Bivouac dans le Puerto de Navacerrada |
Journée grise, pluvieuse et venteuse, d'autant plus que nous sommes stationnés juste sous le col, à 1 798 m d'altitude. D'où lever paresseux, puis travail à l'intérieur : j'achève la mise au propre du livre de Stanley, tandis que Monique échange quelques courriers et et téléphones avec des membres de sa famille, puis navigue un peu sur Geneanet. Elle complète ainsi sa généalogie et la concrétise sur quelques pages où elle dispose les portrait peints par Mary Bony. |
Nuit confortable dont nous émergeons bien reposés, mais un peu effrayés par le vent très froid qui souffle sur la petite ville. Heureusement les anciens bâtiments industriels de la manufacture sont à deux pas, et vers 10:00, bien emmitouflés, nous nous hâtons de gagner ses murs. | Bivouac à San Ildefonso |
San Ildefonso : Real Fabrica de Cristales |
FABRIQUE DE CRISTAUX
DE CHARLES III Ce bâtiment est l'un des
exemples les plus importants de l'architecture
industrielle du Siècle des Lumières.
Après l'incendie qui se produisit en 1770 dans la fabrique de rabots situé à l'intérieur de la ville, Carlos III ordonna que la nouvelle usine soit construite à côté de la fontaine du prince. Le maçon José Díaz Gamones fut chargé d'élaborer le projet d’un bâtiment qui devait allier utilité et beauté. Au début du XXe siècle, la coopérative de travailleurs la Esperanza lança une nouvelle ligne de production. En 1972, le bâtiment fut abandonné, et dix ans plus tard, on constitua La Fondation du Centre National du Verre pour le restaurer et y installer un musée, une école et un centre de production. |
Flacons |
Real Fabrica de Cristales de San-Ildefonso : verre à boire gravé |
Lustre |
Bouteilles carrées gravées |
Grand lustre coloré |
Détail du grand lustre coloré |
Real Fabrica de Cristalesde San-Ildefonso : grand four central de la rotonde |
Voûte de la rotonde de la Real Fabrica de Cristales |
Planche de l'Encyclopédie de Diderot : fabrication du verre plat |
Table de fabrication des glaces planes |
Chauffe du cristal dans le four |
Façonnage du cristal |
Meule à graver le cristal |
À côté c'est l'atelier
de taille et de gravure, où malheureusement nous
ne verrons personne travailler sur les meules, mais
admirons quand même quelques productions exposées. |
Prototypes de la série Caleida (1985) par Tony Zuccheri |
Infanta Margarita, par Raque Stolarski-Assael (Mexico 1990) |
Sans titre, par Massimo Lunardon |
Ocean Dancer, par Stephen Dee-Edwars (USA, 1983) |
Sans titre, par Massimo Lunardon (Italie, 2000) |
La grande salle d'exposition du verre contemporain |
Monique admire... |
Wind, par Sholko Yamashina (Japon) |
Vitrail de St Nicolas |
S.T. par Suzanne Koskimaki (2015) |
En sortant nous mangeons un peu, puis allons stationner juste devant le château de La Granja, construit en 1731 par un petit-fils de Louis XIV monté sur le trône d'Espagne en tant que Filipe V, avec l'intention de perpétuer le souvenir de Versailles où il avait passé son enfance… D'où un décor baroque très riche, élégant (Louis XV) et raffiné, mais aussi un étalage de dorures et de fioritures, admirables certes dans le dessin et la réalisation, mais qui ne correspondent pas vraiment à notre goût actuel. | Entrée de La Granja, San Ildefonso et la chapelle royale |
La Granja de San Ildefonso : galerie des bustes romains |
La Granja de San Ildefonso |
Le salon avec le tableau de L.M. van Loo : Felipe V et sa famille |
La Granja : le constructeur Felipe V entouré de sa famille, par L.M. van Loo (1743) |
La Granja de San-Ildefonso : chambre à coucher |
Vue sur le jardin, la gloriette et sa cascade depuis la chambre |
Console et fauteuil rocaille |
Fauteuil Louis XV |
La Granja de San Ildefonso |
Grand lustre en cristal du salon |
La Granja : rez-de-chaussée |
La Granja : jardin depuis la galerie au rez-de-chaussée |
C'est un bijou précieux où l'or brille de tous ses feux autour des grands tableaux impeccablement restaurés, les voute couvertes de fresque et les sombres boiseries des stalles du chœur parfaitement cirées. | La Granja de San-Ildefonso : coupole de la basilique |
Puerto de Navacerrada en direction de Madrid |
Je programme le GPS qui nous fait remonter les 1800 m du col de Navacerrada pour redescendre vers Madrid, traverser la capitale et enligner l'Autoroute du Sud-est. Très belles vues depuis les miradores hier dans l'ombre et les nuages, puis descente vers le plateau madrilène où nous retrouvons un soleil et une température douce ignorés sur le versant nord de la Sierra de Guadarrama. Je cherche - en vain - une fontaine où brancher le tuyau de remplissage de la citerne du bord à peu près à sec, ou un robinet à bon débit disponible sur une station service… |
Dans le soir qui
tombe, nous rejoignons le Bulevar de Jose Prat, angle
Cordel de Pavones, nous engageons sur la voie de service
devant un petite centre commercial, le contournons vers
l'arrière au sud pour découvrir une suite de
stationnements bien plats en bord de parc qui semblent
constituer un excellent bivouac. Avant de nous installer
pour la nuit je remonte sur l'Avenida de la Democracia
où une station Star offre un point d'eau convenable (et
gratuit !). J'y fais bien sûr le plein des réservoirs
d'eau et de carburant. |
Station-service CEPSA avec eau à Madrid Av. Democracia |
Madrid : bivouac 42, Calle de los Poetas |
Beau temps au réveil vers 8:30, sans que la rumeur de la ville et des autoroutes qui la sillonne autour de nous n'aient gêné notre sommeil. Le soleil tape sur l'avant de l'Exsis opportunément tourné du côté est, si bien que les batteries ne tardent pas à faire leur plein. Je complète le carnet de bord déjà entrepris hier soir, jusqu'à ce que Monique se lève, se douche et réchauffe sa tisane prête depuis longtemps. |
Une courte marche sous
un beau soleil printanier nous fait passer devant la
noble façade de l'Ancienne Bourse, puis traverser le
Paseo du Prado étonnamment vert pour la saison. |
Madrid : l'Ancienne Bourse |
Depuis le Paseo do Prado, le beffroi du Palaccio de Cibeles (Officina de Correos) |
Madrid : Paseo do Prado, près du Monument aux victimes du 2 mai 1808 |
Agréable promenade donc, jusqu'à l'entrée du Musée luxueusement logé dans le palais du comte de Villahermosa. | Museo Thyssen-Bornemisza, luxueusement logé dans le palais du comte de Villahermosa |
Portrait d'une femme (Maria van Sinnick ?) par Rembrandt (ca. 1654-55) |
Portrait d'un homme à un pupitre, par Rembrandt (1631) |
L'exposition Rembrandt et le
portrait à Amsterdam, 1590-1670 offre un
large panorama du genre du portrait à Amsterdam au
XVIIe siècle, à travers le célèbre peintre
néerlandais, autour duquel tourne l'exposition.
La sélection minutieuse des œuvres donne une idée de ce qu'étaient les portraits avant que Rembrandt (1606-1669) ne quitte Leyde, sa ville natale, pour s'installer dans une ville offrant un plus grand potentiel commercial. Les innovations qu'il a adoptées - et qui ont été poursuivies par ses disciples, ses imitateurs et ses rivaux les plus directs - l'évolution de sa peinture et le tournant pris par le genre dans les années 1650 sont le sujet de l'exposition. Tradition et innovation Bien que le portrait du début du XVIIe siècle soit fermement ancré dans la tradition artistique, de nouveaux éléments se sont progressivement intégrés. Vers 1600, des artistes tels que les frères Pieter et Aert Pietersz et Cornelis Ketel ont exploré des portraits de trois-quarts de longueur avec des fonds architecturaux dans lesquels l'importance était attachée à quelques détails très expressifs, comme les mains. Cette première salle comprend de bons exemples du type de personnes que le visiteur trouvera représentées au cours de sa promenade : moins de nobles et d'autorités ecclésiastiques que de marchands, de membres de l'élite et de la bourgeoisie de la ville, d'artistes et de directeurs d'institutions. Certains sont représentés seuls, d'autres en groupe, comme dans le tableau de Frans Badens, Les gardes civiques de la compagnie du capitaine Arent ten Grootenhuys et du lieutenant Jacob Florisz Cloeck (1608), qui a été accroché dans le hall d'entrée du musée en raison de sa grande taille. Le portrait de Gerard Reynst par Badens (1613) est également remarquable. Une nouvelle génération Quatre peintres se distinguent parmi les prédécesseurs directs de Rembrandt : Cornelis van der Voort, Werner van den Valckert, Nicolaes Eliasz Pickenoy et Thomas de Keyser. Van der Voort apporte des nouveautés au genre, notamment en donnant à ses clients une apparence plus naturelle, comme en témoignent ses Gouverneurs des hôpitaux (1617) ou le portrait de Margaretha Vos (vers 1621). Van den Valckert est un innovateur qui introduit les portraits historiés aux compositions équilibrées. Ce type de représentation, illustré par son Portrait de famille comme allégorie de la Caritas, avec un autoportrait de l'artiste (1623), se retrouve également dans le répertoire de Claes Moyaert. Pickenoy, s'inspirant de la tradition, utilise des touches de pinceau très raffinées dans ses tableaux pour créer des effets de clair-obscur, qu'il combine avec une étude minutieuse de la pose du modèle. Le succès de De Keyser tient à l'attention qu'il porte à ses figures par rapport à l'espace environnant et à l'harmonie entre elles. Les premiers portraits de Rembrandt Rembrandt arrive à Amsterdam en 1631. Durant ses premières années, le peintre et marchand Hendrick Uylenburgh a joué un rôle essentiel en l'introduisant sur le marché de l'art et dans les cercles sociaux. Les premiers portraits de Rembrandt reflètent les connaissances et les réalisations de ses prédécesseurs dans la profession, tels que Werner van den Valckert, à qui il a emprunté - et transformé - quelques procédés, les combinant avec d'autres de sa propre invention, comme le mouvement ou l'action dans laquelle sont engagés ses modèles. L'unité de la composition et la cohérence de ces premiers tableaux d'Amsterdam lui valent un grand succès. Ces nouveautés - par exemple le sujet tête tournant la tête et interrompant son activité - sont visibles dans des œuvres comme le Portrait d'un homme au bureau (1631), dans le corps doucement tordu du Portrait d'un jeune gentleman (1633-34), ainsi que dans les postures de la femme qui est peut-être sa sœur Elisabeth van Rijn. Cette salle présente également quelques exemples de «tronies», tels que le Buste d'un vieil homme en costume de fantaisie (1635). Cette forme de représentation typiquement hollandaise, qui n'est pas un portrait en tant que tel mais la représentation d'un type, est devenue un genre artistique à part entière. Rembrandt et ses concurrents Rembrandt s'est établi à Amsterdam à une époque où la ville comptait un important groupe de portraitistes qui profitaient de la demande croissante et de plus en plus exigeante pour ces œuvres, conséquence de l'économie florissante de la ville et de l'essor du marché de l'art. L'un des rivaux les plus célèbres de Rembrandt durant ces premières années était Frans Hals, qui était basé à Haarlem mais recevait d'importantes commandes d'Amsterdam. Hals était un superbe portraitiste qui saisissait ses modèles dans des poses décontractées et très naturelles. Cette section comprend également un exemple de portrait d'enfant exécuté d'un point de vue audacieux par Jacob Backer. Dirck Santvoort est représenté par deux portraits de groupe, les magnifiques Gouvernantes et Gardiennes de la Spinhuis (1638) et le Portrait d'un garçon probablement identifié comme Jan van Loon (1636). Enfin, la salle présente des œuvres de l'Allemand Joachim von Sandrart, l'un des artistes étrangers qui ont tenté leur chance dans la florissante Amsterdam. Un changement de style La production de portraits et d'autres types de peintures de Rembrandt diminue considérablement dans les années 1640s. Les temps sont durs pour l'artiste. sa femme Saskia meurt en 1642 et, vers la fin de la décennie, il se retrouve au tribunal pour sa relation avec Geertje Dircks, une domestique. Cependant, toujours en 1642, il a achevé l'une des plus grandes réalisations de la peinture universelle, la Ronde de nuit. D'autres jeunes artistes commencent à se faire remarquer sur la scène et adoptent de nouvelles formules qui qui annoncent une évolution des goûts. C'est le cas de Govert Flinck, dont les peintures sont plus vivement colorées et montrent l'influence d'Anthony van Dyck ; un autre est Gerbrand van den Eeckhout, l'élève de Rembrandt, dont les premiers échos des enseignements de son maître ont fait place à de nouvelles approches stylistiques. À cette époque, émerge une mode de portraits en petits formats montrant des clients dans des scènes comme le Chirurgien Jacob Fransz et sa famille (1669) d'Egbert van Heemskerck. Des voies divergentes À partir de 1640, le marché du portrait est dominé par des peintres tels que Bartholomeus van der Helst, Ferdinand Bol et Govert Flinck, qui portaient une attention particulière à la pose et représentaient leurs modèles dans des décors soigneusement agencés, comme l'illustre le portrait de Frederick Sluysken par Bol (1652). On peut également citer l'oeuvre de Van der Helst Portrait d'un homme avec des documents (vers 1655), restauré spécialement pour l'exposition, et Chefs de la maison de garde civique des Arquebusiers (1655), qui présentent un éclairage doucement équilibré et des couleurs saisissantes. Au cours de ces années, les portraitistes d'Amsterdam se sont inspirés de modèles provenant d'autres régions d'Europe et ont obtenu des résultats élégants et raffinés. Rembrandt réagit aux changements du marché d'une manière tout à fait personnelle, en appliquant à ses œuvres ce que l'on a appelé sa "manière rude" - jusqu'alors réservée aux tronies - qui lui valut d'être salué comme une célébrité en dehors de son pays natal. La paire de portraits de Washington, datée d'environ 1654-55, est un excellent exemple de cette période. Rembrandt et ses concurrents : Dernières années Le portrait à Amsterdam a connu un changement majeur dans les années 1660 et 1670 en raison du succès de certaines tendances importées, comme l'illustrent les images de cette section, où les poses raffinées, les vêtements et les gestes des modèles - marchands ou dignitaires - sont en accord avec les goûts de la cour européenne. Ces nouveaux développements sont parfaitement incarnés par les peintures de Jacob van Loo, Jiirgen Ovens et Karel Dujardin. Dans cette dernière étape de sa carrière, Rembrandt reste néanmoins fidèle à un style dans lequel les ombres et les tons sombres et contrastés sont prédominants et où les figures sont construites à partir de coups de pinceau chargés de de peinture épaisse et visqueuse qui remplissent l'ensemble de l'œuvre d’expressivité Les portraits de son fils Titus, Jeune homme au béret noir (vers 1662), et la scène mythologique de Vénus et Cupidon (vers 1657) - pour lesquels on suppose qu'il a utilisé sa partenaire Hendrickje Stoffels et leur fille Cornelia comme modèles - sont enveloppées d'une chaleur incomparable. Rembrandt : Portraits gravés Tout au long de sa carrière artistique, en parallèle à son oeuvre de peintre, Rembrandt a été extrêmement actif en tant que graveur et a réalisé de nombreux portraits des membres de son cercle le plus proche, tels que ses parents et amis. Parmi eux, on peut citer la superbe gravure de Jan Six (1647), qui illustre la maîtrise qu'il a atteinte dans la gradation des gris. L’Auto-Portrait (1639) montrant l'artiste le bras appuyé sur une pierre rappelle un portrait typique de la Renaissance italienne. Une esquisse à l'huile et une gravure du calligraphe Lieven Willemsz Coppenol ont été choisis pour illustrer ses méthodes de travail, ainsi que sa plaque d'eau-forte et la gravure du marchand d'estampes Clément de Jonghe. Pour clore l'exposition, cette salle comprend l'impressionnant fragment conservé de La Leçon d'anatomie du Dr Jan Deijman (1656) de Rembrandt, dont la composition originale est connue par un dessin. |
Portrait d'homme, par Cornelis Ketel (1594) |
Portrait de femme. par Cornelis Ketel (1594) |
Portrait de famille, par Cornelis van der Voort (1620) |
Buste d'un vieil homme en costume de fantaisie, par Rembrandt (1635) |
Portrait d'une jeune fille, identifiée comme Elizabeth van Rijn, sœur du peintre, par Rembrandt |
Jeune femme en costume de fantaisie, probablement Saskia Uylenburgh (1633) |
Autoportrait portant un chapeau et deux chaines, par Rembrandt (ca.1642-43) |
Dirk Bas-Jacobsz et sa famille, par Dirck Santvoort (ca.1635) détail |
Portrait d'un enfant, possiblement Jan van Loon par Dirck Santvoort (1636) |
Enfant jouant au golf sur la plage, par Bartholomeus van der Helst (ca.1658-59) |
Frederick Sluysken, par Ferdinand Bol (1652) |
Femme portant une cape de fourrure, probablement Hendrijcke Stoffels, par Rembrandt (1652) |
Le Porteur de drapeau, possiblement Jan van Halewijn, par Rembrandt (1654) |
Jeune homme au béret noir, par Rembrandt (1662) |
Jacques Loones, par Jacob van Loo (1656) |
Autoportrait avec Saskia, par Rembrandt (1636) |
Autoportrait reposant sur un seuil en pierre, par Rembrandt (1639) |
Le joyeux violoniste, par Gerrit van Honthorst (ca.1624) |
Famille dans un paysage, par Franz Hals (1645-48) détail |
Paysage de montagne avec château, par Roelandt Savery (1609) |
Nature morte avec chat et raie, par Jean-Baptiste-Siméon Chardin (1728) |
Mer calme, par Claude-Joseph Vernet (1748) |
La Balançoire, par Jean Honoré Fragonard (ca. 1750-52) |
Portrait de Madame Bouret en Diane, par Jean-Marc Boucher (1745) |
Portrait d'Isabelle et John Stewart, par Charles Wilson-Peale (ca. 1773-74) |
Portrait de Fernando VII par Goya (ca. 1814-15) |
Portrait de Fernando VII, par Goya (ca. 1814-15) - détail |
Kingston Point, Hudson River, par Francis A. Silva (ca. 1873) |
Portrait de David Lyon, par Thomas Lawrence (ca.1825) |
Louis d'Orléans montrant son amoureuse, par Eugène Delacroix (ca. 1825-26) |
Matin de Pâques, par Caspar David Friedrich (ca.1828-33) |
Vue du port de Rotterdam, par Johan Barthold Jongkind (1856) |
Le ruisseau la Brème, par Gustave Courbet (1866) |
Femme au parasol dans un jardin, par Pierre-Auguste Renoir (1875) |
Femme au parasol dans un jardin, par Pierre-Auguste Renoir (1875) - détail |
Amazone de face, par Edouard Manet (ca.1882) |
Chez la modiste, par Edgar Degas (1882) |
Ballerine en vert, par Edgar Degas (1877-79) |
Carré de l'église Saint Vulfram à Abbeville par Eugène Boudin (1884) |
La plage à Port-en-Bessin, par Paul Signac (1884) |
Le feu au bord de la rivière, par Paul Gauguin (1886) |
Chiens courant dans une prairie, par Paul Gauguin (1888) |
Mata Tua (Autrefois), par Paul Gauguin (1892) |
Les mangeurs de pomme de terre, par Vincent van Gogh (1885) |
Les Vessenots à Auvers, par Vincent van Gogh (1890) |
La Rousse en blouse blanche, par Henri de Toulouse-Lautrec (1889) |
Gaston Bonnefoy, par Henri de Toulouse Lautrec (1891) |
Méandre du Loing, par Alfred Sisley (1896) |
Rue St-Honoré en après-midi - Effet de pluie, par Camille Pissaro (1897) |
Me voilà rendu au
tournant du siècle, et aussi dans ma visite car après
une interruption pour aller déjeuner, je continue ma
descente vers le rez-de-chaussée. Mais cette fois les
œuvres présentées apparaitront dans l'ordre
chronologique inverse de leur création... ce qui
n'enlève rien à leur qualité exceptionnelle. |
L'enfilade des salles d'exposition du Museo Thyssen-Bornemisza |
Waterloo Bridge, par André Derain (1906) |
Misia Godebska, par Pierre Bonnard (1908) |
Franzi devant une chaise sculptée, par Ernst Kirshner (1910) |
Marine - L'Estaque, par Georges Braque (1906) |
Femmes au bain, par Émile Bernard (1889) |
La couronne de marguerites, par Maurice Denis (1905-06) |
La maison parmi les roses, par Claude Monet (1925) |
Kiki de Montparnasse, par Kees van Dongen (ca. 1922-24) |
Route de Versailles, Louveciennes, soleil d'hiver et neige, par Camille Pissaro (1870) |
Solitude - Souvenir de Vigen, Limousin, par Jean-Baptiste Corot (1866, détail) |
Venise le Grand canal, par Eugène Boudin (1895) |
Le bain de Diane (La fontaine), par Jean-Baptiste-Camille Corot (ca.1869-70) |
Moulin près de Delft, par Johan Barthold Jongkind (1857) |
Chemin de halage près Overschie, par Johan Barthold Jongkind (1865) |
Puis c'est une belle série de
peintres américains du XIXe et début XXe :
|
Scène de plage, par Winslow Homer (ca.1869) |
Puis retour à la
peinture européenne, avec d'abord quelques Français et
Espagnols : |
Paysage de rivière avec un temple antique, par François Boucher (1762) |
Nuit - Scène de la côte méditerranéenne avec pêcheurs et bateaux, par Claude-Joseph Vernet (1753) - détail |
Paysage hivernal avec patineurs et traineaux devant une ville, par Salomon Jacobz van Ruysdael (1660) |
Jeune homme jouant de la théorbe par J. G. von Bronchorst (1645) |
Santa Casilda, par Francisco de Zurbaran (ca. 1635) |
Santa Casilda, par Francisco de Zurbaran (ca. 1635) - détail |
Christ en croix, par Francisco de Zurbaran (ca.1630) |
Christ en croix , par Francisco de Zurbaran (ca.1630) détail |
St Jerôme, par José de Ribera (1634) |
St Jerôme, par José de Ribera (1634) |
Le Christ appuyé sur la Croix par El Greco |
L'Annonciation, par El Greco (ca.1596-1600) |
L'Annonciation, par El Greco (ca.1596-1600) - détail : la Vierge Marie |
L'Annonciation, par El Greco-(ca.1596-1600) - détail : les Anges musiciens |
Portrait d'un couple marié, par Gabriel Zehender (1525) |
Portrait de l'empereur Charles V, par Lucas Cranach l'Ancien (1533) |
Portrait d'un homme barbu, par Hans Cranach (1534) |
Portrait de femme, par Lucas Cranach le Jeune (1539) |
Portrait du Doge Francesco Venier par Tiziano (Le Titien) (ca.1554-55) |
Portrait du Doge Francesco Venier, par Tiziano (Le Titien) (ca. 1554-55) - détail |
Portrait du roi d'Angleterre Henry VIII par Hans Holbein le Jeune (ca.1537) |
Portrait d'un homme, par Antonio de Messine (ca. 1472-1476) |
Portrait de Giovanna degli Albizzi Tornabuoni, par Domenico Ghirlandaio (1489) |
Portrait de Giovanna degli Albizzi Tornabuoni, par Domenico Ghirlandaio (1489) zoom |
Saint Pierre par Simone Martini (1284-1344) |
Portrait d'un garçon (Guidobaldo da Montefreltro ?), par Piero della Francesca (ca.1483) |
Notre-Dame de l'Annonciation, anonyme (ca.1360-1380) |
Notre-Dame de l'Annonciation, anonyme (ca. 1360-1380) - détail |
Je sors à la fermeture du musée, à 19:00, très fatigué de cet autre marathon artistique. En rejoignant Monique sur notre stationnement Calle de Antonio Maura où elle s'est retirée depuis longtemps, je passe devant l'ancien Palacio de Communicaciones maintenant Palacio de Cibeles... | Palacio de Cibeles, maintenant Hôtel de Ville de Madrid |
Chapiteaux du Palacio de Communicationes ou Palacio de Cibeles (1907) |