Nuit tranquille, mais je me réveille très tôt sans pouvoir me rendormir, si bien que je découvre encore quelques chapitres de Homo Deus, de Harari, avant de me rendormir enfin. Réveil de la maisonnée passé 9:15, si bien qu'il sera près de 11:00 lorsque nous quittons la belle place qui commence à peine à s’animer. | Sintra : bivouac dans le brouillard sur la place de Sao Pedro |
Sur le sentier menant au Palacio da Pena |
Après la dissipation
des dernière brumes matinales, le ciel commence à
s’éclaircir sur la ville de Sintra, mais nous sommes
encore dans le nuage lorsque nous remontons
difficilement jusqu’au pied du château, les pneus usés
de l’Exsis n’arrivant pas à s’accrocher franchement au
pavé mouillé par la rosée. Depuis la billetterie installée dans les deux petits pavillons d’entrée jaunes, la pente monte rudement jusqu’à la première porte façon médiévale. Monique et moi avons du mal à suivre notre cabri qui caracole sur le sentier tournicotant dans le magnifique parc planté de grands arbres et de toutes sortes de plantes exotiques. |
Palacio da Pena : porte du Triton donnant accès à la terrasse ouest |
Palacio da Pena : décor néo-manuelin de la Porte du Triton |
La partie privée, la plus intéressante, s’articule autour d’un charmant petit cloître à 2 étages tout recouvert de céramiques. Les pièces ont conservé leur fonction (dortoir, réfectoire, etc.) mais en étant complètement redivisées et surtout décorées dans le style prévalent à l’époque. Style riche et suggestif, mais aussi lourd et sombre bien loin du goût actuel. | Cloître manuélin du Palacio da Pena |
Centre de table de la salle à manger |
Salle à manger du Palacio da Pena Ancien
réfectoire des moines hiéronymites transformé par
le roi Ferdinand II en salle à manger privée de la
famille royale. Salle couverte de voûtes d'arêtes
manuélines (XVIe siècle) et revêtue de carreaux de
faïence de la Fabrica Roseira (XIXe siècle). Le
mobilier en chêne a été commandé par le roi
Ferdinand I à la Casa Barbosa e Costa en 1866.
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Palacio da Pena : voûtes de la salle à manger |
Palacio da Pena : couvert dans la salle à manger |
Palacio da Pena : nymphes dans l'atelier du roi Carlos |
Autrefois salle du Chapitre du
monastère, cette pièce est devenue la salle
de café du roi Ferdinand II. Son petit-fils,
le roi Carlos Ier, l’utilisera comme bureau et
atelier après 1890. Les toiles peintes sur
les murs sont attribuées au monarque et
dépeignent des nymphes et des satyres dans le
Parc de Pena.
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Palacio da Pena : chambre du roi Carlos |
Palacio da Pena : statuette cadeau de la ville de Paris |
Palacio da Pena : cloitre manuelin |
Palacio da Pena : chambre du roi Fernando II |
Palacio da Pena : chambre du roi Fernando II |
Palacio da Pena : clé de voute de la chambre de Fernando II |
Palacio da Pena décor arabisant de la chambre du roi Fernando II |
Palacio da Pena lit de Fernando II |
Palacio da Pena, chambre du roi Fernando II : Vénus |
Palacio da Pena : céramique arabe ancienne |
Palacio da Pena : antichambre du bureau de la Reine Amélia |
Palacio da Pena : secrétaire de la reine Amélia dans son bureau |
Palacio da Pena : détail du lustre néo-rococo du Fumoir FUMOIR Le fumoir fait partie du Nouveau
Palais. Le plafond est d'influence islamique et
révèle un goût pour le style artistique mudéjar.
Le lustre de style néo-rococo (19e siècle) est
une représentation en verre d'un d'une plante
grimpante. Le mobilier indien a été acquis en
1940.
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Grand Hall du Palacio da Pena GRANDE SALLE La
Grande Salle était le principal espace du roi
Ferdinand pour organiser des réceptions. Elle
était initialement conçue comme une salle de
billard et la table centrale a été retirée après
1939. Le mobilier de Casa Barbosa e Costa, les
porte-flambeaux et le lustre ont été spécialement
conçus pour cette pièce. Trois fenêtres présentent
des vitraux provenant d'Europe centrale.
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Lucifère du Grand Hall du Palacio da Pena |
Notre bivouac à Aguas de Moura devant l'école |
Nuit tranquille et grand soleil sous le ciel bleu au lever à 9:00. Je trouve sans difficulté le point d’eau et l’égout d’évacuation destiné aux cassettes, ce qui nous permettra de repartir à 10:00 à pleine capacité. |
Praia do Amado : déjeuner sur la falaise au dessus de la mer |
Monique trouve ses
jeux de cartes dans le Continente voisin, et
moi du pétrole à 1,22 €/l quelques centaines de mètres
plus loin (Jumbo), en nous dirigeant vers la fameuse
Praia da Rocha. |
Amado : Hermione et Monique préparent le déjeuner |
Amado : Hermione fait sauter les poivrons |
Nous finissons par atterrir sur un petit parking tout au bout de la N124 au dessus des falaises à la Praia dos Tres Castelos. Après un déjeuner bienvenu - il est temps ! - je vais faire quelques photos de la côte ourlée de petites plages encadrées par les hautes pentes de roches jaune très friables et donc très découpées. | Praia do Amado |
Praia do Amado vers l'Est |
Praia do Amado : les rochers |
Praia do Amado : escaliers descendant à la plage |
Un peu plus tard Monique et Hermione emprunteront le long escalier leur permettant d’atteindre l’eau pour une autre longue baignade de notre naïade, tandis que je reste dans l’Exsis pour faire le ménage et réparer un autre morceau du store Remis, latéral cette fois, qui s’est décroché. Ah ! la soit-disant qualité allemande ! |
Petit tour sur la plage au soleil couchant, puis souper de crêpes préparées par Hermione et passée à la crêpière par Monique. Ensuite c’est une vive partie de crapette suivie de sa revanche, tandis que je rédige le journal. Coucher à 22:30 dans le bruit des vagues… | Torralta, Praia dos Tres Irmaos : Hermione court sur la plage |
Bivouac à Torralta, devant la Praia dos Tres Irmaos |
Toujours ce grand
soleil et ce ciel bleu, tant attendus ! Nous ne bougerons pas de la
journée, profitant du beau temps et surtout de la
plage finalement fort peu fréquentée malgré le
congé. Hermione passera le plus clair de son temps
au bord de l’eau, à construire un château de sable
avec une petite amie de rencontre, (père irlandais,
mère russe et grand-père uniquement russophone). Les
échanges sont évidemment limités, mais les deux
fillettes passent un bon moment dans la piscine de
l’hôtel tout proche en compagnie de Monique, jusqu’à
revenir en début d’après-midi pour déjeuner.
|
En après-midi j’accompagne Hermione pour une autre longue séance de plage, de jeu dans les vagues et dans le sable, jusqu’à ce que saoulée de ce plein air intensif, elle revienne enfin dans l'Exsis. | Torralta, Praia dos Tres Irmaos : Hermione construit un château de sable |
Hermione sur la plage devant les vagues |
Le soleil, toujours
présenta aujourd’hui aussi, est cependant un peu voilé
par quelques traces blanches effilochées qui dérivent,
occupent l’espace ou se dissipent au fil des heures.
Cela n’empêche pas Hermione - suivie bientôt de
Monique - de regagner son coin favori sur la plage,
juste à la limite des vagues déferlantes où elle se
livre à nouveau à sa passion constructrice… Je me lève tranquillement, fais le ménage - le sable envahit tout - et la vaisselle. |
Lagos : vers l'église Santo Antonio |
Nous gagnons alors le centre historique de Lagos, finalement fort peu développé, et une longue balade dans les ruelles de la vieille ville me laisse assez déçu, la seule curiosité valant vraiment le détour, l’église Santo Antonio et son décor baroque exubérant, étant fermée les 24 et 25 décembre… En revanche restaurants et boutiques à touristes se succèdent le long des quelques rues anciennes, et mes deux compagnes se font un plaisir d’y fouiner à la recherche de «bébelles» séduisant la demoiselle. Finalement ses emplettes se limiteront à une paire de «tatanes» roses et à quelques cartes postales, mais que de temps perdu… |
Lagos : frise en céramiques |
Lagos : près du Marché aux Esclave, l'Infant Henrique le Navigateur... |
Lagos : le Marché aux Esclaves |
Un peu plus loin,
près d'une statue moderne évoquant Henri le
Navigateur, le Marché aux esclaves est lui aussi fermé
aujourd’hui. En revanche une fausse patinoire (en
plastique !) attire Hermione qui renoncera bien vite à
évoluer péniblement sur cet ersatz de glace. Retour à l’Exsis laissé sur une case de stationnement le long de la rivière, et recherche d’un prochain point de chute en bord de plage qui recueillera l’assentiment de notre baigneuse. Celle de Burgau nous avait laissé de très bons souvenirs lors de notre périple de 1989, aussi décidons-nous d’en faire notre étape de ce soir. |
Cependant le Guide vert soulignant encore à Lagos l’intérêt du site de Ponte di Piedad, j’y pointe d’abord le GPS qui nous y mène dans un autre dédale hautement urbanisé. Au-delà, les falaises d’ocre jaune très découpées se précipitant dans la mer dans un chaos fantastique ne manquent pas de pittoresque. Cela nous vaut une petite balade autour de l’ancien phare, en bas des volées d’escalier dévalant jusqu’aux vagues mugissantes au pied des rochers creusés de grottes et et de canyons… au moins pour Hermione et moi, Monique craignant ensuite l’interminable et raide remontée. | Ponta da Piedade : rochers |
Salema : bivouac à Boca do Rio (Parque natural de Costa Vicentina) |
Nuit tranquille, mais au lever sous le soleil la plage ne réussit pas à séduire notre demoiselle qui préfère celle de Portimão… Nous profitons quand même du moment et de la beauté du paysage pour faire une petite marche dans le parc naturel, qui contient entre autre l’estuaire de la rivière et une plage nichée entre des falaise à pic tombant directement dans l’océan. Je suis un moment le sentier côtier qui grimpe et en longe le bord tout en offrant quelques belles vues sur les abords. |
Salema : plage de Boca do Rio |
Salema : falaise au-dessus de Boca do Rio |
La forteresse sur la Ponta de Sagres, côté est |
Ponta de Sagres, coté ouest |
Ponta de Sagres : la Praia do Tonel et ses surfeurs |
Il ne nous reste
plus qu’à faire un petit tour au dessus des deux
falaises latérales, sans aller au delà, les
murailles étant bâties d’aplomb sur la crête
rocheuse. Jolie vue en direction du Cabo Sao
Vicente, que nous rejoindrons ensuite, après avoir
déjeuné sur le parking exigu et sans vue de la belle
Praia do Tonel, voisine, envahie par les surfeurs,
qu’Hermione dédaignera… |
Au Cabo de Sao Vicente que nous gagnons ensuite, un panorama très large se déploie sur l’Océan et les côtes nord et est depuis le stationnement devant le petit phare dont les grilles sont également close pour la même raison… | Phare du Cabo de Sao Vicente |
Torralta : Hermione sur la Praia dos Tres Irmaos |
Après-midi
tranquille, lecture, traitement des photos prise
depuis mon départ vers le Portugal… Hermione est
rejointe en fin d’après-midi par sa petite amie
russo-irlandaise pour une autre partie sur le sable
qui s’achève après le coucher du soleil et qui se
poursuit dans la piscine chauffée de l’hôtel. Monique et sa petite-fille sont invitées à y retourner demain matin, alors que la mère (d’origine russe) part en excursion sur la côte (« Algarve historique ») en laissant la petite à la garde de son grand-père. Du coup Monique invitera ces derniers à un déjeuner de mariscos demain midi… |
Monique et Jean-Paul sur la Praia dos Tres Imaos |
Bivouac devant la Praia dos Tres Irmaos |
Belle journée ensoleillée, avec quelques passages nuageux pas vraiment dérangeants. La matinée démarre tranquillement, Hermione suivi de Monique ne tarde pas à gagner la plage pour y attendre sa petite compagne, hélas sans succès puisque celle-ci ne se manifestera pas… Pas plus que le grand-père, pourtant convié à déjeuner ! Inutile de dire la déconvenue d’Hermione qui restera boudeuse une bonne partie de la journée. |
Cathédrale de Silves |
Nef de la cathédrale de Silves |
Grilles de style mauresque à l'entrée de l'esplanade - vide - du château |
Dans le castelo de Silves, Don Paio Peres Correia qui reconquit la ville sur les Maures en 1242 |
Praia de Falesia : Acoteias |
Nuit fraîche, qui me fait quitter notre coin tranquille mais trop ombragé dès le réveil pour récupérer le maximum de chaleur et de lumière, le soleil brillant encore aujourd’hui dans le grand ciel bleu. Nous allons stationner immédiatement au-dessus de l’escalier que je descends bientôt pour accompagner Hermione sur la plage. Elle va y continuer sa collection de galets et coquillages (qu’elle abandonnera d’ailleurs avant de remonter), jouer dans le sable et se tremper les pieds… J’apprécie le rayonnement solaire et la beauté du site, mais aurais aimé une chaise de plage (laissée à Caen faute de place dans la soute…) pour soutenir mon dos vite endolori ! Enfin Hermione demande à retourner dans notre chez-nous, pour la collation bien sûr… |
Falésia - Hermione sur la Praia da Rocha Baixinha |
Nous voilà bientôt
sur le lacis de routes, puis de chemins de terre qui
nous y transporte, profitant de la découverte d’une
aire de service dans un camping pour vider la cassette
et refaire le plein d’eau qui décidément descend trop
vite. Tout au bout de la mauvaise piste pleine de nids
de poule, nous trouvons un vaste terrain bien aplani
et dégagé où séjournent quelques campings cars, juste
en arrière d’un petit restaurant donnant immédiatement
sur l’étendue sableuse. Déjeuner, puis à nouveau petite expédition jusque dans l’eau. Hermione a revêtu son maillot de bain, le temps est superbe et elle en profite pour jouer une nouvelle fois dans les vagues et dans le sable. |
Vers 16:00 nous levons le camp pour aller visiter l’église de Sao Lourenço, près d’Almancil, un joyau entièrement couvert d’azuléjos derrière son haut retable richement sculpté et tout doré. La route se fait assez bien grâce au GPS encore une fois indispensable, nous achetons un sac d’orange comme on en trouve tout le long de la route et arrivons en avance pour la visite. | Église de Sao Lourenço |
Sao Lourenço : l'autel |
L’autel est lui aussi remarquable,
moins par la richesse de son décor (il y a foison
de grands autels baroques dans tant d’églises
catholiques !) que par son état et son
accomplissement formel, peu courant dans une
relativement petite église de campagne. Si je suis pas à pas un groupe de Français dont l'un lit le descriptif de chaque scène, Hermione semble peu impressionnée et s’intéresse plus aux cierges électriques… une nouveauté pour elle. Les photos étant malheureusement interdites, je devrai me contenter de quelques rares clichés glanés sur le net. |
Y laissant l’Exsis, nous pénétrons directement dans la vieille ville ceinte de remparts. | Murailles de Faro au soleil couchant |
Faro : Largo da Se et Camera do Municipio |
Petit tour dans les quelques rues bien restaurées menant au Largo da Se, surtout remarquable par le long bâtiment du Palacio Episcopal couvert d’un toit en pyramides séparées de tuile rouge. La Camera do Municipio a elle aussi fière allure, en revanche la cathédrale est fermée à la visite et son clocher tronqué lui donne une allure assez quelconque. |
Nous ne monterons pas sur la
terrasse, peu élevée, mais enfilons la courte Rua do
Municipio joliment bordée qui redescend vers l’Arco
da Vila, une porte architecturée qui remplaça au
XVIIIe l’ancienne porte fortifiée. Ensuite c’est le
bassin du port de pêche et de plaisance, bien garni,
mais il n’intéresse guère mes compagnes qui
préfèrent rentrer au plus court au foyer. Nous
repérons en passant un Centro Ciência Viva dont
Hermione est friande et qui mobilisera sa matinée de
demain. |
Faro : l'Arco da Vila côté port |
Faro : bivouac sur le Largo de Sao Francisco |
Nos voisins, des jeunes néerlandais
en fourgon genre un peu beatniks ont veillé fort
tard, parlant fort et grattant la guitare, tandis
que leur gros chien s’acharnait à
déchiqueter un bidon de plastique… si bien que je
n’ai pu me coucher avant que le froid les fasse se
retirer à l’intérieur de leur camper. À
part cela la nuit a été bonne, et les avions et
trains n’ont repris leur trafic que passé 7:00. |
Clocher et coq de la cathédrale de Faro |
Cour pavée dans le vieux Faro |
Ajoutez l’expo spéciale consacrée aux grosse araignées poilues et aux scorpions, plus ou moins venimeux, où nous sommes accueillis par un prof de science passionnés par ses bestioles. Il nous retiendra un bon moment pour nous en expliquer quelques unes de leurs particularités, et on comprendra la durée de notre visite… | Ciença Viva : le scorpion |
En sortant, comme si elle ne s’était
pas assez dépensée, Hermione retourne faire un
tour dans le petit parc de machines d’exercice
installées au pied du rempart, et nous retournons
enfin à l’Exsis pour y déjeuner de bon appétit. Las, Monique vient de recevoir le dernier document préparé par son avocat et tempête en n’y retrouvant pas les données et arguments qu’elle entend bien inclure… Nous nous préparerons donc seuls une salade autour d’une boite de maquereau sauce catalane, avant de quitter enfin la ville pour suivre la côte jusqu’à au hameau de Cacela Velha. Nous sauterons Tavira, déjà visitée à deux reprises, dont l’architecture typique assez bien conservée et le site charmant au bord de la rivière ne semblent nullement inspirer notre petite voyageuse. |
La vue sur les îlots découpés de la ria et la vaste tendue de sable découverte par la marée basse fascine Hermione qui insiste pour descendre les volées de marche dégringolant jusqu’à la grève. Difficile de la convaincre que les chemin coupé par les bâches des basses eaux est impraticable, et que de toute façon ni moi ni Monique ne nous prêterons à une telle expédition, et encore moins à la remontée… | Cacela Vehla : la ria vers l'est |
Bivouac à Beja |
Lever à l’heure habituelle (8:15), sous le grand soleil, et dans un calme étonnant compte tenu de l’environnement urbain qui nous entoure. Il est vrai que nous sommes dimanche, et que les Portugais ne semblent pas plus matinaux ce jour là que les autres Occidentaux… |
Je tiens cependant assez régulièrement le 90km/h réglementaire, si ben que nous avançons assez vite et respectons la planification du GPS qui nous fera arriver à Lisbonne un peu après 16:00. Paysage assez monotone de l’Alentejo, légèrement vallonné. essentiellement consacré à l’agriculture (vigne, forêts de chênes lièges exploités, vastes cultures d’oliviers et quelques pâturages surtout occupés par des moutons…). En se rapprochant de Lisbonne nous verrons aussi quelques forêts d’eucalyptus pareillement soignées. Halte à mi-chemin pour déjeuner (Hermione a toujours faim !). | Beja : Hermione bricole le câble du IPhone |
Lisboa : nouvel immeuble du Parque das Naçoes |
Enfin nous rallions la capitale. Hermione a lu, bricolé, dessiné tout au long du trajet, demandant de temps à autres « Quand est-ce qu’on arrive ? ». Nous empruntons la longue digue et le pont par lequel la N10 franchit le Tage. et obliquons plein sud sur la N1 vers le centre de Lisbonne, comme lors de mon arrivée d’Evora. Mais cette fois je laisse le GPS me guider sur l’autoroute A 1 (maintenant gratuite) jusqu’au site de l’Expo Universelle de 1998 dont Hermione veut visiter l’Oceanàrio, le plus grand aquarium d’Europe, un ** du G.V. |
Pendant la discussion d’affaire de Monique avec sa fille, petit tour avec Hermione le long du quai Passeio Ribeirinho jusqu’à un navire à quai le Fundal, de design ancien bien mis en valeur par la lumière dorée du soir. Malheureusement des grilles cadenassées empêche de s’en approcher davantage et de monter à bord, comme je l’aurais espéré. | Lisboa : le Fundal amarré au Cais da Matinha |
Lisboa : bivouac au bord de la rua das Musas |
Retour à l’Exsis que je stationne bien sagement le long de la rue à une emplacement on ne peut plus régulier, maintenant que le gros des visiteurs du dimanche s'est retiré. Adieux à Juliette, Mathieu et Gabriel, Monique s’attelle à la préparation du souper réclamé par sa petite-fille (il n’est que 18:15…). Plat de résistance : poêlée de fruits de mer sauce au vin blanc, pomme sautés aux herbes de Provence, accompagnée de sa salade de cressons, le tout arrosé d’un bon Graves 2015 parfumé et léger. Je termine sur un tiramisu tandis que c’est au tour de Monique d’aller prendre l’air avec Hermione toujours vaillante. |