Lever à 8:30 après une bonne nuit, n'étaient-ce des courbatures persistantes liées à ma sciatique droite… Je prends presque aussitôt la route en remettant à plus tard douche et déjeuner, une fois bien réveillé. Le trajet montagnard et très raide monte à l'assaut des pentes pour rattraper la grande route qui gagne la partie sud du Magne. Paysages agrestes : oliviers, troupeaux de chèvres et de moutons, circulation quasi nulle sinon quelques vieux pick-up surchargés et trainards... Je fais une pause près d'une chapelle bien placée sur une crête, un tour dans le sanctuaire le montre très modeste mais typé. | Kampos (entre Kalamata et Kardamyli) |
Panorama entre Malta et Prosilion |
Je prends pleinement mon temps, roulant tout doucement pour jouir du temps splendide encore aujourd'hui, de l'environnement particulièrement préservé, du calme et de l'impression de sérénité qui se dégage de ces montagnes, de cette vie rurale au rythme de la nature… La vue se dégage brusquement dans un grand virage entre Malta et Prosilion, où je retrouve le panorama spectaculaire et attendu sur la côte du Magne, en direction de Kardamyli. |
Sur un large
terre-plein aménage en belvédère je ferai un long arrêt,
dans la grande lumière du milieu de journée qui laisse
voir la suite de caps de plus en plus bleutés, et un
reflet presque aveuglant sur la mer qui scintille à
perte de vue. Déjeuner (autre tomate et fin de mon
hareng fumé à l'huile, introuvable ici…) puis longue
séance de travail sur mes images décidément abondantes,
il y aura du tri à faire… Je repars en milieu d'après-midi pour aller explorer le Vieux Kardamyli que je finis par atteindre au bout d'une longue descente coupée d'épingles à cheveux. |
La côte vers Kardamyli |
Kardamyli- : Agios Spyridon |
Laissant l'Exsis à
l'extérieur des ruelles qui mènent au petit noyau ancien
je m'enfonce à pied dans un vallon jusqu'au site de la
Tour Mourzinos et de l'église Agios Spyridon. Site
charmant auquel on a gardé son cachet rural, bâtiments
joliment restaurés et bien documentés, malheureusement
la billetterie est close (malgré l'affichette indiquant
le contraire…) et je ne pourrai ni monter à la terrasse
de la tour ni entrer dans la nef de l'église. Reste une balade plaisante dans la belle lumière et l'agréable rencontre d'une couple de jeune grecs en vacance, ouverts et curieux, avec lesquels j'ai pu échanger un peu. |
Kardamyli : la Tour Mourtzinos émergeant des oliviers |
Kardamyli : Agios Spyridon |
Nuit sans souci sur ma route de
bord de mer, effectivement peu passante après 23:00.
Lever à 8:30 avec le soleil qui inonde bientôt le
paysage alentour. Je retourne sur le quai d'Agios
Nikolaos pour déjeuner et me doucher, maintenant que
le site est à peu près vide et totalement silencieux.
De petites vagues déferlent doucement sur les rochers
presque plats qui couvrent le rivage.
|
La côte rocheuse devant mon bivouac près d'Agios Nikolaos |
Devant le port d'Agios Nikolaos |
Je retourne stationner sur le quai
au centre du village et me dégourdis un peu les jambes
en faisant le tour du bassin où dansent quelques
barques colorées. Puis je me lance dans les quelques
ruelles qui l'entourent : peu à voir, mais quelques
vieilles maisons plus ou moins en ruines présentent
encore des traits architecturaux intéressants
(acrotères en terre cuite…). Une sérieuse restauration
pourrait leur redonner allure et gloire passées…
|
Platsa : le Golfe Messiniakos et la côte vers le nord |
Puis je regagne la
grande route au long de laquelle je ferai quelques
clichés des vues grandioses qui se développent sur la
côte au fur et à mesure qu'elle s'élève au flanc de la
montagne. Long appel de Denis, échanges de souhaits et de nouvelles, il réussit à me localiser sur la carte, dans cette région qu'il a parcouru il y a bien des années ('77 me dit-il). Elle a bien changé, surtout par le nombre de nouvelle grandes maisons dans le style traditionnel du Magne : tour en pierre grise assez sévère, dessin très anguleux traité de façon actuelle avec de grande ouvertures vitrées… Beaucoup de résidences de vacances à louer, dont certaines de très bon goût. |
Passant le village de Thalames je reconnais la place centrale où nous avions dormi en décembre 1988, faute d'autre espace disponible pour bivouaquer… (même si j'avais alors inscrit dans mon journal Nomitsi, quelques km plus au sud). | Place centrale de Thalames, notre bivouac en décembre 1988 |
Lagkada : la charmante église de la Transfiguration du Christ |
Un peu plus loin c'est la petite
église de la Transfiguration du Christ, à Lagkada,
merveilleusement restaurée. Je fais abondance de
photos extérieures puisque, comme d'habitude hélas, la
porte est close…
|
À Lagkada, façade et campanile de l'église de la Transfiguration du Christ |
Dôme et transept de l'église de la Transfiguration du Christ à Lagkada |
Église de la Transfiguration du
Christ
Lagkada, Mani de Messénie L'église du
Sotiras (Christ Sauveur) du village de
Lagkada, datant du XIVe siècle, est la plus
importante église construite dans le Magne au
cours de la période byzantine tardive (1204-1453).
Elle est dédiée à la fête de la Transfiguration du
Christ (6 août). Situé au milieu du quartier connu
sous le nom de Bloutsianika, le monument se dresse
le long de la rue principale qui relie le Magne
inférieur (Mesa/Laconian Mani) au Magne supérieur
(Exo/Messenian). Il s'agit d'une église à croix
carrée dont le plan est presque carré. À
l'extrémité est de l'édifice, les absides
originales de la prothèse et du diakonikon sont
encore conservées. La chambre centrale du
sanctuaire, le bema, a été agrandie à une époque
ultérieure, peut-être à la fin du XVIIe siècle.
Lors de cette reconstruction, le templon-écran a
été enlevé et fixé au mur est de l'église, tandis
que les absides latérales ont été murées à
l'intérieur. Grâce à cette transformation, la
congrégation a commencé à utiliser les baies
d'angle orientales, tandis que toutes les
cérémonies liturgiques se déroulaient uniquement
dans la nouvelle abside allongée. À l'extrémité du
bras de croix ouest se trouve un élégant clocher,
l'un des plus beaux exemples de toute la région.
Les surfaces extérieures de l'église ont été
recouvertes d'un enduit du XIXe siècle jusqu'au
début des années 1980, lorsque la maçonnerie a été
mise au jour, bien que cela n'ait pas été fait
avec soin, ce qui a causé de nombreux dommages à
l'édifice d'origine.
La décoration céramique des surfaces de l'église est très élaborée, avec des motifs typiques des monuments du sud de Péloponnèse de l'époque. Dans les arcs des fenêtres, la technique dite de la brique en creux est appliquée, une caractéristique constantinopolitaine très rarement attestée dans le Péloponnèse. Des éléments occidentaux, principalement gothiques, apparaissent dans la forme et la construction des fenêtres orientales originales et des fenêtres de la coupole, ainsi que dans les arcs aveugles qui ornent les côtés diagonaux du tambour de la coupole. Dans la fenêtre du croisillon nord, le maçon semble avoir copié certaines formes novatrices de conception gothique connues dans les monuments occidentaux de la seconde moitié du XIVe siècle. La combinaison de caractéristiques byzantines, telles que la décoration des briques et l'articulation des surfaces, avec des éléments occidentaux, principalement d'inspiration gothique, rend cette église très inhabituelle pour cette région. La restauration de l'église et la conservation de sa décoration picturale Le monument était confronté à de graves problèmes structurels et de construction. Son toit était complètement endommagé et toutes les tuiles étaient cassées. En conséquence, l'eau de pluie pénétrait à l'intérieur de l'église par les voûtes, causant de graves dommages à la décoration picturale de l'intérieur. En même temps, l'humidité s'est infiltrée à l'intérieur de l'édifice à cause des travaux de remblayage qui ont eu lieu sur le côté nord de l'église. De graves problèmes statiques ont également été causés par l'abaissement du niveau d'origine de l'élévation sud du monument lors de la construction de la rue moderne. À cette époque, les fondations de l'église ont été renforcées par une poutre en béton visible, ce qui a gravement nui à l'esthétique du monument. En 2018, les études pour la restauration du monument et la conservation de sa décoration picturale ont été achevées. L'église a été restaurée en 2018-2020 par Mnimeiotechini Ltd sous supervision scientifique. |
Avant de quitter le village j'escaladerai les ruelles menant jusqu'à l'église principale, beaucoup plus récente, mais tout aussi fermée Cela me donnera quand même l'occasion de découvrir - de l'extérieur bien sûr - une autre tour imposante (la Tour Kapitsinos) typique du Magne et remarquablement restaurée (avec des fonds européens entre autres… ). J'erre ensuite un moment dans des venelles menant progressivement à l'extérieur du village, bordées de murs plus ou moins croulant que la verdure - surtout pour l'hiver - rend des plus pittoresques. | Dans les ruelles de Lagkada en montant vers l'église mère |
La Tour Kapitsinos à Lagkada côté sud |
La Tour Kapitsinos côté nord |
Murs ruinés aux abords du village |
Karavotasion sur l'Ormos Limeniou; au fond le Taygete culminant à 2 407 m |
Poursuivant ma route qui s'insinue
entre la mer et le pied des montagnes plutôt abruptes
et élevées, dont le fameux Mont Taygète qui culmine à
2 407 m, je continue ma descente vers le sud.
|
Prochain arrêt à Areopoli, petite cité dont le centre autour de la grande place Athenaton a été agréablement restaurée, tourisme oblige. | Sur la grande Place Athenaton d'Areopoli |
Areopoli, rue Kapetan Matapa |
Si les quelques
éléments d'architecture dans les quelques petites rues
sinueuses semblent typiques, tout comme chapelles et
églises (cette fois ouvertes), c'est au prix d'une offre
commerciale pas toujours de mon goût : restaurants, bars
et boutiques plus ou moins chics se disputent la vedette
et la clientèle des quelques visiteurs, essentiellement
grecs, qui profitent de la fin des congés de Noël et du
beau temps pour prendre l'air. Ne leur jetons pas la pierre, car les oliviers bien qu'innombrables ne sauraient nourrir tout le monde, et les autres ressources ne sont guère évidentes dans cette région écartée. |
Areopoli : rue Kapetan Matapa en vue de l'église des Taxiarques |
Areopoli : chevet de l'église des Taxiarques (XVIIIe) |
Areopoli : nef de l'église des Taxiarques (XVIIIe) |
Coupole de l'église des Taxiarques (XVIIIe) |
Areopoli : clocher de l'église des Taxiarques (XVIIIe) au soleil couchant |
Décor de l'abside de l'église des Taxiarques (XVIIIe) : les signes du Zodiaque |
Puis je reviens par
des rues latérales moins reluisantes jusqu'à la grande
place, observant au passage un bas relief glorifiant le
soulèvement de 1821, début de la Guerre d'Indépendance. J'y retrouve l'Exsis près du monument héroïque à l'un des pères de la Guerre d'indépendance, Petros Mavromichalis, qui fut le premier à brandir le drapeau de l'insurrection «Le Liberté ou la Mort » dans le Magne dès le 17 mars 1821. |
Areopoli: le soulèvement contre l'occupation turque dans le Magne, début de la Guerre d'Indépendance |
Areopoli : monument Place Athenaton |
Areoopoli : monument à Petros Mavromichalis, père de l'indépendance qui fut le premier à lever l'étendard de la révolte dès 1821 |
Je trouve à me caser face à la plage sans trop de difficulté sur l'unique rue au bord de l'eau, puis fais un tour très bref tant qu'il reste un peu de lumière (17:40) et avant que le petit vent froid qui s'est levé ne soit trop désagréable. Puis je me réfugie dans mon cocon, au chaud pour écrire, préparer mon souper et transférer les photos de la journée. J'aurai bien marché durant cette autre belle journée, aussi le lit sera probablement bienvenu pas trop tard ! | Gerolimenas : mon bivouac au crépuscule |
Gerolimenas : la plage de galets au matin |
Réveil passé 8:00 pour
décoller à 9:15. Le ciel est uniformément bleu, mais se
chargera de quelque nuages passagers en cours de
journée. Quant à la température, elle poursuit sur les
14 - 16°… Après un petit tour sur la plage de galet maintenant pleinement éclairée, puis douche et déjeuner, je reprends ma route. |
Elle continue de suivre immédiatement la côte ouest du Magne, se faufilant à travers plusieurs hameaux ou dans une campagne plus ouverte, Un peu partout abondent les grosses maisons en pierre carrées, le plus souvent accotées à une haute tour. Toutes ne sont pas en bon état, loin s'en faut, et on en aperçoit beaucoup bâties récemment, comme si la région avait retrouvé la faveur des contemporains, locaux ou touristes. En revanche le style «réactualisé» n'est pas toujours des plus heureux, et il manque à plusieurs de ces grosses baraques prétentieuses, au delà de la patine apportée par les siècles, une certaine austérité rustique qui s'alliait bien avec le côté rude, voire aride du paysage. | Hameau sur la côte du Magne |
Vathia : tour en ruines |
Vathia : Exsis laissé à l'entrée du hameau |
Restes d'une chapelle |
Maison murée |
Dans les ruelles et les escaliers de Vathia |
Vathia depuis le chemin périphérique |
Après déjeuner léger je reprends ma route vers le sud qui n'est pas loin de son terme : je suis en effet tout proche du Cap Tenare, l'extrémité méridionale de la Grèce continentale. Je demande donc à Google Maps de me guider sur les petites routes assez sportives qui m'amèneront jusqu'à Kokkinogeia où l'on signale un «Sanctuaire de Poséidon qui servait aussi d'accès mythique aux Enfers». | Plage et village de Marmari, accotés au Cap Tenare |
« Abside» du Sanctuaire de Poséidon |
Il reste quelques éléments du petit sanctuaire, pas trop ruinés, mais pas du tout restaurés ni documentés. Dans le «chœur», quelques offrandes votives toutes récentes questionnent sur les croyances encore bien vivantes de nos contemporains… Dommage que ces lieux mythiques ne soient pas mieux conservés, d'autant plus qu'ils semblent encore faire du sens pour certains. |
Kokkinogeia : Sanctuaire et Oracle des morts de Poséidon Tainarios |
Offrandes dans le Sanctuaire de Poséidon Tainarios |
Kokkinogeia : bains romains (ou église paléobyzantine ?) |
Ensuite je me lance à
pied sur le sentier menant au phare du Cap Tenare.
Heureusement j'ai chaussé mes bottes de marche, car le
sol en est très inégal. Je le suivrai sur quelques centaines de mètres, jusqu'aux soubassements là encore bien peu préservés d'un édifice identifié comme "bains romains" pour les uns, ou "église paléochrétienne" pour les autres. En tout cas les parties de mosaïques encore visibles sont intéressantes, dommage qu'on ne puisse en savoir plus… |
Puis ce sera une longue descente
sur la côte Est bientôt passée dans l'ombre de la
montagne. Je passerai Lagia, qui possède aussi un
beau groupe de maisons et de tours anciennes.
|
Hameau de maisons anciennes à Lagia |
Je regagne enfin le rivage à Kokkala où je finis par trouver une rue détournée le long du rivage (ici pas de port ni de quai où bivouaquer). C'est donc à son extrémité en impasse, devant un petit parc de jeu et un terrain de basket-ball déserts que je trouverai asile pour cette nuit. Le soir tombe, à l'horizon maritime défilent de gros navires de charge tout illuminés… Souper, traitement des photos et écriture du carnet me mènent jusque vers 21:30. Je me coucherai tôt. Il fait très doux (14°), et le silence à peu près complet augure d'une bonne nuit reposante. | Bivouac à Kokkalas sur une impasse au-dessus de la mer |
Kokkala : mon bivouac au matin devant le terrain de basket |
Autre belle journée qui aurait pu être des plus agréables, si je ne m'étais rendu compte à quel point, malgré le franc et vif soleil, la production de mon système solaire n'était dérisoire, et en tout cas insuffisante à compenser les consommations courantes. |
Je finirai par atteindre Gythio que je me suis fixé pour étape ce soir. La lumière est encore assez belle pour que je fasse la petite balade à pied jusqu'au phare sur sa presque-ile, passant devant le Musée du Magne - fermé… | Gythio : le phare tout en marbre au bout de sa presqu'île |
À 18:30 j'achève la rédaction du carnet de bord et le transfert des photos, en faisant tourner un peu le moteur pour recharger les batteries. Ce soir un peu de cuisine devant le port de Gythio illuminé, et lecture sur la liseuse. | Dans la nuit, mon bivouac sur le quai de Gythio |
Bivouac devant la ville sur le quai de Gythio au matin |
Lever à 8:30 sous le soleil qui illumine le quai et la ville de l'autre côté de l'eau. Je me suis endormi en finissant la dernière nouvelle du recueil d'Asimov, comme toujours excellent. Quelles intuitions sur certains de nos pbs actuels dans ces textes écrits il y a plus de 50 ans… Douche et déjeuner, petit tour pour profiter de la vue et me dérouiller les jambes et surtout le dos (décidément, toujours aussi difficile, la mise en route matinale !) |
Je reprends le volant vers 10:00 en choisissant la route la plus longue pour gagner Sparta, mon objectif de la journée. Je passerai ainsi plus de temps le long de la côte, toujours inspirantes avec ses couleurs vives (rouge-orangé de la terre et des rochers, bleu intense de l'eau et plus clair du ciel, vert sombre et parfois vif de la végétation hivernale). | L'épave du Demetrios sur la plage de Glyfada, entre Selinistsa et Valtaki, au bord du Golfe Lakonikos |
Sur la route de Sparta, la vallée remplie d'oliviers |
Je passe de rares hameaux avec leur quai et leurs quelques barques amarrées, puis la route vire à l'intérieur dans une marée d'oliviers qui explique la richesse de la région depuis l'Antiquité. Je roule ainsi tranquille une petite heure, passe devant le Lidl - fermé bien sûr à l'entrée de la ville, j'y reviendrai demain - et pointe mon guidage directement sur le Musée archéologique. |
Joli petit bâtiment
classique inséré dans un jardin public verdoyant au
centre de l'agglomération, il est malheureusement
vieillot à l'intérieur : vitrines en bois et vitres à
l'ancienne, éclairage insuffisant (sans parler de
toutes les ampoules grillées !) et surtout absence de
chauffage qui n'invite guère à s'attarder devant les
artefacts. Pourtant beaucoup méritent considération, surtout s'agissant de petites pièces de bronze votives trouvées dans les ruines des temples. J'en photographierai plusieurs, tâtonnant parfois un moment avant de trouver le cadrage évitant les reflets dans les vitres… |
Entrée du Musée archéologique de Sparta |
Musée archéologique de Sparta : petits bronzes votifs |
Joueur de flute de Pan |
Miroir |
Musée archéologique de Sparta : guerrier casque et «trompette» : offrandes votives au sanctuaire d'Athéna Chakiolkios |
Offrandes votives
en bronze du sanctuaire d'Athéna Chalkioikos. 5e siècle av. JC Les offrandes du sanctuaire
principal de la déesse protectrice Athéna sur
l'Acropole sont étroitement associées au mode de
vie public et militaire. Il s'agit de
représentations de la déesse Athéna, dont
certaines portent des inscriptions, ainsi que des
figurines comme le "trompette" (MS 2019) et le
guerrier casqué (MS 970), probablement des
offrandes des Homoioi, qui soulignent la qualité
de l'hoplite. L'offrande de cloches (MS 3278
et MS 21190) à la déesse protectrice de
Sparte est liée à la protection de la ville et de
ses habitants contre les dangers futurs.
|
Les mosaïques de
Sparte
Un grand
nombre de mosaïques a été découvert dans la
ville de Sparte, datant de l'époque
hellénistique et surtout de l'époque romaine. La
plupart des mosaïques ont été trouvées près de
la colline de l'Acropole et du quartier moderne
de "Magoula", révélées lors de fouilles de
sauvetage menées par l'Ephorie des antiquités
préhistoriques et classiques de Sparte.
Les mosaïques décorent généralement les sols des villas, des salles de bains et des bâtiments publics. Elles sont constituées de galets et de petits morceaux de marbre coloré, de pierre, de verre, de faïence ou de carreaux. Les premiers sols en mosaïque de Sparte datent de la période hellénistique (IIIe-IIe siècles avant J.-C.). Ils sont constitués de galets ou de morceaux de pierre surdimensionnés, le plus souvent asymétriques. Ils sont décorés de motifs géométriques ou de scènes simples, en utilisant une gamme limitée de couleurs. La mosaïque de Triton et celle représentant une panthère attaquant un taureau sont des exemples typiques de mosaïques de cette période. Toutes deux sont exposées au musée archéologique de Sparte. La production de mosaïques a augmenté pendant la période romaine et surtout dans la seconde moitié du IIIe siècle après J.-C., comme en témoigne l'existence de deux ateliers locaux. Les mosaïques de la période impériale se caractérisent par la richesse des couleurs et de l'iconographie. Elles sont décorées de motifs géométriques exquis et de scènes mythologiques ou homériques, ainsi que de scènes de la vie quotidienne. Au IVe siècle après J.-C., la production de mosaïques a diminué et la décoration est devenue conventionnelle et simple. Parmi les mosaïques les plus importantes de la période romaine tardive, exposées au musée archéologique de Sparte, figurent celles représentant le mythe de Méduse et de Persée (seconde moitié du IVe s. après J.-C.), la tête de Méduse (fin du IIIe s. après J.-C.), les Néréides (seconde moitié du IIIe s. après J.-C.) et l'épisode d'Achille à Skyros (début du IVe s. après J.-C.). |
Musée archéologique de Sparta : mosaïque montrant la décapitation de la Méduse par Persée (IVe s. ap. J-C- |
Tête de Méduse dans un décor floral. Fragment de pavage en mosaïque (IIIe s. ap. J-C) |
Portrait d'Alcibiades |
Panthère attaquant un taureau (IIe s. ap. J-C) |
Une «exposition» -
i.e. le rapprochement plus ou moins pertinent de
certaines pièces, et plusieurs textes assez longs
quelque peu «vertueux» - tentent de valoriser le
personnage héroïque de Leonidas. Ce roi de Sparte,
semble-t-il assez radical, se fit massacrer avec ses
Trois cents hoplites au défilé des Thermopyles pour
retarder l'avancée des Perses de Xerxès. Il donna
ainsi au gros de l'armée lacédémonienne et aux autres
cités grecques coalisées le temps de s'ajuster et
finalement de vaincre l'envahisseur à Salamine. Connaissant où mènent ces orientations patriotiques, nationalistes et élitistes, on a du mal à cautionner le personnage, ce qui n'enlève rien à sa bravoure, à son intelligence et finalement à son héroïsme. Je suis d'ailleurs étonné de ne voir aucune référence au film «300» qui, à mon sens, montrait bien les outrances du personnage, ainsi que la gravité de l'heure pour la civilisation grecque de l'époque face aux «barbares». |
Guerrier casqué et «trompette» - Offrandes votives au sanctuaire d'Athena Chakiolkios |
Musée archéologique de Sparta : Figurine votive de guerriers en plomb |
Stèle laconienne : Deux hommes IIIe s. av. J-C. en arrière : Un homme embrasse une femme (Pâris et Hélène ?) IVe s. av. J-C |
Je commencerai par
faire le tour de la Galerie Coumantaros montée par un
collectionneur et reprise par la ville : intéressant,
mais sans plus, surtout pour voir combien ces pays
jeunes - le Québec n'est pas différent - ont d'abord
été tributaires d'artistes étrangers formés dans leur
pays d'origine, puis de locaux eux-même formés dans
ces mêmes Vieux pays (en Bavière, Angleterre, France,
Italie…) avant que se développe un «production»
nationale originale (encore que les divers courants
artistiques soient maintenant devenus
sans frontière…). |
Sparta : Coumantaros Art Gallery |
ART MODERNE EN GRÈCE 19e-20e siècles L'exposition
permanente de la Galerie d'art Coumantaros de
Sparte - maintenant Annexe de la Galerie
nationale - propose une vue d'ensemble de
l'histoire de l'art grec moderne, en retraçant
les principaux mouvements et les thèmes
dominants depuis la création de l'État grec
moderne jusqu'à aujourd'hui.
La création de l'École des arts en janvier 1837 - en même temps que l'Université - reflète le désir des Grecs de faire revivre les arts et les lettres dans une Grèce renaissante. En raison des conditions historiques, l'art grec moderne n'a pas évolué organiquement au fil du temps et ne s'est pas non plus développé exclusivement dans les limites géographiques de l'État grec. L'art grec moderne englobe tous les artistes - qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur de la Grèce - qui sont originaires du pays ou qui ont affirmé, chacun à leur manière, leur relation spécifique avec la Grèce. Au XIXe siècle en particulier, un large éventail d'artistes a contribué à l'histoire de l'art grec moderne : les artistes des îles Ioniennes, les Grecs de la diaspora (peintres et sculpteurs partis étudier à l'étranger et restés dans d'autres pays), ceux qui sont revenus, ceux qui ont vécu et travaillé exclusivement en Grèce, ainsi que les artistes étrangers qui ont vécu et travaillé en Grèce. Dans les premières années de l'indépendance grecque, sous le règne d'Othon (1832-1862), la peinture historique remplit des fonctions idéologiques essentielles : la promotion, l'idéalisation et la monumentalisation de la guerre - des exigences vitales et existentielles du nouvel État. Le deuxième genre le plus important de la période, le portrait, capture l'image de la bourgeoisie émergente de l'État nouvellement établi, évoquant souvent les traits de l'origine rurale ou insulaire de ses membres. Les premières peintures de paysage sont influencées par les représentations romantiques que les voyageurs étrangers font des paysages grecs, parsemés de ruines antiques. Les thèmes mythologiques, bien que populaires dans la sculpture néoclassique, n'ont pas inspiré les peintres dans la même mesure. L'expulsion du roi Othon (1862), qui marque la fin de la période de domination bavaroise sur la politique grecque et le début de la domination bavaroise sur les arts, constitue un tournant historique dans l'art grec du XIXe siècle. Celle-ci est menée par les grands maîtres de l'école de Munich, qui retournent en Grèce après leurs études à l'académie de Munich. La croissance économique de l'époque a donné naissance à une nouvelle classe sociale, qui mécène les artistes et définit de nouveaux genres et styles. La palette thématique change. En peinture, l'accent est mis sur l'observation de la nature, de la vie quotidienne et des objets familiers. La peinture de genre atteint son apogée à cette époque en décrivant de manière idéalisée les coutumes et les traditions du peuple grec. Le portrait bourgeois adulte représente les membres de la bourgeoisie montante, dans un style et une échelle radicalement différents des portraits modestes de la période précédente. Destinée à décorer les salles à manger des classes supérieures, la nature morte célèbre la richesse matérielle de la bourgeoisie. La peinture de paysage ne voit plus le monde à travers les yeux de voyageurs romantiques ; elle devient réaliste, réalisée en plein air, tandis que les premiers frémissements de l'impressionnisme commencent à se faire sentir. L'art académique prévaut en Grèce tout au long du XIXe siècle, comme dans toute l'Europe, avant d'être remis en question par les premiers mouvements modernistes. À la fin du XIXe siècle, le symbolisme, qui consiste à transformer une idée en symbole, est très populaire dans l'art grec. Dans la première moitié du XXe siècle, la figure imposante d'Auguste Rodin (1840-1917) a influencé la sculpture grecque. Le XXe siècle a été marqué par le passage à de nouvelles réalités politiques, sociales et artistiques. Le modernisme grec s'est traduit par la peinture en plein air, cherchant principalement à traduire en couleurs les qualités distinctes de la lumière grecque. Les artistes grecs de plein air s'inspirent du post-impressionnisme parisien. La désastreuse campagne d'Asie mineure de 1922 est une étape importante dans la transformation de l'art grec moderne pendant l'entre-deux-guerres. Après une brève phase de plein air basée sur l'observation et le sentiment, les artistes grecs cherchent désormais à capturer des images intérieures et mentales sur leurs toiles. Le centre d'intérêt de la peinture passe de la nature à l'être humain. Dans leur quête d'affirmation nationale, les artistes s'inspirent de la tradition ; ils identifient des éléments du patrimoine culturel grec comme précurseurs du mouvement moderniste du pays. Ces tendances ont trouvé leur expression ultime dans la génération des années 30, qui a été la pionnière d'un authentique modernisme grec, fusionnant tradition et modernisme. L'expressionnisme a eu un impact limité en Grèce, où ses rares représentants n'ont jamais atteint la brutalité d'expression de leurs homologues d'Europe du Nord. À quelques exceptions près, la génération d'après-guerre a produit un art anthropocentrique. Les successeurs de la génération des années 30 ont fait écho aux grands modèles du passé. Au milieu des années 1950, l'art grec est parallèle aux styles abstraits qui émergent alors en Europe et en Amérique. |
Sparta, Coumantaros Art Gallery : Autoportrait de l'artiste peignant une scène religieuse, par Nikolaos Kantounis (1768-1834) |
Marigo Sachouri, par Francesco Pide (1822-1862) |
Portrait d'une jeune femme en costume grec, par Theodoros Vryzakis (1814-1878) |
Portrait de Theodoros Kolokotronis, par Theodoros Vryzakis (1814-1878) |
Deux amies, par Michale Tombros (1889-1974) |
Côte homérique, par Yerassimos Steris (1898-1987) |
Sparta : statue de Léonidas (1966) |
Sparta : statue de Léonidas (1966) |
On découvre d'abord un curieux bâtiment arrondi dont la fonction semble peu claire, flanqué d'une stoa romaine (colonnade et marché public). | Acropolis de Sparta : le "Bâtiment circulaire" |
LA BASILIQUE DITE "DE ST. NIKON" Acropolis de Sparta : restes de la basilique St Nikon Le complexe de
la basilique, délimité au nord et au sud par un
mur d'enceinte, est situé à quelques mètres à
l'est du théâtre.
L'église est
une basilique à trois nefs, avec des absides à
trois côtés à l'est et un narthex à l'ouest.
L'accès à l'intérieur de l'église se faisait par
une ouverture au milieu du côté ouest du narthex
et par deux autres ouvertures sur les murs
latéraux de l'église. Les nefs étaient séparées
par des colonnes reposant sur de hautes bases.
Le narthex et la nef communiquaient par une
grande ouverture (tribelon) tandis que des
ouvertures plus petites donnaient accès aux nefs
latérales.
|
Le sanctuaire tripartite,
légèrement en saillie sur les côtés,
présente un intérêt architectural
unique. Le sanctuaire principal est
séparé des salles bipartites voisines
(parabemata) par des murs au milieu
desquels une niche semi-circulaire avec
un passage a été pratiquée.
Dans l'abside centrale, il y avait une zone semi-circulaire avec des sièges (synthronon) qui était utilisée par l'évêque et les prêtres pendant les cérémonies. Entre le synthronon et le mur de l'abside se trouve un déambulatoire, c'est-à-dire un couloir destiné à faciliter la circulation des prêtres dans le sanctuaire pendant la Divine Liturgie. Des traces de la fondation de l'autel ont également été retrouvées. Une table d'offrande a été révélée dans la partie occidentale de la prothèse. Il n'existe pas de preuves sûres de l'époque de construction de ce monument. Sa datation s'étend de la seconde moitié du VIIe siècle au VIIIe siècle de notre ère. La partie nord et celles liées à la cage d'escalier des côtés sud et ouest sont probablement des ajouts postérieurs. Un bâtiment cruciforme et une construction allongée ont été ajoutés à la partie ouest de l'église pendant la période byzantine moyenne. Le monument était à l'origine identifié à l'église du Christ qui, selon les textes de la Vie et du Testament de saint Nikon, a été construite par le saint lui-même à la fin du Xe siècle. Aujourd'hui, le monument est considéré comme la cathédrale de Lacedaemon. |
Enfin, beaucoup plus
spectaculaire, se révèle l'immense théâtre romain en
hémicycle (17 000 places !) entaillé dans la
colline. Il n'a été que très partiellement dégagé,
et ne le sera peut-être jamais complètement car il
semble qu'il ait servi de carrière de pierres au
XIXe pour bâtir la ville moderne… et il manque des
morceaux du puzzle !
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Arrivée sur le haut du théâtre entre le Bâtiment au deux niches et le Temple d'Athéna Chalkioikos. |
Le
théâtre antique de Sparte
Le théâtre
antique de Sparte est situé sur le versant sud
de la colline de l'Acropole. L'existence d'un
théâtre dans la ville de Sparte depuis le Ve
siècle avant J.-C. est attestée par des auteurs
anciens et est étroitement liée à la célébration
de cérémonies religieuses telles que les
Gymnopaedici. Il n'est pas confirmé que le
théâtre des temps classiques ait été placé au
même endroit que celui qui est visible par les
visiteurs modernes.
La construction du théâtre est datée de la période hellénistique tardive ou romaine précoce, probablement entre 30 et 20 avant J.-C., et est étroitement liée à l'hégémonie de Gaius Julius Eurykles, un ami proche d'Octave (l'empereur Auguste). Le théâtre spartiate est unique en raison de sa taille et de la qualité de sa construction, comme en témoigne l'utilisation de marbre blanc local. Le théâtre principal comportait dix escaliers et dix-neuf gradins, tandis que la partie supérieure du théâtre (épithéâtre) comptait dix-sept escaliers et seize gradins. Il est possible que la construction d'un second épithéâtre ait été prévue. Cette immense construction pouvait accueillir 17 000 spectateurs. Dans la partie inférieure de la cavea, il y avait une série de bancs multiples avec dossier, appelés proedria. Le théâtre avait une cavea de 141 m de diamètre et était l'un des plus grands théâtres du Péloponnèse. Il comprenait un grand bâtiment pour les scènes (skene), un espace pour les acteurs (proskenion) et un orchestre en forme de U. Pour former les deux bords du théâtre, deux énormes murs de soutènement ont été construits, ce qui constituait une grande prouesse technique. Une autre caractéristique remarquable du théâtre est l'existence d'une scène en bois mobile. Celle-ci était déplacée sur des roues le long d'un triple couloir en pierre et était entreposée dans un bâtiment situé près de l'entrée ouest (parodos), la skenotheke. L'existence d'une scène en bois suggère la nécessité d'un espace libre, probablement parce que le théâtre était un lieu de rassemblement public et de cérémonies et rituels religieux. À la fin du Ier siècle après J.-C., le théâtre a été doté d'une scène monumentale en marbre d'ordre corinthien, dont l'érection a été financée par l'empereur Vespasien. La façade en marbre du mur de soutènement du parodos oriental, où étaient consignés les catalogues des fonctionnaires spartiates et les cursus honorum, est une structure inscrite rare. Le théâtre a été utilisé, avec quelques modifications et transformations, jusqu'à la fin du IIIe et le début du IVe siècle de notre ère. À cette époque, la fortification romaine tardive avait été érigée et intégrait le mur ouest de la skene. Après une période d'abandon, une colonie byzantine s'est établie dans la zone du théâtre (du Xe au XIVe siècle après J.-C.). Les sièges en marbre du théâtre et certaines de leurs bases en pierre poreuse ont été utilisés comme matériaux de construction pour les maisons byzantines. Lors de la création de la ville moderne en 1834, des pierres ont été pillées pour servir de matériaux de construction à la Sparte moderne. |
Sur l'Acropolis de Sparta, le théâtre romain |
Ruines de la skenotheke, au pied de l'aile Ouest du Théâtre romain de Sparta |
Après cette belle balade, retour
d'un bon pas au centre ville jusqu'à l'Exsis laissé
sur le parvis de l'église St Nikon, Je commence par y
déjeuner - il est 14:30 et je n'ai que mes deux
tartine de ce matin dans l'estomac - puis reprends la
route.
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Exsis laissé stationné sur le parvis de l'église St Nikon |
Je commence par passer voir une autre statue commémorative, celle de Konstantinos IX, Paléologue despote de Mistra et dernier empereur de Byzance, qui mourut au combat en défendant sa ville et son royaume contre les Turcs. Décidément on y va fort ici, dans le genre statuaire héroïque ! |
"Mais vous donner
la ville n'est pas pour moi.
ni aucun autre de ceux qui y habitent ensemble "car tous sont du même avis. " Nous mourrons sans épargner nos vies." L'empereur Constantin XI Palaiologos, était le despote de Mystras et on lui a demandé de prendre le pouvoir en tant qu'empereur de Constantinople à la fin de l'Empire byzantin. Il a refusé de livrer la Ville aux Ottomans avec la phrase ci-dessus, malgré les promesses qui lui avait été faites par le sultan Mehemet. Il s'est battu et est tombé pour défendre sa ville et le royaume sur lequel il régnait. Son sacrifice l'a promu dans le panthéon des héros avec Achille, Léonidas et bien d'autres, et il détient maintenant une place spéciale et pleine d'émotions dans le cœur des Grecs. |
Constantin IX Paléologue, dernier empereur de Byzance au pied de sa citadelle |
Exsis au bivouac sur le parvis de l'église St Nikon |
Après ce bref passage dans le village moderne, je gagne la porte basse de la cité accrochée à sa colline. Elle est bien entendu close (passé 15:30) mais ouvrira demain dès 8:00. Je décide alors de monter à la porte haute qui donne accès à la citadelle dominant le site. Petite route tournicotante, beaux points de vue sur la plaine spartiate sur laquelle le soleil descend, je me case sur le petit parking juste au départ du sentier, au dessus du palais. |