Bretagne-drapeau
La France en diagonale,
d’Annecy à Brest



Juillet-août 2003



Monique et Jean-Paul MOUREZ
à bord de l’Aigle







6. De CORN-AR-GAZEL à PERROS-GUIREC


La plage de Corn-ar-Gazel
La plage de Corn-ar-Gazel au matin


Samedi 9 août 2003 : de CORN-AR-GAZEL à PERROS-GUIREC (195 km)

Nuit parfaitement paisible dans la solitude, juchés sur notre dune. Lorsque les premiers amateurs de plage arrivent vers 9:30, il est temps de lever le camp ! L'Aigle
              au bivouac sur le dune à Corn-ar-Gazel
L'Aigle au bivouac sur le dune à Corn-ar-Gazel

Corn-ar-Gazel : la plage au matin
Corn-ar-Gazel : la plage au matin

La température alors supportable (26°C) commence à monter pour atteindre 35,5 °C en après-midi.

St-Pabu :
                l'aber vers l'aval
St-Pabu : l'aber Benoit vers l'aval
Nous suivons l’Aber Benoît, l’une de ces vallées immergées  par lesquelles la mer pénètre profondément dans les terres en serpentant entre villages et herbages, montant et descendant au gré des marées. D’où plusieurs jolis panoramas lorsqu’on descend jusqu’au petit port du village de Saint-Pabu bordé de maisonnettes fleuries.

St-Pabu :
                rivage de l'Aber Benoit
St-Pabu : rivage de l'Aber Benoit
Aber
                Benoit vers l'amont à St-Pabu
Aber Benoit vers l'amont à St-Pabu

Hortensias
                à St-Pabu
Hortensias à St-Pabu
St-Pabu-maison-fleurie
St-Pabu : maison fleurie

Chaumière à St-Pabu
Chaumière à St-Pabu
Chaumière à St-Pabu
Chaumière à St-Pabu

Nous filons jusqu’au Folgoet où les grandes pelouses devant la basilique sont désertes, accueillant seulement quelques camping-cars à l’ombre des arbres pour le déjeuner. Nous profitons de cette fraîcheur relative pour nous restaurer au pied de la belle tour du clocher avant la visite du monument. 
Clocher de
                La Folgoet
Clocher de Le Folgoet
Le
                Folgoet : calvaire et chapelle latérale
Le Folgoet : calvaire et chapelle latérale
Derrière la dentelle ornant le porche de la chapelle latérale consacrée à la Vierge se cachent deux statues de N-D du Folgoet, l’une en granit et l’autre en bois polychrome.

ND-du-Folgoet
Le Folgoet : Notre-Dame en granit
Notre-Dame-du-Folgoet
Notre-Dame-du-Folgoet

Le
          Folgoet : Notre-Dame en bois polychrome
Le Folgoet : Notre-Dame en bois polychrome

Une agréable fraîcheur nous accueille lorsque nous franchissons le porche. Premier coup de foudre : l'admirable jubé séparant la nef du chœur. Ses trois arches du plus pur gothique flamboyant tissent une autre dentelle qui témoignent de l'opulence du sanctuaire, site fameux de pèlerinage dans la très pieuse Bretagne.

Chaire et jubé
                de Notre-Dame du Folgoet
Chaire et jubé de Notre-Dame du Folgoet
Jubé de
                Notre-Dame du Folgoet
Détail du jubé de Notre-Dame du Folgoet

Folgoet-choeur-+-jube
Le Folgoet : chœur avec ses stalles de chêne et le jubé
Le jubé plus sobre côté chœur et les stalles de chêne sculpté.

Il fait très chaud sur la petite route (D 32) nous ramenant à l’autoroute qui nous fait rattraper Morlaix. Sortie vers le nord sur la D 786 jusqu’à Lanmeur. Enfin nous atteignons la pointe de Locquirec où nous retrouvons la côte et la mer. Quelques belles vues sur la « Corniche de l’Armorique », puis nous passons Plestins-les-Grèves, reprenons la grande route, évitons Lannion pour rallier la Pointe du Bihit au dessous de Trebeurden.

Le panorama certes vaut le détour mais souffrant  beaucoup de ma laryngite et de la chaleur, je n'en profite guère...   Panorama de la
              pointe de Bihit
Panorama de la pointe de Bihit

Pointe-de-Bihit
Pointe de Bihit
Trebeurden depuis la pointe de Bihit
Trebeurden depuis la pointe de Bihit

Pointe-de-Bihit : Monique devant le panorama sur
              Trebeurden
Pointe de Bihit : Monique devant le panorama sur Trebeurden
Trebeurden-et-ses-iles
Trebeurden et ses iles depuis la Pointe de Bihit

Nous traversons la station très encombrée puis suivons le joli itinéraire de la Corniche Bretonne jusqu’à Trégastel Plage.

Trégastel : plages de Coz Pors et Grève Blanche
Trégastel : plages de Coz Pors et Grève Blanche
Plages de
              Tregastel
Plages de Trégastel

La température invitant au farniente, nous prenons une heure de repos à la fraîche (24 °C !) sur le stationnement de la plage de Coz Porz, en admirant les rochers aux formes fantastiques dispersés dans la baie.

Tregastel-plage
Sur la plage de Tregastel
Monique devant la plage de Trégastel
Monique devant la plage de Trégastel

Rochers
              devant la plage de Tregastel
Rochers devant la plage de Trégastel
Ploumanach-rochers-+-Ile-aux-moines
Ploumanach : rochers et Ile aux Moines

Port Blanc
Port de Perros-Guirec

Poursuivant la Côte de Granit Rose, nous passons Ploumanach (bassin rempli de yachts) pour arriver à Perros-Guirec.

Grande affluence, rivage interdit aux camping-cars, Monique ne reconnaît plus du tout la petite station où elle était venue il y a 35 ans : Depuis l'Aigle, Monique regarde Perros-Guirec
Depuis l'Aigle, Monique regarde Perros-Guirec
Perros-Guirec :
              la plage
Perros-Guirec : la plage
partout de grands hôtels, les pentes sont bâties à foison, une « animation musicale » occupe la plage…

Déçus, nous décidons de retourner faire à Ploumanach la promenade*** sur les rochers indiquée dans le Guide Vert, au bout du Sentier des douaniers qui longe la côte. Ploumanach : promenade du chemin des douaniers
Ploumanach : promenade du chemin des douaniers

Quatre kilomètres rapides et nous trouvons enfin une place sur le stationnement bondé au centre du village, à deux pas de la plage. Sur un ilot voisin on aperçoit le château néo-médiéval de Costaeres qu'occupa l'écrivain Henryk Sienkiewicz durant l'écriture de son fameux roman historique Quo Vadis.

Ploumanach : le château de Costaeres sur son îlot
Ploumanach : le château de Costaeres sur son îlot
Château de Quo Vadis
Château de Quo Vadis

Quelques minutes de recueillement devant ce paysage unique dont le fantastique est encore accusé par la lumière du soir. Ploumanach-Monique-devant-le-crepuscule
Ploumanach : Monique devant le crépuscule

Quittant la plage baignée dans la lumière un peu voilée précédant le coucher du soleil, nous nous engageons dans un petit bois de pins qui s'enfonce ensuite dans un extraordinaire amoncellement de rochers de granit rose rougi par le couchant.

Ploumanach : l'oratoire sur la plage
Ploumanach : l'oratoire sur la plage
Ploumanach : la plage et ses fleurs
Ploumanach : la plage et ses fleurs

Ploumanach-rocher-aux-amoureux
Ploumanach : le rocher aux amoureux
Ploumanach : phare sur les rochers
Ploumanach : phare sur les rochers

Jean-Paul au milieu des rochers devant la chapelle
              de
Jean-Paul entre les rochers devant la chapelle du Diable (en fait un hangar à bateaux «médiévalisé»)
Notre jolie balade au coucher du soleil nous entraîne sur le Chemin des douaniers, vers le phare et ses nombreux escarpements.

Le sentier serpente dans la lande qu'une heureuse protection est en train de regarnir avec sa flore d'origine, bruyères et ajoncs, trop longtemps piétinée et dévastée par le flot des touristes.

Ploumanach-bruyere
Ploumanach : bruyère
Ploumanach
                : ajoncs
Ploumanach : ajoncs

Nous nous approchons du phare niché dans les rochers aux formes fantastiques qui ont reçu toutes sortes de noms : Tête de mort, Diable, etc.

Ploumanach : le phare de Men-Ruz
Ploumanach : le phare de Men-Ruz

Ploumanach : le Rocher du Diable
Le Rocher du Diable

Ploumanach : le phare dans les rochers
Ploumanach : le phare dans les rochers
Monique sous le rocher du Masque
Monique sous le rocher du Masque

Autour de nous sur les rochers dominant la côte sont rassemblés de nombreux promeneurs qui contemplent la lente descente du soleil dans les eaux incendiées tandis que rentrent lentement au port barques de pêche et plaisanciers.

Ploumanach-phare-derriere-rochers
Ploumanach : le phare derrière les rochers
Ploumanach-coucher-du-soleil
Ploumanach : coucher du soleil

Le grand plaisir du Petit Prince... Ploumanach-Jean-Paul-devant-crepuscule
Ploumanach : Jean-Paul admire le soleil couchant

Ploumanach: crépuscule sur les rochers
Ploumanach: crépuscule sur les rochers
L'astre finit par disparaître tout à fait, ne laissant plus qu'une sombre lueur animer les pierres rouge sang et les lointains bleutés.

Nous prenons alors le chemin du retour jusqu’à la plage et au petit oratoire dédié à St Guirec qu'on ne devine plus qu'à peine dans l'obscurité. La tradition veut que le toucher du nez de Saint Guirec amène aux jeunes filles à marier un époux dans l'année ... Monique devant l'oratoire de Saint Guirec
Monique devant l'oratoire de Saint Guirec

Il fait nuit noire et il est passé 22:00 lorsque nous quittons le parking interdit aux camping-cars pour chercher un bivouac. Première tentative du côté du cimetière de La Clarté, abandonnée car trop bruyant. Nous finissons par trouver le calme recherché sur une rue étagée en corniche au dessus de la plage et du port de Perros-Guirec. Bivouac tardif et endormissement immédiat.

La plage et l'Oratoire de Saint Guirec en milieu de
            journée
La plage et l'Oratoire de Saint Guirec en milieu de journée



7. De PERROS-GUIREC au VAL-ANDRÉ


Dimanche 10 août 2003 : de PERROS-GUIREC au VAL ANDRÉ (150 km)
Après un peu de brume matinale au réveil , ciel bleu et soleil brillant, sans qu’aucune circulation ne nous ait dérangés durant la nuit.
Bivouac
              à Perros-Guirec
Bivouac à Perros-Guirec

Cathédrale Saint Thugdual de Tréguier
Cathédrale Saint Thugdual de Tréguier
Nous reprenons la route vers Tréguier pour y visiter la cathédrale Saint Thugdual au cœur de la vieille ville.

Plusieurs maisons à colombage entourent la vaste place au débouché des ruelles typiques de la vieille ville. Place de la Cathédrale de Tréguier

Monument à Ernest Renan, enfant de Tréguier
Monument à Ernest Renan, enfant de Tréguier
Sur un côté de la place on a élevé un monument à l'une des gloires de la cité, le philosophe et historien positiviste Ernest Renan.

Au centre de laquelle s’élève la haute nef et les flèches de granit d’une grande élégance dans son élan vers le ciel.

Derrière le portail latéral monumental s'élève la nef surmontée des deux tours du clocher. Portail de la cathédrale de Tréguier
Portail de la cathédrale de Tréguier

Treguier-cathedrale-fleche
Clocher de la cathédrale de Tréguier
  Flèche de la cathédrale de Tréguier
Flèche de la cathédrale de Tréguier

Belles proportions intérieures de l’architecture gothique, Tréguier : nef de la cathédrale
Tréguier : nef de la cathédrale

Cathédrale de Tréguier: plafond peint de la nef
Cathédrale de Tréguier : plafond peint de la nef
Treguier-cathedrale-nef
Détail de la nef de la cathédrale de Tréguier

Quelques groupes sculptés intéressants et émouvants dont l'effigie du saint patron et un groupe de Saint Yves jugeant le Riche et le Pauvre.

Cathédrale de Tréguier : le saint patron de l'égise
              Saint Tugdual
Cathédrale de Tréguier : le saint patron de l'église Saint Tugdual
Saint
              Yves jugeant le Riche et le Pauvre
Saint Yves jugeant le Riche et le Pauvre

Chapiteau de la cathédrale de Tréguier
Chapiteau de la cathédrale de Tréguier
Au centre de l'église le XIXème siècle a cru bon d'élever un tombeau monumental débordant de marbre à Saint Yves, le pauvre ! Lui qui valorisait tant la vie simple !

Cathédrale de Tréguier : tombeau de Saint Yves
Cathédrale de Tréguier : tombeau de Saint Yves

Cathédrale de Tréguier : le lion du tombeau de
                Saint Yves
Cathédrale de Tréguier : le lion du tombeau de Saint Yves

Entrée du cloître de la cathédrale Saint Thugdual
Entrée du cloître de la cathédrale Saint Thugdual
Mais c'est surtout le charmant cloître gothique, en parfait état, qui nous offre un longue pause de paix et de sérénité :

large couloir périphérique orné de sarcophages et de gisants anciens en granit, délicates baies ajourées, grand carré vert de gazon cantonné de massifs d’hortensias, et tout cela dans un calme absolu, au pied des murs sculptés et verticaux de la cathédrale.

Treguier-cloitre-de-la-cathedrale
Tréguier : cloitre de la cathédrale
Tréguier :
                cloitre de la cathédrale
Tréguier : cloitre de la cathédrale

Tréguier : cloitre de la cathédrale
Tréguier : cloitre de la cathédrale
Tréguier :
                cloitre de la cathédrale
Tréguier : cloitre de la cathédrale

Gisant
                d'Alain de Vitré, vers 1220
Tréguier : gisant d'Alain de Vitré, vers 1220
Tréguier : gisant d'un noble chevalier
Tréguier : gisant d'un Homme d'Armes, famille Bréhant,
Kersanton, atelier de Roland Doré (1618-1663)


Monique dans le cloitre de la cathédrale de
                Tréguier
Monique dans le cloitre de la cathédrale de Tréguier
Cloitre de
                la cathédrale de Tréguier
Cloitre de la cathédrale de Tréguier

Treguier-cloitre-de-la-cathedrale

Treguier-cloitre-de-la-cathedrale


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Tréguier : angle du cloitre et gisants de la cathédrale

Cloître de la cathédrale Saint Thugdual
Cloître de la cathédrale Saint Thugdual

cloître de la cathédrale Saint Thugdual
Cloître de la cathédrale Saint Thugdual


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Tréguier : croix dans le cloitre

Treguier-cloitre-de-la-cathedrale
 Tréguier : cloître de la cathédrale
Treguier-cloitre-de-la-cathedrale


cloitre-de-la-cathedrale-de-Treguier
Cloitre de la cathédrale de Tréguier

Treguier-gargouille-du-cloitre-de-la-cathedrale
Tréguier : gargouille du cloître de la cathédrale
Treguier-gargouille-du-cloitre-de-la-cathedrale
Tréguier : gargouille du cloître de la cathédrale

En quittant le cloître de Tréguier
En quittant le cloître de Tréguier, chapelles du déambulatoire

À regret nous laissons derrière nous ce petit paradis en retrouvant l'animation de la grande place, avant de nous diriger vers la sortie de la ville ancienne assortie de quelques autres belles maisons.

Tréguier : vieilles maison sur la place
Tréguier : vieilles maison sur la place
Treguier-vieilles-maison-sur-la-place
Tréguier : vieilles maison sur la place

Tréguier : deux tours
              donnant accès à la place
Tréguier : deux tours donnant accès à la place

Treguie : maison à colombages
Tréguier : maison à colombages

À Lézardieux un grand pont franchit l’estuaire du Trieux, offrant un vaste panorama semi maritime.

Nous évitons Paimpol mais apercevons dans la brume de chaleur ses maisons aux toits d’ardoise regroupés autour des clochers de ses églises depuis la tour de Kerroc’h, Tour de
              Kerroc'h
Tour de Kerroc'h

Vue-sur-estuaire-depuis-Kerroch
Vue sur l'estuaire depuis la tour de Kerroch
un petit sanctuaire en belvédère offrant une belle vue au sud sur l’Anse de Paimpol et la côte,

au nord vers la Pointe de l’Arcouest et l’île de Bréhat. Vue=depuis-la-Tour-de-Kerroch
Vue depuis la Tour de Kerroch

Nous en prenons la direction. Il fait maintenant très chaud, et je commence à être très dérangé par le rhume qui a pris la suite de mon angine.

Monique à la Pointe de l'Arcouest
Monique devant la plage à la Pointe de l'Arcouest
La pointe offre de jolies vues sur les îlots et la côte rocheuse environnante.

Mais il serait bien plus intéressant de se rendre sur Bréhat par l'une des vedettes qui en font également le tour. Les vedettes allant et revenant de l'ile de Bréhat
Les vedettes allant et revenant de l'ile de Bréhat


Brehat-moulin-du-Birlot
Bréhat : le moulin du Birlot
Bréhat : le moulin du Birlot
Bréhat : le moulin à marée du Birlot

Brehat-eglise
Bréhat : église
Bréhat : maison dans les rochers
Bréhat : maison dans les rochers

Il y a malheureusement une grande affluence en cette fin de dimanche après-midi, et il est trop tard (17:15) pour entreprendre cette longue excursion, Celle-ci nécessiterait aussi des vélos pour parcourir les charmantes petites routes fleuries de l’île.

Pointe-de-Minard
Pointe de Minard
Nous gagnons alors la Pointe de Minard (beaux paysages côtiers rocheux) et suivons quelques temps la corniche de la Route des Falaises, assez sauvage, jusqu’à Brehec et Lanloup.

Pointe de Minard
Pointe de Minard

Puis nous filons sur la grande route vers le sud en longeant plus ou moins la mer, par une température torride avoisinant les 35,5 °C.

Évitant la grosse agglomération de St-Brieuc nous gagnons le Val-André, une autre jolie station balnéaire bâtie à flanc de colline autour de son immense plage. Val-Andre-Pointe-de-Pleneuf
Val-André : Pointe de Pléneuf

Petite balade à la Pointe de Pléneuf pour admirer le coucher de soleil sur les rochers, avant de chercher un bivouac paisible au détour des ruelles.

Coucher de soleil sur la Pointe de Pléneuf
Coucher de soleil sur la Pointe de Pléneuf
Val-André, Pointe de Pleneuf : vers l'est
Val-André, Pointe de Pléneuf : vers l'est

Val-André : ressac
Val-André : ressac

Nous le trouvons en haut du village, sur une vaste place déserte au débouché de la rue Jacques-Cartier, point d’arrivée de la balade pédestre partant de la Pointe de Pléneuf.




8. De PERROS-GUIREC à HERMANVILLE


Lundi 11 août 2003 : de VAL-ANDRÉ à HERMANVILLE (270 km)

Pas de bruit sur notre place jusqu’à 9:30... Val-André
                : l'aigle au bivouac
Val-André : l'Aigle au bivouac
Pointe-Pleneur
Panorama depuis la Pointe Pléneur
...jusqu'à ce que trois éboueurs en équipe dans leur gros camion viennent prendre leur pause sur le banc installé devant le vaste panorama...

Lever tranquille puis traversée du village très achalandé pour aller faire à l’autre extrémité de la plage la balade vers le Cap de la Guette. Si l’accès au petit chemin n’est pas très bien signalé, l’escalier grimpe rapidement au-dessus des maisons pour rejoindre l’ancien Chemin des douaniers. Belle vue sur le large ruban doré de la plage qui s’étend longuement jusqu’à la Pointe de Pléneuf, à son autre extrémité, Val-André :
                la plage
Val-André : la plage

L'autre plage du Val-André
L'autre plage du Val-André : anse du Pisso
et côté sud, sur une autre petite anse sableuse presque déserte.

Le sentier la contourne pour mener jusqu’à la jolie maisonnette restaurée de la Guette qui abritait autrefois une batterie de canons.

Val-André : anse du Pisso
Val-André : l'anse du Pisso
Val-André: corps de garde de La Guette
Corps de garde de La Guette

Très belle vue sur l’embouchure de la rivière Flora et sur la suite de caps et de falaises rocheuses qui s’estompe loin au sud dans la brume de chaleur. Val-Andre-embouchure-de-la-Fiora-depuis-la-Guette
Val-André : embouchure de la Flora depuis la Guette

Val-Andre-Monique-dans-la-Guette
Val-André : Monique dans la Guette

Jean-Paul devant la rivière Flora près de la Guette
Jean-Paul devant la rivière Flora près de la Guette

Val-Andre-embouchure-de-la-Flora
Val-André : embouchure de la Flora
Val-Andre-anse-du-Pisso
Val-André : anse du Pisso

Val-André : Monique devant la plage
Val-André : Monique au retour sur la plage

Poursuite de la Côte d’Armor vers Erquy où la route débouche sur l’immense plage de Caroual, elle aussi bien fréquentée par des baigneurs venus profiter de la fraîcheur de l’océan.

Erquy-plage-ouest
Erquy : vers l'ouest, la plage de Caroual

Mais sur le haut du belvédère, qu'on se tourne vers l'ouest ou vers l'est, il fait encore très chaud (32°C). Nous repartons donc, nous rappelant les froidures du proche Cap Fréhel lors de notre premier tour de Bretagne, lorsque vent et embruns nous avaient fait abandonner notre premier périple breton... Plage et cap
                d'Erquy
Erquy : la plage est en direction du cap d'Erquy

Petit tour ensuite à travers la lande dénudée jusqu’au Cap d’Erquy, un parc naturel protégé.

Cap d'Erquy
Cap d'Erquy
Cap d'Erquy
Cap d'Erquy

Je ne fais qu’aller admirer rapidement la vue dégagée sur la côte et les plages, retournant bien vite me mettre à l’ombre dans l’Aigle. Cap d'Erquy
Cap d'Erquy

Plage des Sables d,or, au fond le Cap Fréhel
Baie des Sables d'Or, au fond le Cap Fréhel

Assommés par la chaleur, nous cherchons un point de chute ombragé pour manger un peu à l’abri de cette insupportable canicule... en vain. Nous poursuivons la route touristique qui longe la baie des Sables d’Or...

puis grimpe sur les falaises du Cap Fréhel. Le moindre emplacement sur les bas-côtés est occupé par des voitures et par un grand nombre de camping-cars de toutes marques, nationalités et grandeurs. En vue du Cap
                Fréhel
En vue du Cap Fréhel

Monique au retour de son téléphone...
Monique au retour de son téléphone...

Devant l’affluence et la chaleur qui se poursuit, nous déclarons forfait et décidons de mettre un terme à notre tour de Bretagne. Un coup de fil à Annie nous confirme l’absence de Jean-François que nous aurions bien aimé rencontrer dans sa nouvelle maison de Lancieux, près de Dinard.

Nous rattrapons donc la route la plus rapide pour la Normandie qui nous fait bientôt franchir le barrage de l’usine marémotrice sur la Rance puis rejoint la 4 voies à Pontorson et enfin la nouvelle autoroute A 84 (gratuite pour l’instant !) qui coupe à travers les hauts et les bas du pays virois.

Notre Aigle se montre bien vite poussif face aux longues pentes destinées davantage aux moteurs diesel HDI des véhicules actuels qu’à nos pauvres 75 CV essence d’un autre âge (1982). Si l’on ajoute l’absence de climatisation, de direction assistée, de verrouillages centralisé des portes, les grincements presque continuels de la suspension, le bruit élevé du moteur, sa consommation (16 litres d'essence aux 100 km) et la vétusté des garnitures de tissu, on comprend bien vite qu’on est au volant d’une antiquité unique et exceptionnelle ! Nous réussissons d’ailleurs l’exploit assez rare de ne doubler aucune voiture sur les presque 200 km de l’autoroute, alors que les camions et les voitures (même une vétuste 2 CV Citroën !) nous dépassent continuellement sur notre gauche…

Enfin, après 2 heures de peine et de misère, à une moyenne de 78 km/h (sur autoroute !), nous arrivons à Caen que nous contournons pour gagner directement Hermanville et la mer. Arrêt chez Gilles qui nous invite à souper avec sa petite famille rassemblée pour le prochain mariage de Sophie. La soirée agréable se passe un peu au neutre pour moi que l’Actifed administré par mon pharmacien de frère a amorti, tout en éliminant efficacement tous les symptômes de rhume. Vers 23:00 nous gagnons enfin la Brèche d’Hermanville pour nous endormir au bord de la plage, enfin dans la fraîcheur.


Mardi 12 août 2003 : HERMANVILLE et CAEN

Monique-sur-la-plage-de-Colleville
Monique sur la plage de Colleville
Lever tard réveillés par la chaleur du soleil, déjeuner devant la mer puis quelques courses au Carrefour Côte de Nacre en entrant à Caen. Nous sommes chez Maman vers 14:00 pour prendre un peu de repos et échanger avec elle. J’effectue quelques petits bricolages dans l’appartement, nous préparons le souper avant de descendre en ville pour trouver un improbable chapeau de cérémonie destiné à Monique. Souper avec Maman et enfin coucher en vue de la plage sur une ruelle parallèle à La Brèche.

Du mercredi 13 août au mardi 19 août : CAEN et HERMANVILLE


Hermanville : Monique et Anne-Cécile décorent le
                  chapeau dans l'Aigle
Hermanville : avec Anne-Cécile, Monique décore son chapeau dans l'Aigle

Semaine toute entière consacrée à la préparation et aux festivités entourant le mariage de Sophie, comme ici la décoration du chapeau de Madame !

Louise et Marie demoiselles d'honneur se préparent
                dans l'Aigle
Louise et Marie, demoiselles d'honneur, se préparent dans l'Aigle
Hermanville-Samuel-et-Sophie-sortent-de-la-Mairie
Samuel et Sophie sortent de la Mairie d'Hermanville


9- d'HERMANVILLE au Col de PAVEZIN



Mercredi 20 août 2003 : d’HERMANVILLE à MORÉE/LOIR (277 km)
Départ à 10:00 de notre stationnement dans un lotissement près de La Brèche sous un ciel superbe.
Monique devant la plage de Colleville
Monique devant la plage de Colleville

Après achat de pain et d’essence à l’Intermarché de Colleville, nous allons déjeuner devant la plage...

Colleville-la-plage-vers-l'ouest
Colleville : la plage vers l'ouest
Collevllle-la-plage-vers-l'est
La plage de Colleville vers l'est

Monique et Gilles dans sa pharmacie d'Hermanville
Monique et Gilles dans sa pharmacie d'Hermanville
...avant d’embrasser Gilles dans sa pharmacie. Adieux jusqu’à l’année prochaine, tout en évoquant la perspective d’un éventuel voyage d’hiver au Québec avec Dominique…

Jean-Paul dans l'officine de Gilles
Jean-Paul dans l'officine de Gilles

Nous gagnons ensuite Caen où Maman et Guite achèvent leur repas. Nous nous joignons à elles pour le café puis Maman entraîne Monique dans l’exploration et l’éclaircissement de ses comptes. Vers 14:00 tout finit par se clarifier, les inquiétudes de Maman se dissipent, et nous la quittons pour saluer enfin Denis et Françoise dans leur appartement de Vaucelles. La préparation du mariage de Sophie les a beaucoup occupés et fatigués ces derniers temps, aussi l’idée de vacances d’automne en Crête leur sourit-elle beaucoup… Nous finissons par prendre la route du sud vers 16:00. Jean-Paul dans l'officine de Denis
Jean-Paul dans l'officine de Denis

Au pied du
              château de Falaise
Au pied du château de Falaise
Tour du château de Falaise, superbe sur son éperon; puis route rapide vers Argentan, Alençon…

Pique-nique dans le parc du château d’Ussé, près de Sées, et poursuite de la descente vers Le Mans puis Orléans. Arrêt 49 km avant la grande ville, sur la place du village de Morée, à la nuit tombante. Piquenique dans
              le parc du château d'Ussé
Piquenique dans le parc du château d'Ussé


Jeudi 21 août 2003 : de MORÉE à ESPERCIEUX (437 km)

Lever tard malgré le bruit des camions, tracteurs et autres véhicules qui se sont mis à circuler dès 7:00… Nous décollons vers 10:30 après un autre téléphone décevant à St-Jorioz où Monique est tombée sur sa sœur aînée. Ciel bleu et température agréable (21°C) qui s’élève progressivement au cours de la journée. Nous continuons de suivre l’itinéraire tracé par le site web ViaMichelin, le plus court et le plus rapide pour rallier Lyon sans emprunter de péage. Il nous offre de grandes sections à quatre voies et sinon des routes en général rapides et assez droites qui évitent la plus souvent la traversée des villes. Une cinquantaine de kilomètres dans la plaine brûlée par la canicule nous mène à Orléans que nous contournons par le nord, avant la quatre voies rapide jusqu’à Chateauneuf/Loire.

Piquenique
              è l'ombre è Briare
Piquenique à l'ombre à Briare
Puis passe Gien pour enfin faire un arrêt prolongé à Briare où nous déjeunons sur un stationnement ombragé, devant l’écluse sur le canal.

Monique piquenique sous les arbres à Briare
Monique piquenique sous les arbres à Briare
Devant le
              canal de Briare
Devant le canal de Briare

Monique rêve devant les bateau sur le canal de
              Briare
Monique rêve devant les bateaux sur le canal de Briare
Briare-houseboat
Un bel houseboat amarré à Briare

Briare-pont-canal
Briare : le pont-canal
Monique rappelle alors sa mère qu'elle joint enfin, puis nous allons admirer l’étonnant pont-canal édifié par Eiffel en 1895 sur le canal latéral à la Loire,...

Entree-est-du-pont-canal-de-Briare
Entrée est du pont-canal de Briare
Briare : le
              pont-canal
Briare : le pont-canal

Briare-maison-du-Conducteur-des-Ponts=et=Chaussees
Briare : maison du Conducteur des Ponts et Chaussées
Briare-maison-du-Conducteur-des-Ponts=et=Chaussees
Briare : maison du Conducteur des Ponts et Chaussées

L'entrée
              du pont-canal de Briare et ses candélabres
L'entrée du pont-canal de Briare et ses candélabres
Jean-Paul
              devant l'enrée du pont canal de Briare
Jean-Paul devant le pont-canal de Briare (1890-1894)

Pont-canal-de-Briare-1890-1894
La Loire depuis le pont canal de Briare
La Loire en aval du pont canal de Briare

Pont-canal-de-Briare-vers-l-est
Pont-canal de Briare vers l'est
Pont-canal de Briare vers l'ouest
Pont-canal de Briare vers l'ouest

Briare-bateau-franchsissant-le-pont-canal
Briare : pénichette franchissant le pont-canal
Briare-bateau-franchsissant-le-pont-canal
Briare : pénichette franchissant le pont-canal

Candélabre
Pylone candélabre

Briare-pylone-bornant-le-pont-canal
Briare : pylône bornant le pont-canal
Briare : pylone-bornant-le-pont-canal
Briare : pylône bornant le pont-canal

Monique devant une chimère de Briare
Monique devant une chimère de Briare
Chimère décorant les-pylones du pont-canal de Briare
Briare : chimère

Structure portante du pont dessiné par Eiffel
Structure portante du pont dessiné par Eiffel
Briare-borne-du-pont-canal
Briare : borne du pont-canal

La
              Loire sous le pont canal de Briare
La Loire sous le pont-canal de Briare
Briare-l'ancien-canal-Henri-IV-depuis-le-pont-canal
Briare : l'ancien canal Henri-IV depuis le pont-canal

...avant d’aller visiter un house-boat sur sa base de départ dans le port fluvial. La disposition des pièces et l’organisation générale du bateau ne nous emballent guère mais notre idée de partir au moins quelques jours en croisière l’an prochain en sort renforcée. Port de plaisance de Briare
 Port de plaisance de Briare

Bassin
              du port de plaisance de Briare
Bassin du port de plaisance de Briare
Passerelle dans le port de plaisance de Briare
Passerelle dans le port de plaisance de Briare

Route plein sud ensuite en longeant de loin la vallée de la Loire. Quelques courses et un plein d’essence dans un magasin Auchan à Cosne/Loire nous laissent une piètre opinion de cette chaîne car nous n’y trouvons quasiment rien de ce que nous cherchions. Carrefour ou SuperU garderont notre préférence. Poursuite vers le sud dans un maximum de chaleur (29°C). Nous passons Pouilly/Loire et ses vignobles puis La Charité/Loire, Nevers. La N 7 nous entraîne alors vers St-Pierre-le-Moûtier.

Petit détour vers Villeneuve-sur-Allier pour aller se dégourdir devant les douves, les tours de brique et la superbe grange aux dîmes en colombage du château du Riau. Tours et douves du château du Riau
Tours et douves du château du Riau

Tour
                du château de Riou
Tour du château du Riau
Château du Riau au coucher du soleil
Château du Riau au coucher du soleil

Porte médiévale du château de Riou
Porte médiévale du château du Riau (XVème)
Chateau-du-Riau-logis=XVIIe
Château du Riau : le logis seigneurial du XVIIème côté cour

Chateau du Riau : façade arrière du logis XVIIe
Château du Riau : façade arrière du logis XVIIème côté jardin

Grange-aux-dimes-du-chateau-du-Riau
Grange aux dîmes du château du Riau (1584)

Grange aux dîmes (1584)
Château du Riau : la grange aux dîmes (1584)
Grange aux dîmes (1584) : motifs dans la brique
Grange aux dîmes (1584) : motifs dans la brique

Dans le soleil déclinant nous contournons Moulins, rejoignons Lapalisse dont les rues étroites et noirâtres attendent toujours leur déviation. La route devient ensuite beaucoup plus accidentée jusqu’à Roanne franchi après le coucher du soleil. Nous quittons alors la route connue menant à Lyon pour prendre plein sud celle de Saint-Étienne (N 82) et allons bivouaquer une vingtaine de kilomètres plus loin dans la nuit devant le prieuré du village d’Espercieux-St-Paul, sur une vaste place près de la mairie. Souper et coucher à 23:30.



Vendredi 22 août 2003 : d’ESPERCIEUX au col de PAVEZIN (135 km)
L'Aigle
                au bivouac à Espercieux
L'Aigle au bivouac à Espercieux
Nuit des plus paisibles et grand soleil sur fond de ciel bleu au réveil.

Après un petit tour du prieuré (fermé), départ vers le sud en direction de Saint-Étienne. Clocher du prieuré d'Espercieux
Clocher du prieuré d'Espercieux

Nous continuons de suivre la N 82 entrecoupée de sections à 4 voies. Traversée de Saint-Étienne par l’autoroute, avant d’attaquer la rude montée du Col de la République. Parvenu en haut du col qui ne nous offre malheureusement pas le point de vue espéré, nous hésitons sur la suite de notre itinéraire et finissons par renoncer à notre balade dans les Alpes du Sud, trop éloignées et trop denses (d’après le Guide Vert consulté) pour les trois jours qui nous restent. Nous nous contenterons donc d’un circuit le long du Rhône au sud-ouest de Lyon en privilégiant les hauteurs pour fuir la chaleur en autant que possible.

En route donc vers le Parc Régional du Pilat dont nous gravissons progressivement les pentes pour un premier arrêt photo au Col de Banchet.

L'Aigle dans le col du Banchet
 L'Aigle dans le col du Banchet
Parc régional du Pilat
Parc régional du Pilat

Les longues rampes et les épingles à cheveux nous hissent ensuite dans des paysages de petit montagne...

Épilobe
L'Aigle dans les fleurs

Panorama Col
                du Banchet.
Panorama Col du Banchet

...jusqu'à une vaste esplanade dans un virage au pied du Col de l’Oeillon où nous pique-niquons devant un superbe panorama sur la vallée du Rhône à l’est.

Panorama depuis notre pique-nique au col de l'Oeillon
Panorama depuis notre pique-nique au col de l'Oeillon

La
              plaine du Rhône depuis le col de l'Oeillon
La plaine du Rhône depuis le col de l'Oeillon
Grimpant ensuite jusqu’à la table d’orientation du Crêt de l’Oeillon, je laisse Monique dormir dans l’Aigle pendant que je fais le tour du relais de télédiffusion sur un sentier malaisé pour gagner le belvédère. Vue magnifique à 300°, quelques cimes des Alpes se devinent même à l’horizon, au dessus de la brume de chaleur et de pollution bleutée qui surmonte l’agglomération lyonnaise.

Nous redescendons vers le Rhône jusqu’à Pelussin mais la température grimpe très vite à 29°C… Je décide alors de remonter dans le massif jusqu’à la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez. Monique exténuée s’allonge dans l’Aigle pour une longue sieste, tandis que je m’installe à lire sous les arbres du vallon « La perle et le croissant » de Dominique Fernandez prêté par Maman. Chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez
Chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez

Jardins potagers de la chartreuse de
              Ste-Croix-en-Jarez
Jardins potagers de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez
Vers 19:00, souper puis visite de l’ancienne chartreuse dans laquelle se sont installés les gens du village au départ des moines lors de la Révolution française.

Porte de
              la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez
Porte de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez
Porche de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez :
              tunnel d'accès à la première cour
Porche de la chartreuse de Ste-Croix-en-Jarez : tunnel d'accès à la première cour

Les bâtiments commencent à être restaurés mais il reste encore beaucoup à faire… Chartreuse de Ste-Croix-Jarez : dans la cour
Chartreuse de Ste-Croix-Jarez : dans la cour

Ste-Croix-Jarez : ruelle accédant à la place centrale
              de la charteuse
Ste-Croix-Jarez : ruelle accédant à la place centrale de la charteuse
Ste-Croix-Jarez : place centrale de la charteuse
Ste-Croix-Jarez : place centrale de la charteuse

Bivouac
              au Col de Pavezin
Bivouac au Col de Pavezin
 
Au crépuscule nous remontons au col de Pavezin pour dormir à la fraîche, à 651 m d’altitude. Bivouac sur une vaste esplanade destinée aux forestiers.



10. de PAVEZIN à OUTREMONT


Samedi 23 août 2003 : de PAVEZIN à SAINTE FOY (109 Km)
Nuit nettement plus fraîche grâce à l’altitude. Une brève descente nous ramène au village de Sainte-Croix-en-Javez dont nous longeons les murs extérieurs.
Ste-Croix-Jarez le vilage 
Ste-Croix-Jarez


St-André-la-Côte
St-André-la-Côte
Sous un beau ciel clair nous prenons la direction du Signal Saint-André en parcourant les Monts du Lyonnais. Nous nous attardons au passage à faire le tour du pittoresque village de Saint-André-la-Côte, niché sur un balcon au dessus de la vallée du Rhône.

St-André-la-Cote l'aigle devant l'église
L'Aigle à l'ombre (!) devant l'église de Saint-André-la-Côte
St-André-la-Côte : blason sur l'église
St-André-la-Côte : blason sur l'église

St-André-la-Côte : l'église dans le verger
St-André-la-Côte : l'église dans le verger
Une rue
              de St-André-la-Côte
Une rue de St-André-la-Côte

Vue sur
              St-André-la-Côte
St-André-la-Côte : vue sur la campagne
St-André-la-Côte : vue en direction de Lyon
St-André-la-Côte : vue en direction de Lyon

Depuis l'ancien chemin de ronde, vue étendue sur la vallée et les immeubles blanchâtre de l'agglomération lyonnaise que l'on devine derrière la brume bleutée de pollution.

Une rue
              typique de St-André-la-Côte
Une rue typique de St-André-la-Côte
Église
              de Saint-André-la-Côte
Église de Saint-André-la-Côte

En arrivant au pied du signal je monte seul jusqu’aux vestiges de la borne marquant l’endroit d’où le géographe du roi Louis XV a dressé la première carte de la région.

Le
              sentier menant au Signal St-André
Le sentier menant au Signal St-André
Le chemin creux menant au Signal St-André
Le chemin creux menant au Signal St-André

Au bout du petit chemin serpentant dans le sous-bois surchauffé s’offre un vaste panorama sur la vallée du Rhône et sur Lyon au loin.


Panoramique au Signal-St-André
Panoramique vers Lyon au Signal-St-André

Signal-St-André : vue sur- Lyon et Fourvière
Signal-St-André : vue sur- Lyon et Fourvière
Vue sur Lyon depuis le Signal St-André
Vue sur Lyon depuis le Signal St-André

Avec le téléobjectif on devine la colline de Fourvière et sa basilique, ainsi que les autres quartiers périphériques de la grande ville.

Signal-St-André : vue sur le Rhône
Signal-St-André : vue sur Lyon
Signal-St-André : vue sur la vallée du Rhône
Signal-St-André : vue sur la vallée du Rhône


Mts-du-Lyonnais-Aigle-sur-route
Monts du Lyonnais : l'Aigle sur la petite route
Hameau
              dans les monts du Lyonnais
Hameau dans les Monts du Lyonnais

En continuant à parcourir les Monts du Lyonnais vers le nord nous arrêtons brièvement au château de Saint-Bonnet-le-Froid...
Chateau-de-St-Bonnet-le-Froid
Château de St-Bonnet-le-Froid

Vallée
              de la Brévenne
Vallée de la Brévenne
...pour admirer la vue sur la vallée de la Brevenne.

Village dans la vallée de la Brévenne
Village dans la vallée de la Brévenne

Puis nous grimpons jusqu’au Col de la Luère où il nous est impossible de découvrir le chemin menant au belvédère apparemment perdu dans les arbres. Nous redescendons alors progressivement vers la plaine de Lyon où nous retrouvons la grosse chaleur en entrant en ville.

En fin d’après-midi nous allons stationner l’Aigle devant le garage à Sainte-Foy après être passé à Carrefour faire le plein d’essence (1 jerrycan à la fois, l’accès aux pompes nous étant interdit par une barre de hauteur de 2 m !) et quelques courses d’épicerie pour notre départ mardi prochain. Souper dehors sur la table accrochée au flanc de l’Aigle, puis début de la confection des valises et de la mise en ordre du camion après ce mois de vadrouille. Il fait toujours très chaud passé 22:00 et nous nous endormons avec difficulté dans la nuit moite.


Dimanche 24 août 2003 : de SAINTE-FOY à SAINT-SULPICE (près Chambéry) (189 Km)

Lever tard. Suite du rangement, nettoyage et petits bricolages nous occupent jusqu’en milieu d’après-midi. Monique rejoint par téléphone sa mère à St-Jorioz. Elle aimerait bien nous revoir et nous embrasser avant notre départ pour Montréal. Nous décidons alors de faire l’aller-retour vers Annecy pour passer un moment avec elle durant la soirée d’anniversaire qu’elle offre à ses frères et sœurs et à quelques amis au château de Couty.
Route rapide par l’autoroute mais nous mettons quand même 2 heures pour franchir les 150 Km qui séparent les 2 maisons. En abordant le Massif des Bauges depuis l'autoroute
En abordant le Massif des Bauges

Joyeux échanges avec tous et adieux un peu émus à Jehanne que nous ne reverrons pas avant l’été prochain. En quittant Rumilly vers 21:00, nous décidons d’aller dormir en altitude pour trouver un peu de fraîcheur et de rentrer ensuite à Lyon par le chemin des écoliers.

Bivouac à
              St-Sulpice
Bivouac à St-Sulpice
Laissant la grande route à Chambéry dans la nuit pour emprunter l’itinéraire étroit et montueux du Col de l’Épine, nous grimpons jusqu’au petit stationnement de l’école du village de Saint-Sulpice où nous nous installons vers 22:00, bien au dessus de la vallée illuminée.


Lundi 25 août 2003 : de SAINT-SULPICE à SAINTE-FOY (140 Km)

Au réveil, vue superbe sur la vallée de Chambéry et les montagnes alentours.
Nous continuons à escalader la petite route rustique étroite et abrupte qui grimpe jusqu’aux 987 m du col de l’Épine. L’Aigle a retrouvé toute une vigueur - bien relative ! – suite au changement des bougies effectué hier après-midi. L'Aigle sur la petite route grimpant vers le Col de
                l'Épine
L'Aigle sur la petite route grimpant vers le Col de l'Épine

Aiguebelette : Jean-Paul sur le belvédère des
                deltaplanes
Aiguebelette : Jean-Paul sur le belvédère des deltaplanes
Du haut d’un belvédère aménagé en piste d’envol pour deltaplane, en bordure d’une route forestière serpentant au flanc du Mont du Chat...

...la vue plonge sur les prairies émaillées de hameaux aux toits de tuiles brunes et sur les eaux bleutées du Lac d’Aiguebelette. Depuis le Col de l'Épine, hameaux dans la vallée
Depuis le Col de l'Épine, hameaux dans la vallée

L'Aigle devant
        le belvédère du Col de l'Épine
L'Aigle devant le belvédère du Col de l'Épine

Monique au belvédère du col de Blanchet
Monique au belvédère du col de Blanchet
Vue sur le
              Lac d'Aiguebelette depuis la D916
Vue sur le Lac d'Aiguebelette depuis la D916

Sur la
              petite D36 descendant du Col du Blanchet
Sur la petite D36 descendant du Col du Blanchet
La route descend rapidement jusqu’à Novalaise où nous admirons quelques vieilles maisons savoyardes, plus ou moins en cours de restauration. Tour du lac bordé de plusieurs plages dont l’accès, non content d’être payant, est de plus limité par des barres de hauteur… Nous grimpons donc vers le Col du Blanchet où nous renonçons à faire la grande balade de 4 heures dans la forêt et redescendons la petite route sinueuse aux couleurs d'automne, à flanc de falaise.

En allant vers Rochefort, autres vues superbes sur les falaises calcaires abruptes qui inspireraient certainement nos enfants passionnés d’escalade. L'Aigle
              sur la falaise du col du Blanchet
L'Aigle sur la falaise du col du Blanchet

Falaises
                des Bauges près de Rochefort
Falaises des Bauges près de Rochefort
Falaises des Bauges
Falaises des Bauges

Vallée au
              pied des falaises des Bauges à Rochefort
Vallée au pied des falaises des Bauges à Rochefort
Les
              Savoyardes se tiennent à l'ombre !
Les Savoyardes se tiennent à l'ombre !

Nous rattrapons enfin l’autoroute vers Aoste pour un retour rapide à Lyon.

Dernières courses à l’épicerie du coin, puis fin des préparatifs des bagages interrompus par le passage d’Anne, Christian et leurs trois garçons. À
                Sainte-Foy avec les Boillon
À Sainte-Foy avec les B.

En soirée j’achève de vider l’Aigle et de le préparer pour l’hivernage lorsque René-Pierre, Jocelyne et leurs deux filles Perrine et Julie arrivent d’Annecy. Discussion, embrassades et adieux jusqu’à l’an prochain. René-Pierre en profite pour emmener l’Aigle hiberner sur son terrain à Fareins. C’est décidemment la fin des vacances…

Coucher dans la chambre à l’étage sur un matelas posé à terre toutes fenêtres ouvertes. Demain matin, taxi plus bus jusqu’à l’aéroport de Lyon St-Exupéry, puis envolée pour Montréal.

Ste-Foy mardi 26 août : Monique attend le taxi qui
              doit nous emmener à l'aéroport de Satolas
Ste-Foy mardi 26 août : Monique attend le taxi
qui doit nous emmener à l'aéroport de Satolas

Outremont-retour-a-la-maison
Outremont : nous retrouvons notre maison en fin d'été

Outremont le 3 septembre 2003.




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