Monument aux Morts de Brindisi : le Guerrier agonisant La grand-mère et
sa petite-fille
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Brindisi: en ligne pour le ferry vers Igoumenitsa |
Je suis accueilli à la petite Gare maritime par un garde de sécurité attentionné qui me guidera dans les différentes démarches pour obtenir mon billet au bureau de la compagnie (131 € au lieu de 178 € en ligne…), puis ma carte d'embarquement et enfin me préviendra du moment de me mettre en file pour embarquer. |
Sur le quai de Plataria |
Je dors fort bien
après ma grosse journée d'hier et ma petite nuit, si
bien que je me réveille passé 9:00. Ces 7 heures de
sommeil m'auront permis de retrouver mon énergie,
d'autant plus qu'un ciel presque totalement dégagé
diffuse une belle lumière ensoleillée sur le quai, la
mer bleue et les collines couvertes de maquis. |
Je prends donc le temps de refaire connaissance avec le petit port à peu près totalement déserté. Tous les restaurants et cafés de la plage sont fermés sauf un où se rencontrent les hommes du village, des seniors qui laissent leurs vieux 4x4 déglingués sur le bord de la rue un peu n'importe où. Ici hors saison on est relax ! Dans ma promenade sur le quai je croise quand même un pêcheur réparant ses filets sur son bateau. Il me salue d'un grand sourire en soulignant d'un geste la clémence du temps... | Sur le quai de Plataria |
Prochain arrêt à Parga dont le site enchanteur mérite toujours une visite. | En arrivant à Parga |
Faisant quelques dizaines de mètres en descendant vers la plage au nord, mais constatant sur le plan (merci Google Maps !) consulté sur mon téléphone qu'il me faudra remonter par le même et unique chemin, je renonce à aller plus bas et reviens tranquillement à l'Exsis en traboulant un peu au hasard dans les ruelles et escaliers. | Ruelle de Parga en descendant du kastro |
Ammoudia : Exsis au bivouac au bord de l'Achéron |
Réveil à 8:00 sous un ciel plutôt chargé qui ne tardera pas à se nettoyer. Après douche et déjeuner toujours bienvenus après la fraîcheur de la nuit - j'essaie de limiter le chauffage - je vais faire un autre petit tour auprès de l'Achéron que je photographie en pleine lumière. Un pêcheur triomphant me demande de le photographier sur son IPhone : il brandit un gros poisson genre thon qu'il hisse fièrement au-dessus de sa tête ! Nous nous souhaitons mutuellement une belle journée, je regagne l'Exsis, parfais le nettoyage du parebrise dans lequel se reflète le soleil maintenant brillant, puis reprends ma route vers le sud. |
À Lygia, avisant une petite route descendant au bord de l'eau je m'y engage pour découvrir un petit port de pêche des plus tranquilles. J'y prends le soleil un moment, observe un pêcheur à bord de sa barque raccommodant son filet puis, avisant une borne d'eau fonctionnelle, profite de l'occasion pour refaire le plein de ma citerne. | Plein d'eau dans le port de Lygia |
Patras: le pont depuis les hauteurs du détroit de Rion |
Un parking en bord de route un peu en hauteur offre une belle vue sur sa partie la plus étroite et surtout sur la haute structure géométrique haubanée du grand pont de Patras, présenté comme le plus long pont suspendu du monde. |
Une heure plus tard j'arrive aux environs de Pyrgos. Je me dirige aussitôt par des toutes petites routes rurales défoncées jusqu'au bord de la mer où, au bout de la plage de Katakolo, je stationne l'Exsis les roues juste au bord du sable. Il est déjà 16:30, la lumière déjà très grise diminue vite en ce jour de solstice, je n'irai pas plus loin. | Bivouac devant la plage de Katakolon |
À Katocolon, le retour du pêcheur |
Lever à 8:30 après une assez bonne nuit. Le ciel s'est ennuagé mais la température (13°) reste douce; il se dégagera vers 11:30, lorsque j'arrive au bout de ma longue marche sur l'immense plage jusqu'au petit port qui limite la baie au nord. Du côté sud on en aperçoit à peine l'extrémité… |
J'ai trouvé pendant ma
promenade un bobineau de fil de pêche abandonné sur la
plage, en forme de tambour (diamètre d'une douzaine de
cm, épaisseur de 5 cm), largement évidée en son centre.
Ce moulage en plastique sera sûrement plus résistant (à
la corrosion en tout cas) que le bas d'une boite de
conserve utilisé initialement et qui a rendu l'âme.
Perçage, insertion puis ajustage et collage du tuyau de
sortie sur le côté, retaille de la couronne qui dépasse
les côtés de la porte du coffre… tout cela me prend près
de 3 heures, compte tenu de l'absence d'un poste de
travail fonctionnel et de l'utilisation d'un outillage
de fortune. |
Katakolon : construction du nouveau boitier du ventilateur de la cassette |
Olympie : bivouac sur une rue résidentielle du village |
Une trentaine de km sur la grande route en prenant mon temps, et j'arrive dans le gros village moderne rempli d'hôtels, de restaurants et de boutiques plutôt chics avant que la lumière baisse trop. J'ai un peu de difficulté à trouver un endroit plat pour stationner, le village ayant été développé à flanc de colline au dessus du vallon où coule l'Alphée et où s'étend le site archéologique. Je finis par m'installer sur une rue périphérique pas trop passante (le trafic nocturne devrait être nul), puis dois me déplacer d'une cinquantaine de mètre car incommodé par les éclats de voix jaillissant d'une maison aux fenêtres grandes ouvertes. |
Néanmoins il fait très beau à mon lever vers 8:15. À 9:30, passant sur un pont le cours raréfié de l'Alphée, je suis sur le petit parking devant l'entrée du site. Je laisse l'Exsis orienté plein sud, histoire de recharger au maximum la batterie car je ne roulerai guère aujourd'hui, comptant bien profiter en totalité de l'horaire d'ouverture du musée et du parc archéologique qui sera clos à 15:30. | Olympie : en passant le maigre cours de l'Alphée |
Portique du musée archéologique d'Olympie |
Je commence par le musée, réaménagé depuis quelques années dans un bâtiment moderne en forme de maison antique, avec vaste péristyle en avant et salle centrale à éclairage zénithal à la façon d,'un atrium. Je serai ainsi à l'abri pour la période plus fraîche de la journée, et plus disponible pour admirer - et photographier - les multiples trésors contenus dans ses vitrines ou présentés sur ses murs. |
Torse d'Auguste en type Zeus, marbre du Pentélique (fin 1er s. av. J-C) |
Encensoir (Helladique tardif) |
Protomé de griffon en bronze (VIIe s. av. J-C) |
Protomé de griffon en bronze Des protomés
de griffons en bronze décoraient les rebords de
grands chaudrons tripodes. Il s'agissait de
créatures imaginaires d'origine orientale à
caractère apotropaïque. Ils sont apparus dans la
seconde moitié du VIIIe siècle avant J.-C. et
leur type a évolué tout au long du VIIe siècle
avant J.-C., lorsque le style "orientalisant"
prédominait dans toutes les manifestations de
l'art grec. Initialement, ils étaient martelés
et avaient des proportions lourdes, mais ils ont
progressivement acquis de l'élégance et étaient
ensuite coulés dans la masse.
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Tête du cheval en bronze massif (Argos, Ve.s. av. J-C) |
Cheval en bronze massif provenant d'un petit chariot votif (Argos,Ve. s. av.J-C.) |
Les fouilles
d'Olympie ont mis au jour une énorme quantité
d'armes antiques datant de la période géométrique
tardive à la période archaïque tardive. Il s'agit
en fait de la plus grande collection d'armements
défensifs et offensifs antiques au monde.
Les armes étaient des offrandes votives à Zeus, le dieu suprême de la guerre, et provenaient soit du butin de guerres victorieuses, soit des armes personnelles de guerriers individuels. Une grande quantité d'armes défensives en bronze est exposée dans la galerie : casques, cuirasses, boucliers, guêtres et divers revêtements pour les bras et les jambes. Les nombreuses pointes de flèches et de lances proviennent de l'équipement offensif des guerriers. Les pièces d'armement sont souvent richement décorées de scènes mythologiques. Les inscriptions incisées sur ces armes en font, outre leur importante valeur artistique, des preuves précieuses d'événements historiques. 1. Casque 2. Cuirasse 3. Protège-bras 4. Bouclier 5. Garde du milieu du corps 6. Garde-cuisses 7. Guêtres ou jambières 8. Protège-cheville 9. Protège-pieds 10. Protège-avant-bras |
Protège-bras
droit.
Les protège-bras
ne couvrent que le bras droit, car le gauche est
protégé par le bouclier. La pièce d'épaule est
décorée d'une tête de Gorgone rendue par martelage
et incision. De Magna Grecia. 2e moitié du VIe s.
av. J-C
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Bouclier avec tête de Gorgone et casque en bronze |
Cuirasse ciselée en bronze |
Détail des ciselures de la cuirasse en bronze |
Corps d'un guerrier marchant au combat |
Atelier corinthien (argile, début du du Ve s. av. J-C) |
Vase plastique ionien (salière) en forme de pied avec sandale (fin VIe s. av. J-C) |
Tête en poterie |
Zeus enlève Ganymède de Troie (début du Ve s. av. J-C) |
Zeus enlève Ganymède de Troie (début du Ve s. av. J-C) |
Tête d'Athéna en argile. |
Tête d'Athéna en argile. Elle porte un casque attique et un diadème avec fleurs de lotus (Corinthien, début du Ve s. av. J-C) |
LE FRONTON EST DU TEMPLE DE ZEUS :
LA COURSE DE CHARS DE PELOPS ET OINOMAOS Le fronton est
du temple de Zeus représente le mythe
fondamental d'Olympie, à savoir la lutte pour la
suprématie sur le Sanctuaire.
Dans le
mythe, Oinomaos, roi de Pisa, ayant été averti
par une prophétie qu'il trouverait la mort entre
les mains de l'homme qui épouserait sa fille
Hippodameia, défie tous ses prétendants dans une
course de chars. La condition de la course de
chars était que le vainqueur prendrait
Hippodameia pour épouse, mais que le vaincu
serait mis à mort par Oinomaos. Oinomaos, dont
les chevaux étaient un cadeau du dieu Arès et
invincibles, gagnait toujours. Treize
prétendants avaient déjà trouvé la mort quand
apparut Pélops, le fils de Tantale, venu de la
lointaine Phrygie ou de la Lydie. Dans la féroce
course de chars qui s'ensuivit, Pélops, dont les
puissants chevaux lui avaient été donnés par
Poséidon, et aidé par le conducteur de char
Myrtilos ainsi que par Hippodameia, battit
Oinomaos et le tua. Par la suite, Pélops fonda
la dynastie des Pélopides et devint maître de la
péninsule, qui prit alors son nom, Péloponnèse,
après s'être appelée Apia.
La figure centrale de la scène sur ce fronton oriental est Zeus, le patron du sanctuaire, dont la grande taille (hauteur conservée : 2,91 m) domine toutes les autres figures. À sa droite se tient Oinomaos avec sa femme Sterope, et à sa gauche Pélops avec Hippodameia. Viennent ensuite les chars à quatre chevaux des deux concurrents ; les deux premiers personnages agenouillés sont ceux de Myrtilos et de la servante d'Hippodamie. Deux autres personnages agenouillés appartiennent aux voyants des deux familles sacerdotales d'Olympie : les Lamides et les Clytiades. La figure du vieillard, dont la main levée sur son visage indique qu'il prévoit l'événement tragique qui va se produire, est particulièrement intéressante. C'est la première figure de la sculpture de "style sévère" à représenter des traits individuels, contrairement aux figures idéalisées qui caractérisent généralement l'art de cette période. Les deux angles du fronton étaient occupés par deux figures couchées personnifiant les fleuves mythiques d'Olympie, l'Alpheios et le Kladeos. Cette composition monumentale en marbre de Paros, œuvre d'un grand sculpteur inconnu, se distingue par sa solidité et la tragédie silencieuse qui émane des personnages devant les événements qui vont se produire. |
LE FRONTON OUEST DU TEMPLE DE ZEUS
:
COMBAT DES LAPITHES ET DES CENTAURES La composition sculpturale du fronton ouest du temple de Zeus représente la bataille entre les Lapithes et les Centaures. Selon le mythe, les Centaures furent invités au mariage du roi des Lapithes, Perithos, avec Desdameia. Au cours de la cérémonie, ils se sont enivrés et ont abusé de l'hospitalité du roi, tentant d'abuser des jolies femmes lapithes. L'ensemble de la composition est caractérisé par le fort mouvement des personnages qui s'affrontent dans une mêlée féroce. Le centre de la scène est dominé par la figure calme du dieu Apollon (hauteur : 3,09 m) qui impose la paix et l'ordre avec sa main droite levée….. À sa droite, Perithos attaque le centaure Eurytonas qui s'est emparé de sa belle épouse Desdameia, qui résiste et tente de le repousser. À la gauche d'Apollon, Thésée est représenté alors qu'il s'apprête à porter un coup à un autre centaure qui a brutalement agressé une femme lapithe. Ensuite, de chaque côté, il y a des silhouettes qui s'affrontent et dans les coins, des femmes Lapithes qui regardent anxieusement ce qui se passe. Seule la première de ces figures à droite est contemporaine des autres sculptures du fronton, les trois autres, en marbre pentélique, sont des modifications ultérieures (IVe et Ier s. av. J.-C.), remplaçant les figures originales qui ont pu être détruites par des tremblements de terre. Les figures des Lapithes, pleines de beauté et d'intelligence, contrastent avec les visages brutaux des Centaures, qui personnifient la force obscure et les émotions bestiales. Cette intervention catalytique du dieu du droit et de la modération apporte la raison et restaure la moralité, la vertu et l'ordre dans le monde. Dans cette sculpture grandiose, le symbolisme de l'ascendant des Grecs sur les barbares est clair, car les guerres perses qui avaient bouleversé le monde civilisé à l'époque étaient encore récentes et profondément gravées dans la conscience de toute la nation grecque. |
Fronton ouest du temple de Zeus : Apollon (3,09 m) |
Femme lapithe agressée par un Centaure |
Fronton ouest du Temple de Zeus : femme lapithe aux prises avec un Centaure |
Centaure et femme Lapithe |
Fronton ouest du Temple de Zeus : femme lapithe brutalisée par un Centaure |
Temple de Zeus à Olympie : partie gauche du fronton ouest |
Fronton ouest : femmes lapithes guettant l'issue du combat |
Fronton ouest du temple de Zeus : femme lapithe anxieuse |
LA VICTOIRE DE PAENIOS
Cette statue de Nike était une offrande votive à Zeus de la part des Messéniens et des Naupactiens pour leur victoire contre les Spartiates dans la guerre d'Archidamie (très probablement en 421 av. J.-C.). Elle a été sculptée en marbre de Paros par Paeonios de Mende en Chalcidique. D'une hauteur de 2,11 m, cette statue se dressait à l'angle sud-est du temple de Zeus sur un socle triangulaire de 8,81 m de haut toujours en place. L'inclinaison de la figure, l'agitation de son manteau derrière elle, l'ouverture des ailes et le pied droit de la déesse posé sur l'aigle - symbole de Zeus et de l'air - tout cela donne l'impression qu'elle descend de l'Olympe en volant pour proclamer la victoire. Le fin chiton qui colle au corps vigoureux de la déesse souligne le sentiment de force et de charme qu'évoque sa silhouette juvénile. L'inscription sur la base dit : MESSANOI KAI NAYNARKTIOI ANEOEN OAYMNIO DEKATAN ANO TOM POLEMION (Les Messéniens et les Naupactiens ont dédié à Zeus Olympien une dîme (un dixième) du butin pris à leurs ennemis). Et un peu plus bas : PAIONIOZ ENOTHIE MEMAAIOL KAI T AKPOTHPIA POION EPI TON NAON ENIKA (Paeonios de Mende a fait cette [statue] ainsi que l'acrotère au-dessus du temple pour lequel il a gagné un prix). |
Victoire de Paeonios (420 av. J-C, marbre de Paros) |
Hermès de Praxiteles, de dos |
Hermès de Praxiteles |
Suit toute une galerie de statues de personnages de l'empire romain qui décoraient les arcades de la fontaine monumentale du Nymphaion. Sculpture moins inspirée à mon goût, mais témoignage précieux de l'impact de l'art grec sur la culture romaine, et aussi portraits incisifs de ces grandes familles avides de pouvoir. | Reconstitution du Nymphaion d'Olympie |
Statues du Nymphaion (époque romaine, IIe. s. ap. J-C) |
Statue probable d'Athénaides, fille d'Hérode Atticus (fin du IIe s. ap. J-C) |
Tête de Lucius Verus (fin IIe s. ap. J-C) |
Statue de l'Empereur Hadrien (117-138 ap. J-C) |
Oenochoé (pichet à vin) (1er-2e s. ap. J-C) |
Bouteille (IIIe-IVe s. ap. J-C) |
Flacon en verre (IIIe-IVe s. ap. J-C) |
Olympie : le Philippeion |
PHILIPPEION Sa
construction a été commencée par Philippe II
après sa victoire à la bataille de Chaironeia
(338 avant J.-C.) et a été dédiée à Zeus. Après
la mort de Philippe, elle fut achevée par son
fils, Alexandre le Grand.
C'est le seul bâtiment circulaire de l'Altis et il est entouré d'une colonnade. Les colonnes extérieures d'ordre ionique avec des bases de style ionique attique supportaient un entablement ionique en calcaire coquillier, tandis qu'à l'intérieur, attachées au mur, se dressaient neuf demi-colonnes corinthiennes et au milieu, en face de l'entrée, un piédestal semi-circulaire. Le sommet du toit, qui était couvert de tuiles d'argile, se terminait par un coquelicot de bronze, qui maintenait les poutres ensemble. Le Philippeion était un «heroon» (monument élevé à la mémoire d’un héros) construit pour glorifier la dynastie macédonienne, dont cinq statues chryséléphantines avaient été installées à l'intérieur, réalisées par le célèbre sculpteur Léocharès. |
Restes du Nymphaion |
NYMPHAION
(IIe siècle après J.-C.) Fontaine
monumentale - aqueduc offert au Sanctuaire par
Herodes Atticus et son épouse Regila. Les niches
du bâtiment semi-circulaire à deux étages
étaient ornées de statues d'Herodes Atticus, des
empereurs Antonin le Pieux, Hadrien, Marc-Aurèle
et des membres de leurs familles. Plusieurs
statues sont exposées dans le musée, ainsi que
le taureau qui occupait la place centrale.
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Olympie : ruines du temple de Zeus environné des tambours de colonnes abattues par les tremblements de terre au VIe siècle ap. J-C. |
Olympie : colonne triangulaire supportant autrefois la Victoire de Paenios admirée dans le musée |
BASE DE LA VICTOIRE DE PAEONIOS (Ve siècle avant J.-C.) Sur le haut socle triangulaire qui
subsiste encore à son emplacement initial,
se trouvait la statue de la Victoire ailée,
réalisée par le célèbre sculpteur Paeonios.
La base fait 9 m. de haut, de sorte que la
hauteur combinée de la statue et de la base
était de 12 m. Sur la face avant de cette
base, se trouvait une inscription votive qui
est maintenant exposée avec la statue de la
Victoire dans le Musée d'Olympie. Elle
informait de la victoire triomphale des
Messéniens et des Naupactiens, les donateurs
de la statue au Sanctuaire, sur les
Spartiates en 421 avant Jésus-Christ. Sur la
partie basse de la base une inscription plus
tardive a été gravée par les Messéniens vers
135 av. J.-C.
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LE
LEONIDAION (fin du IVe siècle av. J.-C.) Grand bâtiment
rectangulaire (75 x 81 m.) pour le logement des
officiels, construit vers 330 av. J-C. Il porte
le nom de l'architecte et donateur Leonides de
Naxos. Les pièces sont réparties entre une cour
intérieure à péristyle d'ordre dorique et une
colonnade extérieure ionique. À l'époque
romaine, la cour centrale a été transformée en
piscine en plein air.
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Chapiteaux alignés de la colonnade du portique du Leonidaion |
Olympie : l'atelier de Phidias converti par la suite en église paléochrétienne |
Atelier de Phidias : bas côté |
PALAISTRA (3e siècle av. J.-C.) Bâtiment carré (66,35 x 66,75
m) avec une grande cour centrale intérieure
entourée d'une colonnade ("péristyle"). Des
sections couvertes abritent des salles spéciales
pour le déshabillage, l'onction d'huile
("eleothession"), le poudrage ("conisterion"), les
bains, etc. C'était un lieu d'entraînement où l'on
pratiquait la lutte, la boxe et le saut. C'est
également ici que les philosophes, les orateurs et
les poètes donnaient leurs conférences et
communiquaient leurs idées.
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Itinéraire raidement acrobatique qui tournicote continuellement, traverse d'improbables villages à la chaussée encombrée de voitures stationnée au mépris des règles élémentaires (il faut parfois klaxonner pour obtenir le passage…), mais aussi ponctué de grandioses paysages dont les teintes bleutées s'adoucissent avec la descente du soleil. | Panorama du soir à Aspra Spitia |
Coucher de soleil devant le temple de Bassae |
J'arrive à temps, i.e au
crépuscule sur le petit stationnement au pied du
temple, au moment où une gardienne met la clé sur la
grille avant de retourner chez elle. Elle me
confirme la fermeture des deux prochains jours, en
m'invitant à revenir mardi matin…
Je m'installe sur les lieux, totalement seul, rejoins via Facetime Monique au chalet de Shefford où elle passera le week-end avec toute la famille, souhaite un joyeux Noël à tous et leur montre une image du coucher de soleil en direction de la mer. Je reçois aussi la demande spéciale de Gabriel de venir avec moi visiter la Grèce - c'est son programme d'histoire - à remettre à une autre fois ! |