Depuis la Terrasse de Levis, Gabriel contemple Québec |
Le Chevalier Francois-Gaston de Levis (1719-1787) |
sable de la plage de l'anse
de Berthier, malgré la
chaleur qui nous fait rester
à l'ombre.
|
À l'ombre sur la plage de l'Anse de Berthier |
Montmagny : bivouac dans la Parc du Souvenir |
Nous roulerons sans autre arrêt dans la canicule jusqu’à gagner Montmagny où nous gagnons le parc central où se trouve la borne de recharge. Bivouac à proximité, sous les grands arbres qui nous assurent un minimum de fraîcheur. |
St-Roch-des-Aunaies : vue sur le village depuis le quai |
Pas d'arrêt à St-Roch-des-Aulnaies en passant devant le moulin et sa boulangerie visités l’an passé. Nous ne ferons qu’une courte pause sur le Quai, à la sortie du village, pour admirer l’estran découvert du fleuve et la silhouette pittoresque du village de l’autre côté d’une anse herbeuse. |
Cette grosse maison bourgeoise cossue du milieu XIXe est maintenant assez bien restaurée, mais les deux jeunes femmes habillées en costume d’époque, l’une jouant la fille du maître de céans et l’autre une servante, ont bien du mal à entrer dans leur personnage et à livrer une information complète, crédible et bien compréhensible… | St-Denis-de-la-Boutheillerie
: façade de la Maison-Chapais
|
Maison Chapais : tapissserie de la Bataille d'Austerlitz (miieu XIXe). |
Maison Chapais :
la cuisine du début XXe
|
Maison Chapais : glacière électrique GE (début XXe) |
Les meubles sont peu nombreux et les artefacts eux aussi rares et dispersés (cuisine), malgré quelques belles pièces comme le frigo GE de 1926 (jouissant encore de sa garantie centenaire !). |
Maison-Chapais :
entrée du jardin
Jardin de la
Maison Chapais : sculpture florale
|
Nous irons déjeuner à
Pointe-au-Père sur le grand stationnement aménagé sur
une pointe en arrière du sous-marin Onondaga que les 3
hommes visitent ensuite. |
Pointe-au Père : le phare et les rochers |
Pointe-au-Père : Hermione passe devant la maquette de l'épave de l'Empress of Ireland telle qu'elle git sur le fond du St-Laurent |
Pendant ce temps Juliette et Hermione vont faire le tour du musée consacré à l’Empress of Ireland qui coula à proximité en mai 1914. Ce fut la deuxième plus grande catastrophe maritime de l’époque après celle du Titanic en 1912. Voir le documentaire : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=-9ZLZ8hiA5Y |
La coque du Onondaga à Pointe-au-Père |
Gabriel monte à bord du Onondaga |
Nous parcourons (moi
pour la deuxième fois) l’étroit couloir encombré de
machines et d’équipements qui abritait les 77 hommes
d’équipage dans un environnement et une promiscuité des
plus inconfortables… |
Visite du Onondaga : Gabriel et Jean-Paul dans la salle de l'ingenieur |
Salle des moteurs diesel de l'Onondaga |
Entre la chambre des torpilles à l’arrière et celle de l’avant se succèdent les multiples instruments de contrôle du navire, les couchettes de l’équipage, la salle des machines envahie par deux énormes moteurs diesel qui alimentaient la longue rangée de batteries électriques de propulsion placées dans la coque en dessous, suivies des deux gros moteurs électriques à l’arrière. |
Poste de pilotage de l'Onondaga |
Gabriel et Mathieu aux périscopes de l'Onondaga |
Puis c’est la cuisine, la salles des maitres d’équipages, l’étroite cabine du commandant, la salle des radars et de navigation, l’infirmerie réduite à trois couchettes… Impressionnante, toute cette technologie à la fois réduite à l’essentiel, massive mais sophistiquée pour atteindre le maximum d’efficacité, sans aucun souci apparent d'esthétique… | Mathieu à la porte du compartiment avant de l'Onondaga |
Pointe-au-Père : bivouac près du Onondaga |
Retour ensuite au long stationnement gagné sur la mer près du sous-marin où sont parqués les roulottes et autres V.R. Nous y trouvons 2 petites places devant les rochers entassés au dessus de la mer. Dans cette variété de véhicules grands formats, les nôtres semblent vraiment parmi les plus petits… Fin d’après-midi tranquille à se reposer en jasant, avant de souper et d’admirer le coucher du soleil dans un ciel sans nuage. |
Auparavant nous nous
serons arrêtés quelques minutes à Ste-Flavie pour
contempler Le Grand Rassemblement, Une oeuvre du
sculpteur Marcel Gagnon consistant en poteaux de bois et
de béton plantés dans la grève. Probablement impressionnants dans le jeux des marées, mais un peu «plats» à sec sans l’animation de l’eau… |
Ste-Flavie : «Le Grand Rassemblement», au Centre d'Art Marcel-Gagnon, |
Sur la vaste
stationnement paysagé nous parvenons à laisser nos
véhicules à l’ombre de quelques gros arbres. Puis ce
sera une longue promenade en parcourant les chemins
tracés à travers les différents jardins superbement
fleuris qui se succèdent, heureusement presque toujours
ombragés. |
Métis: Jardins Elsie Reford |
Métis : Jardin Elsie Reford |
Les pentes d’un ruisseau sinueux ont été très habilement exploitées et sont noyées dans la verdure et les fleurs, les massifs et les arbustes aux teintes vives se succèdent, très colorés dans la végétation luxuriante. |
Notre tour s’achève dans l’Allée royale, dont le pavage parallèle à la façade de la Villa Estevan est abondamment garni d’une double bordure étagée débordante de touffes exubérantes en pleine floraison. | Jardins Elsie Reford : Juliette et Jean-Paul sur l'Allée Royale |
Dans l'opulente villa
construite par les Reford au début du XXe s., une
exposition retrace la vie et les réalisations de la
maitresse de maison, une femme décidée et entreprenante
qui, éduquée dans les traditions de la haute bourgeoisie
anglophone de Montréal, a milité pour la promotion des
femmes tant au plan politique que juridique. |
Dans les les Jardin Elsie Reford la Villa Estevan |
Métis, Jardin Elsie Reford : roses trémières le long de la maison |
Métis, Jardin Elsie Reford : roses trémières le long de la maison |
Je laisse mes compagnons s’installer et Hermione monter la petite tente où elle veut s’isoler un peu, puis je reviens en arrière à la recherche d’un stationnement tranquille au bord de l’eau. C’est sur la Route du Village qui s’écarte un peu de la 132 aux Capucins que je trouve un spot rêvé, sur la large berme, juste au-dessus de la grève rocheuse d’où l’eau s’est retirée, et à la limite de deux grands terrains privés. Ainsi je ne gênerai pas la vue de mes voisins d’un soir et ne serai pas dérangé par le passage sur la rue, presque nul. | Capucins : bivouac sur la berme |
Capucins : coucher de soleil sur l'estran |
Le soir tombe, je relaxe un peu dans la fraîcheur qui descend avec la lumière, profitant d’un spectaculaire coucher de soleil sur les rochers et sur l’eau. |
Cap-Chat : la silhouette du chat |
Cap-Chat : le rivage rocheux au pied du phare |
Au retour au camp, elle ira prendre une dernière douche tandis que je rejoins Mathieu content d’avoir - enfin ! - complètement rempli sa batterie. Nous levons le camp à 11:00 pour revenir légèrement en arrière jusqu’au «Projet Éole». | Cap-Chat : derrière la roulotte sur la piste vers le projet Éole |
Cap-Chat, projet Éole : la grande éoliennne verticale |
Cap-Chat, projet Eole : le pivot défectueux |
Croissance de l'électricité d'origine éolienne au Canada |
Les Précurseurs... |
Juliette me donne enfin rendez-vous devant la plage Cartier, une longue bande de sable grossier où nous irons attendre la fin de leurs occupations. Les enfants vont jouer sur le sable, Gabriel collectionne les pierres aux formes originales, et je tâche de me délasser un peu plus, ma jambe droite me faisant passablement souffrir. Juliette et Mathieu finissent par arriver à l’heure du souper que Juliette se met aussitôt à préparer sur les rochers bordant la plage. | Ste-Anne-des-Monts : souper devant la plage Cartier |
Parc de la Gaspésie : bivouac devant la mine d'agate du Mt-Lyall |
Nuit excellente au frais et dans un calme absolu. Prêt à 8:00, c’est seulement passé 9:00 que nous décollerons Juliette et moi pour faire l’excursion du Mont Ernest-Laforce, tandis que Mathieu accompagnera Hermione et Gabriel dans leur recherche de géodes contenant des agates. |
Le ciel est bien ensoleillé mais la température restera modérée aujourd’hui, favorisant notre projet de randonnée. Nous retournons donc tous deux jusqu’au centre du Parc de la Gaspésie (une quinzaine de kilomètres de route gravelée), laissons le ProMaster sur le grand parking au soleil avant de nous lancer sur le sentier. | Sur le sentier du Mont Ernest-Laforce Juliette teste ses connaissances botaniques : s'agit-il bien de thé des bois ? |
Randonnée au Mont Ernest-Laforce avec Juliette : vue sur les Chics-Choc |
Dans l’ensemble il est bien entretenu et peu pentu pour monter jusqu’au sommet du mont, à quelques 893 m : 4,6 km en boucle, dénivelé de 155 m, qualifié de facile. Une première partie à l’ombre et relativement plate se laisse gravir sans effort, le dernier kilomètre en terrain découvert est un peu plus pénible pour les piètres marcheurs que nous sommes. |
Enfin vers 17:00 nous décidons de poursuivre notre route vers l’est. Elle suit la côte en traversant quelques villages aux nom évocateurs nichés au fond des anses (Ruisseau-à-Patates, Tourelle, Ruisseau Castor, Cap au Renard, ...). | Sur la 132 vers l'est, près de Ruisseau-Castor |
Phare de La Martre |
Optique de la lanterne du Phare de La Martre |
Marsoui |
Tout au long du chemin nous guettons un emplacement favorable au bivouac. Je crois bien l’avoir trouvé à Marsoui sur un petit quai juste au dessus de l’embouchure de la rivière homonyme, mais l’endroit ne convient pas à Mathieu qui lui trouve un odeur désagréable de mazout et craint de gêner le passage des quelques voisins pourtant accueillants ou indifférents… |
Fort vent sous le grand soleil au lever à 7:30. L’endroit aurait été parfaitement silencieux si le bruit du passage des véhicules lourds ne s’était répercuté sur les murs de l’école en arrière, mais je n’ai rien entendu pendant la nuit et ai finalement bien dormi. Sans courbatures suite à notre balade d’hier, je déjeune avant de rejoindre mes compagnons sur la halte routière en bord de mer à l’entrée du village. | Mont-Louis : pause à la halte routière au bord de la Rte 132 |
Nous y resterons un
moment à profiter du soleil, de la plage et du site,
avant de reprendre la route côtière qui déroule ses
vastes paysages marins à notre gauche. Gabriel, qui a
embarqué avec moi, s’étonne de ne pas apercevoir l’autre
rive au delà de l’horizon maritime, d’autant plus qu’il
est aujourd’hui parfaitement dégagé sans plus aucune
trace de brume. Couleurs franches, sinon brutales du
vert cru de la végétation en pleine exubérance tranchant
sur le brun des rochers de conglomérat et le bleu
profond de la mer. Les villages assez éloignés les uns
des autres se succèdent, Manche d’Épée, Gros Morne... |
Belle vue sur la rivière de La Madeleine et son barachois en gagnant le phare maintenant désaffecté mais joliment aménagé. Juliette aurait aimé y faire étape hier soir, avec sa borne de recharge et son grand gazon rustique dominant la mer. | Cap-de-la-Madeleine : le phare et l'estuaire de la rivière (barachois) |
Phare de Cap-de-la-Madeleine |
Cap-de-la-Madeleine : criard (corne) de brume (diaphone,1907)) et dispositif électronique (1972) |
Nous poursuivons vers Grande Vallée où un petit détour nous fait passer sur le vieux pont couvert Galipeault (1927) parfaitement restauré. | Grande-Vallée et son pont couvert Galipeault (1927) |
Dans le pont couvert de Grande-Vallée |
Il a été équipé d’une curieux système électro-acoustique répétant les paroles et borborygmes du visiteur se prêtant au jeux. Gabriel bien sûr ne manque pas d’y pousser quelques grognements amplement répercutés sur la structure de bois. |
L’étape suivante sera pour la Pointe-à-la-Renommée, au bout d’une fort mauvaise piste gravelée qui fait pester Mathieu craignant pour sa petite roulotte. Mais la difficulté valait le coup, le site est superbe, la lumière magnifique et le projet de rénovation et préservation des bâtiments historiques remarquable. | Pointe-à-la-Renommée : le phare et la station radio Marconi |
LE JEUNE INVENTEUR
Guglielmo Marconi est né le 25
avril 1874 près de Bologne en Italie. C'était un jeune
homme timide qui, au lieu de répondre aux ambitions de
son père en entrant soit à l'université, soit dans la
marine, préférait plutôt s'enfermer dans la
bibliothèque familiale ou s'amuser avec des gadgets
électriques.
C'est en lisant une notice nécrologique de Heinrich Hertz, qu'il eut, à l'âge de 20 ans, la révélation de l'oeuvre de sa vie: le développement des télécommunications sans fil. Station Marconi : le jeune inventeur, sa mère et son frère aîné Marconi fit ses premières expériences de télégraphie sans fil (T.S.F.) au milieu des plateaux de vers à soie, dans le grenier de la Villa Grifone que possédait sa famille, dans la banlieue de Bologne. Très vite cependant, les expériences prirent de l'ampleur et il dut quitter le grenier pour s'installer dans le jardin. En 1894 déjà, le jeune inventeur avait réussi à effectuer des transmissions sur une distance de 2,8 kilomètres. En 1895 il savait qu'il ne pouvait plus progresser tout seul. C'est alors que sa mère, de souche irlandaise, toujours prête à aider son fils favori, l'amena en Angleterre où par relations familiales, elle put le faire présenter à William Preece, chef ingénieur des Postes britanniques. Marconi eut la possibilité de démontrer son appareil à Preece qui, après un certain nombre d'essais, déclara que ce système mériterait d'être étudié et expérimenté plus à fond. Pointe-à-la-Renommée : Marconi et son merveilleux appareil À LA CONQUÊTE DE L'ATLANTIQUE
Lorsque Marconi décida de relier les deux bords de
l'Atlantique par télégraphie sans fil, les
administrateurs de sa compagnie en furent stupéfaits,
le monde scientifique pensa que c'était là une idée
absurde et le public en général n'y vit qu'une
plaisanterie. En effet, jusqu'à présent la plus longue
distance couverte par la télégraphie sans fil était de
360 kilomètres, et Marconi voulait maintenant essayer
son système sur plus de 3 000 kilomètres.D'immenses antennes furent construites avec des mâts de navire à Poldhu en Cornouailles et à Cape Cod, au Massachusetts. Cependant, avant que l'expérience ait pu commencer, des tempêtes détruisirent les mâts des deux côtés de l'Atlantique. Une antenne plus petite fut érigée à la hâte à Poldhu, et Marconi décida d'essayer l'émission d'un signal dans un sens, de Poldhu à Saint-Jean (Terre-Neuve). Il arriva à Saint-Jean le 6 décembre 1901 accompagné de ses assistants Kemp et Paget. Ils ne dirent rien de leur projet audacieux, indiquant qu'il ne s'agissait que d'un autre essai de routine. Marconi envoya ensuite un message par câble à Poldhu, demandant aux techniciens de commencer à émettre la lettre S en code morse (point, point, point) et commença les derniers préparatifs. Le temps était très mauvais et le premier essai, consistant à accrocher une antenne à un ballon gonflé à l'hydrogène, échoua lorsque le ballon se perdit dans une tempête. Le jour suivant, le 12 décembre, le temps était encore pire, mais Marconi et ses assistants réussirent quand même à ériger une antenne de 600 pieds en s'aidant d'un grand cerf-volant. ENTENDEZ-VOUS QUELQUE CHOSE, M.
KEMP ?
Le 12 décembre 1901, à 12h30, puis de nouveau à 13h10
et 14h20, Kemp confirma qu'il pouvait effectivement
entendre les signaux convenus, qui, bien que faibles,
étaient très reconnaissables. L'Atlantique était
conquis. Marconi n'avait que 27 ans. LE SUCCÈS ET LA CONCURRENCE
Dans le domaine en expansion rapide de la télégraphie
sans fil, la concurrence était acharnée et Marconi se
trouva souvent mêlé à des conflits. Le jeune Lee de
Forest, dont la lettre qu'il écrivit à Marconi pour
lui demander d'être son assistant resta sans réponse,
fonda une société qui devint une rivale commerciale
sérieuse en Amérique. D'autres concurrents étaient le
Canadien Réginald Fessenden et les Allemands Adolf
Slaby et Ferdinand Braun, qui fondèrent la société
Telefunken.Stimulé par cette concurrence, Marconi inventa l'antenne directive et l'éclateur à disques. Il installa ces dispositifs à Table Head et construisit une nouvelle station à Cliften en Irlande pour en tirer parti. Le service transatlantique commercial fut inauguré entre les deux stations en 1907. En 1909, Marconi reçut le prix Nobel de physique qu'il dut partager, ironie du sort, avec Ferdinand Braun. En 1912 les affaires étaient en plein essor et la première usine de radio du monde construite expressément pour la fabrication de matériel radio, était en chantier à Chelmsford. |
Pointe-à-la-Renommée : l'escalier du phare |
Pointe-à-la-Renommée : l'optique (Fresnel) du phare |
Pointe-à-la-Renommée : vue vers l'est depuis la passerelle du phare |
Vue étendue sur la
côte depuis la passerelle faisant le tour de la lanterne
que j’emprunte avant de redescendre et rejoindre
Juliette qui « chille » dans une grande chaise de bois
rouge façon Parc Canada. Nous quittons bientôt ce fort beau site, après que je sois allé encourager - verbalement et monétairement - le responsable bénévole dans la boutique. |
Nous avançons encore
un peu pour aller finir l’après-midi sur le quai de
Rivière-au-Renard où nous nous reposons jusqu’à l’heure
du souper en jasant, écrivant et mettant de l’ordre dans
mes photos. Je me prépare un copieux souper en finissant les restes du frigo (poulet, haricots verts et pommes de terre…) qui durent depuis mon départ. Puis nous nous dirigeons vers le grand parking de l’aréna de Val-Renard où Juliette a repéré une borne de niveau 2 (lente). La Bolt y restera branchée la moitié de la nuit tandis que nous dormirons à proximité, bien à l’écart de la route 132, dans un calme apprécié de tous. |
Sur le quai de Rivière-au-Renard en soirée |
L'Anse-au-Griffon : Maison Le Boutillier |
L'Anse-au-Griffon, Maison Le Boutillier : toit à deux versants retroussés aux larmiers cintrés |
Maison Le Boutillier : notre guide nous accueille au pied de l'escalier |
Une jeune guide en costume mi-XIXe nous fait visiter les différentes pièces qui servaient au commerce (poisson mais aussi magasin général) et abritaient le gérant local et son commis. La maison comprend aussi quelques pièces d’apparat destinées à recevoir les hôtes de marque, luxueusement meublées et équipées (vaisselle, verrerie, etc.) pour l’époque et le contexte. Au total une visite fort intéressante qui nous replonge dans la période de la grande expansion commerciale du Canada. |
Maison Le Boutillier : la cuisine |
Maison Le Boutillier : le salon |
Anse au Griffon, Maison Le Boutillier : chambre de maitre |
L'Anse au Griffon, Maison Le Boutillier : drap brodé de la chambre d'invité |
Maison Le Boutillier : salon du manoir de Gaspé reconstitué |
Maison Le Boutillier : Jean-Paul devant le livre de compte du gérant |
Impossible de se rendre jusqu’aux falaises dominant le rivage, nous devrons nous contenter de déjeuner sur son stationnement, avant d’entrer véritablement dans le parc national que nous longeons déjà depuis un bon moment. | Cap des Rosiers : les délices du phare |
Belvédère du Cap Bon-Ami |
La fin de l’après-midi se passera sur la terrasse du Cap lui-même à observer oiseaux et phoques, puis à se reposer sur la plage de galets : Gabriel joue un bon moment à faire ricocher des petits galets plats dans les vagues qui déferlent, poussées par un vif et frais vent du nord qui a dégagé le ciel, tandis que Juliette va se tremper les pieds et que Mathieu jase avec moi ou fait des photos. |
Plage du Cap Bon-Ami : Mathieu en pleine création |
Plage du Cap Bon-Ami : Gabriel fait des ricochets |