Achat à l'automne 1998 d'un Ford Econoline, finition Club
Wagon, modèle 1992, 148 000 km, 10 995 $CA.
Première étape : poser l'entrée électrique dans l'aile
arrière pour pouvoir chauffer et éclairer l'intérieur durant
l'hiver...
Fabrication du faux plancher arrière et de la soute, isolation des parois vitrées à l'arrière par encastrement de panneaux de polyuréthane d'1/2 pouce (12 mm). |
Isolation du plancher devant la dînette/lit à l'avant entre les tasseaux supportant le contreplaqué de 10 mm : 12 mm de polyuréthane et 12 mm de feutre insonorisant |
Au printemps 99, commande et pose du toit rehaussé en fibre de verre sur mesure. Fabrication professionnelle, peinture à compléter plus tard par nous-même. L'artisan est parti d'un modèle standard, plus bas, dont il avait le moule, et l'a élargi et rehaussé pour répondre à mes spécifications. Le résultat m'a d'abord déconcerté car moins large que prévu. Le lit haut planifié à l'avant manquait de longueur (seulement 1,65 m !) et m'obligeait à y dormir en diagonale (je mesure 1,75 m). En revanche la hauteur était confortable et nous a permis de réaliser correctement le projet dans le reste du véhicule. |
L'intérieur du toit
surélevé, brut en fibre de verre et
résine, vu vers l'arrière
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L'intérieur du toit brut en fibre et résine, vu vers l'avant. |
À l'automne 99, le toit est garni de tasseaux 2 x 5 cm sur lesquelles s'accrocheront séparations et mobilier. Jean-Paul réfléchit aux options possibles à l'avant et au niveau dînette dont les 2 banquettes sont en place. |
Monique essaie des maquettes en cartons grossièrement agrafés sur d'autres tasseaux, provisoires ceux-là, pour évaluer volumes utiles et espaces disponibles à l'arrière : zone douche/lavabo/cuisine. |
Jean-Paul au centre de la douche, devant
la future armoire de toilette,
étroite en haut pour les petits flacons, plus
profonde en bas pour le reste des effets à y caser.
En novembre 99 les plan sont arrêtés, on peut maintenant découper les 4 ouvertures dans la rehausse et poser les 2 fenêtres percées dans le côté droit et à l'arrière du toit. |
Découpe de la fenêtre latérale au-dessus de la porte à glissière à l'aide d'un gabarit |
Le toit a été bien isolé par 4 cm d'uréthane giclé à araser le long des tasseaux. À l'avant, l'espace du grand panneau de toit central encore à construire a été réservé. |
Le lanterneau motorisé Fan-Tastic est déjà installé à l'arrière dans son cadre. |
Le lit haut avant et la lingère au-dessus de la dînette |
Au printemps
2000 commence la pose du recouvrement de finition
en contreplaqué de 4 mm vissé dans les tasseaux
entre lesquels a été giclé l'uréthane. Ensuite
construction des premières séparations des
placards (ici la lingère et le vide-poches au
dessus de la dînette), en arrière l'espace du lit
haut surmontant la cabine de conduite.
Le panneau de toit ouvrant de 60 x 60 cm a été construit de toutes pièces au chaud dans l'atelier à partir d'un panneau de Lexan transparent et de cornières d'aluminium données à souder. Il a été scellé dans le plafond dès les premiers beaux jours. |
Conception et réalisation du panneau de toit ouvrant
Le toit de l'Aigle était équipé d'origine d'un panneau de pont nautique en Plexiglas apportant une grande clarté à la dînette et au centre de l'habitacle tout en offrant un accès aisé au toit. Cet accessoire rarissime sur un camping-car en 1983 a depuis été popularisé par des manufacturiers allemands comme Heiki. Le coût de cet accessoire en Europe m'apparaissait prohibitif, et la qualité de ce qu'on me proposait en Amérique était épouvantable. Je me suis donc mis sur mon ordi pour en dessiner un qui réponde à mes critères : grande dimension (60 cm x 60 cm), rigidité et donc absence de vibrations, solidité et sécurité, économie de construction, facilité de pose et d'entretien.
Fabrication un peu grossière à l'extérieur... |
...mais finition impeccable à l'intérieur |
5 ans plus tard, l'étanchéité est parfaite et le silence
complet lors des déplacements. Prix de revient : 110 $CA, soit
approximativement 70 Euros. Qui dit mieux...?
Un coin
cuisine/douche qui commence à prendre sa forme
définitive... À droite* la toilette escamotable
sous le comptoir, en arrière les blocs tiroirs
(côté droit) et les deux tablettes de rangement
(côté gauche), à gauche* l'évier/lavabo et le
réchaud au gaz. Au-dessus les petits placards
destinés aux provisions de cuisine.
NB. Gauche et droite sont définis par rapport au sens de la marche (comme babord et tribord...) |
Tous ces «
meubles » offrent des rangements amplement
suffisants, semble estimer la future maîtresse
de maison !
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Vers l'arrière, la cuisine; au centre le réceptacle de la douche |
En
regardant vers l'arrière depuis la dînette
centrale, l'espace de la cuisine/douche recouvert
d'une dalle de caoutchouc étanche (Mondo) et
entouré par les comptoirs. À droite, la penderie
et le W-C escamotable, à gauche la paillasse de la
cuisinette (réchaud et évier) sous laquelle est
encastré le réfrigérateur à compression de 70 l
Indel.
Deux
puissants haut-parleurs à trois voies Alpine sont
encastrés dans les meubles à droite et à gauche;
les volumes intérieurs servent de baffles et leur
confèrent une excellente sonorité.
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En face de
la future dînette largement éclairée par les fenêtres latérales et le
panneau de toit central, dominée par la lingère à
2 compartiments...
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Monique
achève de coller le tapis mural dans la penderie
dont on a enlevé le panneau latéral. Sa porte dans laquelle est encastrée
un haut-parleur donne sur l'avant. Au-dessus ont
pris place un vide-poche fort pratique, 2 petits
placards à abattants et la centrale électrique
(voir photo plus bas).
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En juin 2000, la silhouette très surélevée caractéristique du Guépard dont s'achèvent les aménagement intérieurs, incitant à rêver à un prochain départ... vers Terre-Neuve ! |
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Pendant que Monique vernit soigneusement toutes les garnitures de chêne doré devant recouvrir les angles des meubles... |
...Jean-Paul procède aux tests d'étanchéité du grand réservoir d'eau froide de 140 litres qui va prendre place sous la banquette arrière de la dînette |
Plusieurs raisons m'ont amené à construire moi-même les jauges des réservoirs du Guépard :
Les fournitures :
Face arrière du circuit |
Face avant du circuit |
Une fois les pièces assemblées sur la plaquette, la façade de la centrale a été percée (gabarit) au niveau de chaque LED et l'épaisseur réduite de façon à faire affleurer les têtes des LED et le bouton du contacteur (voir façade avant de la centrale infra).
Restent à fixer les sondes sur les réservoirs. Des vis à métal en inox sont enfoncées à force à travers la paroi sur les réservoirs en polyéthylène, des cosses rondes assurant la connexion du câble à 8 brins (6 pour les contacts des différents niveaux, 1 pour la sonde de référence en bas du réservoir).
Pour les réservoirs en acier inox (chauffe-eau et eaux noires), il a semblé préférable de ne pas percer les parois mais de construire des capteurs de jauges plongeants avec 7 tiges d'acier inoxydable de 4 mm, de différentes longueurs, vissées par leur extrémité supérieure filetée dans la trappe de visite. Le schéma de construction de ces appareils m'a été inspiré par Jean-François COLLINS et Bernard SHANDELER à l'adresse : http://www.campingcar-amateur.com/pagsite/banqcharg/jauges.zip. Qu'ils en soient remerciés.
L'étanchéité est renforcée par de la colle de
plombier "Plumber Goop" qui noie les têtes de vis et les
boulons (à l'intérieur du bouchon) et empêche leur dévissage à
l'extérieur.
Monique mesure au plus juste le plateau contourné du comptoir arrière pour confectionner le gabarit... |
...qui permettra de tailler le Formica au plus près. |
La centrale électrique
Elle a été entièrement construite par mes soins, en visant l'utilisation maximale de composants standards offerts dans les magasins de bricolage du coin (Réno Dépôt à Montréal, équivalent du Castorama français). Résultat : elle répond à des normes de sécurité élevées, est parfaitement adaptée au matériel embarqué, reste aisément réparable, s'intègre à l'esthétique intérieure du fourgon, tout en coûtant fort peu. Elle comprend une section 120 V alternatif et une section 12 V continu, séparées par un ensemble de jauges et de contrôles.
Les appareils électriques en 120 V (dont la prise de courant sur la centrale) sont protégés par l'interrupteur disjoncteur 120 Volts/15 Ampères, marche/arrêt qui fait office de sectionneur unipolaire du réseau 120 V. Le disjoncteur détecteur de fuite à la terre de la prise protège ensuite celle-ci d’une mise à la masse accidentelle ainsi que les autres applications 120 V qui sont branchées en série sur elle via quatre interrupteurs à voyant lumineux. Ceux-ci commandent le transformateur/chargeur 120 V/12 V, le chauffe-moteur, la chaufferette électrique d'appoint et la prise accessoire 120 V arrière située au dessus de la soute.
Le transformateur/chargeur automatique de 12
A/h, installé dans la soute, assure l'alimentation des
utilisations 12 Volts et la recharge des batteries par
transformation du 120 V lorsque le véhicule est branché sur le
secteur au moyen de la prise extérieure située à l’arrière
droit du fourgon (allumage de la LED verte sur la prise de
courant du tableau). Un dispositif automatique interrompt
cette charge lorsque les batteries sont complètement
rechargées (15,1 V = allumage du voyant vert sur le chargeur)
et, au seuil de 12,9 V, remet en marche le chargeur. Les
batteries sont également rechargées par l'intermédiaire de
l'alternateur du moteur lorsque celui-ci fonctionne.
L'installation d'un panneau solaire de 75 A a également été
envisagée mais s'est jusqu'ici avérée inutile sur le Guépard,
compte tenu de la puissance de l'alternateur de l'Econoline.
Il a été installé par la suite, essentiellement pour maintenir
la charge de la batterie lorsque le Guépard reste stationné
derrière la maison pour de longues périodes
Les appareils électriques 12 Volts du fourgon sont reliés à la centrale par 7 disjoncteurs magnéto-thermiques marche/arrêt qui commandent et assurent la protection des pompes d'eau froide et d'eau chaude, des éclairages, du ventilateur Fantastic/turbine des W.-C., du chauffage et du réfrigérateur. La prise 12 Volts C.C./allume-cigares sur la centrale est protégée par le disjoncteur accessoire.
La façade en contre-plaqué de 4 mm recouvert de laminé est fixée sur la base du cadre par une charnière à piano permettant de la faire basculer et donnant ainsi un accès facile aux connections. Celles-ci ont été réalisées à l'aide de barrettes de "dominos" à vis et de cosses de type automobile ; chaque appareil peut ainsi être débranché facilement en cas d'incident. | Intérieur de la centrale électrique, façade abaissée |
Façade de la centrale électrique : 120V à gauche, jauges à eau au centre, 12V à droite |
Comme le transformateur/chargeur est placé dans la soute arrière au dessus de la batterie, la centrale ne dégage pas de chaleur et n'a donc pas besoin d'aération. Cela a aussi permis de réduire sa profondeur au minimum (12 cm) et de la placer au niveau des yeux, sous le toit, là où la largeur de l'habitacle est la plus faible et la moins utilisable. |
Jean-Paul connecte les circuits
des pompes sur la centrale électrique. L'espace est
mesuré, mais reste accessible...
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Sous la cuvette
des W-C escamotable (Gesnet) insérée dans la paroi
droite de l'espace douche/cuisine, à l'arrière du
fourgon, on a installé le réservoir d'eaux noires,
d’une capacité de 40 litres. Il se trouve sous le
faux plancher près du réservoir d'eau chaude, ce qui
le rend hors gel. (Ce modèle Gesnet, très pratique, n'est semble-t-il plus fabriqué ni distribué. Si vous en découvrez en vente quelque part, faites-le moi savoir...).
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Le
conduit d'évacuation extérieur du réservoir en inox
est cependant susceptible de geler par temps froid. On
a donc placé ce
réservoir au dessus du plancher tôlé
et isolé. Il est équipé de sa propre vanne dont
la poignée de vidange dépasse dans la paroi droite du
coffre à bagages.
Lassé de l'inefficacité des produits soi-disant "désodorisants" à verser dans la toilette, incommodé par leur odeur âcre et inquiété par leur toxicité pour l'environnement, j'ai construit sur les réservoirs d'eaux noires (type "marine") de mes deux fourgons des systèmes équivalents au système SOG (bien trop cher à mon avis).
Dans le Guépard, un petit ventilateur d'ordinateur (12
V, coût: une dizaine d'Euros, si non récupéré sur une
alimentation H.S.) inséré dans un boîtier aérodynamique
(2 goulots de bouteilles d'eau de Javel en plastique...)
est placé dans le compartiment abritant la cuvette des
W-C, à 25 cm au dessus du réservoir auquel il est relié
par un tuyau annelé souple de 2,5 cm de diamètre. Cette
turbine d'extraction crée une dépression dans le haut du
réservoir en question et dirige vers l'extérieur les gaz
de fermentation, donc les odeurs. Comme le ventilateur,
actionné par un contact sur le siège lorsqu'il est
baissé, ne se met en action que lorsqu'on utilise le
W-C, il consomme très peu. Lorsqu'on évacue les matières
de la cuvette dans le réservoir en ouvrant la vanne (ou
en pesant sur la pédale du W-C), la dépression empêche
les odeurs nauséabondes de se répandre dans l'habitacle.
La turbine dans le logement derrière la cuvette du W-C. À gauche le long de la paroi la tirette de la vanne de vidange du réservoir d'eaux noires qui se trouve sous ce plancher |
Elle se raccorde à la turbine qui se trouve au-dessus. À gauche le haut du niveau d'eaux noires |
Un tuyau annelé souple (Ø
2,5 cm, soit 1 pouce, à droite ci-dessus) serti à la
sortie de la turbine envoie l'air pollué sous le plancher
tôlé et sert d'évent au réservoir de façon permanente,
même lorsque la turbine ne fonctionne pas. Cela évite
toute surpression du réservoir due à la fermentation ou à
l'altitude.
Le séchage du linge de vaisselle ou de toilette peut devenir un problème pour la santé car des linges constamment humides favorisent l'apparition ou le développement de champignons (mycoses). En saison froide le problème s'accuse, faute d'aération suffisante de l'habitacle. De toute façon nous n'apprécions guère l'étalage de linges en train de sécher que l'on peut contempler dans certains camping-cars.
Lorsque
le lit est fermé, les deux tablettes accolés
retiennent et cachent en partie l'ensemble de la
literie des lits haut et bas (2 matelas longs de 165
et large 75 et 55 cm, épais de 10 cm, les 2
sur-matelas de mousse alvéolée et les 2 couettes des
lits haut et bas plus les deux oreillers). Un loquet placé à gauche tient les tablettes en position verticale. Le volet amovible en matériel isolant recouvert de tissu décoratif assorti (servant à masquer la vitre de la porte à glissière) recouvre le tout. |
Lorsqu'on
abaisse les 2 tablettes formant plancher de la moitié
arrière du lit, celui-ci prend sa pleine largeur en
empiétant sur l'espace de la dînette. On voit
clairement sur la photo l'ensemble de la literie
empilée : 2 matelas épais de 10 cm, l'un large de 55
cm, l'autre de 75 cm, les sur-matelas, les couettes et
les 2 oreillers). |
Le
coussin large de 55 cm en mousse se glisse au-dessus
du coussin fixe de 75 cm pour tenir compte de la
diminution de l'espace due à l'inclinaison du toit
vers l'avant. Épaisseur de chaque coussin : 10 cm,
fermeté maximale. Les housses en percale de coton
glissent facilement l'une sur l'autre pour placer les
2 matelas côte à côte et donner un lit large de 130
cm. |
Il ne reste plus
qu'à poser sur les 2 matelas juxtaposés le
sur-matelas de mousse alvéolée, et à placer la
couette et les oreillers sur le lit pour disposer
d'un couchage confortable dressé en 30 secondes.
À noter l'excellente aération du lit haut grâce à :
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Le circuit de Prestone est
contrôlé par 2 vannes situées sous la banquette
arrière, derrière les pompes, ainsi que par 2
autres vanne installées à l’entrée du chauffe-eau,
au fond du coffre à chaussures (sous la marche
menant à l’arrière), celles-ci facilement
accessibles. On peut ainsi interrompre la
circulation de Prestone et le chauffage du
réservoir d’eau chaude si désiré.
Pour remplir le réservoir ou compléter la
provision d’eau chaude, une électrovanne commandée
par un interrupteur placé sur la centrale
électrique met en communication le circuit d’eau
froide sous pression et le réservoir d’eau chaude.
Cette électrovanne, prévue initialement pour
alimenter un système d’arrosage de gazon
(Castorama), fonctionne normalement sur 24 V, mais
une tension de 12 V suffit à son déclenchement. Couper l’interrupteur
(extinction du voyant vert) une fois le plein
complété arrête le fonctionnement de
l’électrovanne et donc celui de la pompe. Celle-ci
débitant 12 l/minute, le remplissage du réservoir
de 60 l prend donc environ 5 minute lorsque
celui-ci est complètement vide.
Ce système de remplissage semi-automatique est également détaillé dans le |
À
l'arrière du coffre à chaussure, les 2 vannes
du circuit de Prestone et l'électrovanne
d'entrée d'eau froide.
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Face arrière du chauffe-eau calorifugé avec son niveau d'eau; à droite l'arrière du réservoir des eaux noires. |
On peut vérifier le niveau de ce
réservoir soit par lecture de la jauge à DEL sur la
centrale électrique, soit en observant le niveau
d'eau inséré sur la face arrière du réservoir
(accessible par la porte arrière droite du fourgon).
Une vanne de vidange (¼ de tour) installée juste en amont des pompes permet de vider le chauffe-eau sans utiliser la pompe. |
Insertion du
chauffe-eau/ réservoir d'eau chaude de 60
litres dans l'espace soigneusement isolé
aménagé sous le faux plancher arrière. |
Au centre le logement isolé du chauffe-eau; à gauche, on aperçoit la soute centrale de 250 litres et à droite l'extrémité arrière du réservoir du W-C (40 litres) en acier inoxydable. Au-dessus, l'accès arrière des placards sous comptoir de la cuisine. |
Ça rentre ! Un dernier emmaillotage du chauffe-eau en acier inoxydable avec de l'isolant Reflectix avant de le glisser définitivement dans son logement lui aussi garni d'isolant polyuréthane. |
Reste à connecter sous le plancher les réservoirs d'eaux grises et d'eaux noires au circuit d'évacuation, et la plomberie sera terminée ! |
L'arrière maintenant terminé et décoré. Les surfaces ont été recouverte de Formica uni, les angles bordés de chêne doré verni, le rideau de douche est encastré à droite. La table amovible de la dînette a pris place derrière le dossier de la banquette arrière. |
Petit déjeuner
dans un cadre agréable maintenant presque achevé sur
la dînette montée entre les deux
banquettes centrales. Un rideau sépare
l'habitacle de la cabine de conduite
pour plus de discrétion et pour
conserver la chaleur par temps froid.
Remarquer aussi le petit vide-poche qui
court sous la lingère, au dessus de la
fenêtre de la dînette. Les deux dossiers
des banquettes s'abaissent pour
constituer en s'aboutant avec les
assises un grand lit de 185 cm x 115 cm.
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Le soir à l'étape, Juliette achève sa toilette dans l'espace arrière. Le miroir acrylique constituant les portes de l'armoire de toilette à droite augmente de façon appréciable la sensation d'espace et l'éclairage du carré arrière. De son côté Jean-Paul semble avoir déjà commencé sa nuit dans le lit de la dînette dont la table, entreposée, sert de tête de lit. |
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L'espace est mesuré dans un fourgon. Il est toujours difficile de ranger bien à sa place tous ces petits accessoires dont on a plus ou moins besoin mais qu'on rage de ne pas retrouver dans le vrac d'une boite "Matériel divers" ou au fond d'un coffre plus ou moins accessible, surtout en situation d'urgence.
Il m'a donc paru utile et astucieux d'aménager les portes arrières ouvrantes en y installant des niches respectant les creux laissés par les renforts de tôle. Le "fond" (la tôle extérieure de la porte) a été tapissé d'un isolant réfléchissant (Isoradial ou Reflectix) puis recouvert par une feuille de laminé ajustée (flexible, imputrescible, lavable...).
J'ai découpé la garniture de plastique devant chaque creux et ai inséré en arrière de ces garnitures des boîtiers de contreplaqué, peints aux couleurs des garnitures intérieures, qui ont été vissés dans les renforts d'acier.
Habillage de la porte arrière gauche. |
Habillage de la porte arrière droite; entre les deux, le dos du meuble de cuisine avec ses tiroirs et ses tablettes, au dessous le soute à bagages, le chauffe-eau et le réservoir des eaux noires |
En été comme en hiver, le Guépard est toujours prêt à nous emmener en grand confort vers des cieux différents...
Bivouac à Terre Neuve à l'été 2000 |
Départ pour la Floride à l'hiver 2000 |