolas |
Outremont : nous retrouvons notre maison en fin d'été |