Paysage le long de la N7 près de La Pacaudière |
Lyon Point-du-Jour : L'Horloge du Carrefour |
Lyon : le pont Lafayette |
Lyon : le quai depuis le pont Lafayette |
Le 28 novembre nous
gagnons Redon pour visiter Édouard et Aimée B. à
Allaire, puis Dominique et Françoise B. à La Joncherais.
Le 1er décembre Monique retourne à Rennes chez ses amis tandis que je resterais à Redon devant le quai Jean-Bart à bricoler, lire et écrire. À Rennes Monique organise le projet de voyage au Portugal avec notre petite-fille Hermione. |
Redon : devant l'écluse du bassin |
Monique devant les Archives consulaires de Nantes |
Le 4 décembre, Monique vient me rejoindre à la gare de Redon et nous partons pour Nantes consulter les archives consulaires, sur le traces de Gabriel Veyre au Maroc... Moisson minime cette fois-ci, mais excitation et plaisir de la recherche dans le passé... |
Du 6 au 11 décembre
nous visitons à nouveau Maman et mes frères, préparons
nos bagages pour notre séjour au Portugal avec Hermione,
faisons le ménage dans l'Exsis, lavons notre linge,
mettons en ordre nos affaires bancaires, faisons
l'épicerie pour remplir la cambuse... Je réaménage aussi
le dispositif du lit avant pour Hermione. Tout cela en
luttant contre le froid humide de la Normandie hivernale
et en affrontant quelques ennuis digestifs... |
Épron : déjeuner dominical dans la véranda de Gilles et Dominique avec Maman |
Lever du soleil sur la route |
Réveillé à 7:20 par la circulation qui commence à s’amplifier sur la nationale toute proche, je décolle 10 minutes plus tard, remettant à une halte ultérieure douche et déjeuner. Il fait encore nuit, seule une vague lueur commence à éclairer le ciel grisâtre. Depuis la route, une heure plus tard, je vois apparaître le soleil, d’abord lumière jaune diffusant derrière le couvert nuageux gris stratifié. Puis la demi-cercle d’or émerge progressivement derrière un fond de collines, au loin. Hélas cela ne durera pas, puisque très - trop - rapidement son rayonnement sera absorbé par les nuages qui envahiront bientôt toute l’étendue du ciel. |
Très rapidement je me
retrouve sur une quatre voie rapide avec grande courbes
redressées à flanc de montagne, tunnels et viaducs qui
me fait contourner San Sebastian et rattraper l’autovia
vers Tolosa puis Vittoria-Gasteiz (A 1). À 15:32 je suis
sur l’autovia passé San Sebastian, fais le plein de
gasoil à 1,19 € et déjeune, puis repars aussitôt. Route plutôt acrobatique et sinueuse, parcourue déjà plusieurs fois, mais rapide et efficace pour franchir les montagnes du Pays Basque en remontant ses vallées jusqu’au plateau intérieur. Les paysage seraient spectaculaires s’il ne pleuvait à seau, ce qui rend la conduite très stressante et requiert toute mon attention. |
Sur l'autovia vers Tolosa et sous la pluie battante (10:12) |
Pause douche/déjeuner sur une aire entre Merida et Badajoz |
L’autoroute file vers
le sud-ouest, je contourne la grosse ville apparemment
industrielle de Caceres, rate la EX100 directe pour
Badajoz et poursuis donc la A 66 vers le sud jusqu’à
Merida. Brusque coude plein ouest sur la A5, je déjeune
et me douche sur une station service Repsol (Lobón)
maintenant bien ensoleillée. Je commence aussi à regarder les listes des aires de service et les ressources en camping dans Lisbonne, mais ne trouve que celui de Monsanto, très cher et plutôt mal coté par ses usagers (Google Maps). Quant aux aires présentées par le site Camping-car Portugal, leur localisation n’est pas évidente (points GPS, mais pas de carte…), il faudra que j’explore plus à fond. |
Je reprends bientôt ma
route et passe au Portugal sans presque m’en apercevoir,
sinon que le GPS me fait quitter l’autovia, jusque là
gratuite, qui devient autoroute à péage. Je me retrouve
donc sur la nationale portugaise, excellente et peu
fréquentée. Je suis dans la partie est de l’Alentejo,
avec ses maisons blanches et basses, ses étendues
vallonnées et vertes, pour ne pas dire humide en
cette saison, et ses bovins dispersés un peu partout
dans les près piquetés de gros vieux oliviers ou de
chênes verts. Je passe Elvas sans m’arrêter, fais
quelques photos des murailles et du château d’Estremoz
en passant et en montant jusqu’aux Portas dos Currais
(en rénovation). |
Estremoz : la ville haute |
Estremoz : Portas dos Currais |
Estremoz : zoom sur le château sur la colline au dessus des vignes |
Laissant l’Exsis sur la place centrale de la ville basse, au pied de la colline, j’enfile la rude montée de la ruelle grimpant à la ville forte qui couronne la butte. Vite essoufflé, je dois modérer mon effort et finis par franchir, sur le mauvais pavé qui s’en va en morceaux, la porte de la muraille. | Evoramonte : enceinte et porte de la ville haute |
Porte de la haute ville d'Evoramonte |
Evoramonte : dans la haute ville, sur la vieille rue montant vers le château |
Derrière elle dorment les restes du village primitif où quelques vieilles maisons retapées servent de boutique pour produits locaux, deux églises (malheureusement fermées), le cimetière et, plus loin tout en haut, le château carré cantonné de 4 tours rondes massives, fendues de larges bouches à feu. Chacune des 4 façades symétriques est ornée des deux curieux gros nœuds sculptés dans la pierre… Et surtout, il domine un panorama extraordinaire sur toute la régions, à 360°. Pas difficile de deviner sa fonction de sentinelle face à l’Espagne voisine, et de bastion avancé précédant Evora, sur la route de Lisbonne. | Castello d'Evoramonte |
Evoramonte : depuis l'extérieur de la porte est de la ville haute |
Evoramonte : la rue menant à la porte est |
Evora : le profil des toits en arrivant |
À peine fatigué mais
bien oxygéné par cette - première - petite excursion, je
reprends la route jusqu’à Evora que je me suis fixé
comme étape pour ce soir. En vue de cette autre ville perchée vers 16:45, je commence par déjeuner, ma marche m’ayant laissé avec un petit creux, puis repère sur l’atlas une zone de parking sous les murs portant le Jardin Public, au sud. |
Journée tranquille qui commence par une grasse matinée jusqu’à 10:00… Il fait gris mais doux, je remets à plus tard mon tour en ville pour m’attaquer après déjeuner à la remise en fonction des deux brûleurs du réchaud. Démontage et décapage du petit couvercle en inox, débouchage des gicleurs avec une aiguille emmanchée sur une gaine de plastique, grattage de toute la crasse accumulée… Rien n’y fait. Je tente alors de démonter le corps des brûleurs mais il me manque un tourne-vis fin et fort. J’en bricole un avec un tournevis d’horloger serré dans la wise-grip et réussis à débloquer les 2 vis latérales qui semblent retenir la partie haute, mais sans que les deux parties du brûleur ne se désassemblent… Après 2 heures de vains efforts, j’abandonne la partie. Je demanderai plutôt la remise en ordre du réchaud directement au SAV de Dometic à Rennes, dont j’ai trouvé l’adresse sur le net. | Evora: bivouac av. General Humberto Delgado |
Evora : en montant vers l'église Sao Francisco |
Nef de l'église Sao Francisco |
Evora : dans la chapelle du transept de Sao Francisco, dorures, tableaux et azulejos |
Evora : voûtes du chœur de Sao Francisco |
Evora : façade de l'igreja de Nossa Senhora da Graça |
Evora : géants de pierre sur la façade de Nossa Senhora da Graça |
Evora : entrée du Convento dos Loios converti en Pousada |
Hall précédant le cloître du Convento dos Loios |
Evora : la salle à manger dans le cloitre du Convento dos Loios |
Galerie supérieure du cloître du Covento dos Loios |
Evora : début de soirée sur la Praça do Giraldo La nuit tombe tranquillement tandis que j’achève mon tour sur la grande place centrale où un petit orchestre jazz amorce un concert. Sous les arcades, toutes sortes de boutiques dont les vitrines réservent quelques surprises... |
Evora : une vitrine de la Praça do Giraldo |
Pour ce soir je resterai à Evora, mais en testant l’aire de service de la ville indiquée sur le site (liste compilée hier soir) et sur le GPS (fichier Garmin installé en même temps). Effectivement je trouve presque aussitôt le bel aménagement, à environ 3 km en suivant le parcours indiqué sur l’écran. Les quelques stationnements vastes et bien espacés sont à bonne distance de la route, et la borne de service propre et très fonctionnelle. Un seul autre camping-car y a posé son bivouac, je fais de même après avoir refait le plein d'eau et vidé la cassette. | Bivouac sur l'aire de camping-cars d'Evora au matin |
Lisboa : bivouac au pied du Pont Vasco-da-Gama, dans le Parque Tejo |
Réveil dans la brume après un bon sommeil : le trafic sur le pont semble s’atténuer durant la nuit si bien qu’il devient à peine perceptible, tandis que le quartier, résidentiel, est quant à lui totalement silencieux. Le soleil finit par percer vers 11:00, apportant un petit regain à la batterie… et surtout enjolivant grandement la vue sur l’architecture tout à fait exceptionnelle du pont Vasco da Gama dont les haubans blancs se détachent sur le ciel bleu en 2 grands triangles parfaitement symétriques. J’espère que le nouveau pont Champlain, sur le St-Laurent à Montréal, d’ampleur à peu près similaire, donnera le même effet ! |
Le beau temps s’est bien établi autour de moi, et l’après-midi sera court, à quelques jours du solstice. Il est donc grand temps de laisser là le camion pour profiter et du soleil et de la large vue sur le fleuve. Perspective grandiose sur l'architecture du pont dont je contourne le pilier nord en suivant les allées du parc linéaire qui s’étend sur la rive du Tage. Quelques photos, bien sûr, mais surtout un bon bol d’air particulièrement bienvenu après toutes ces journées où la pluie nous a retenus à l’intérieur, suivies par la longue conduite rivé au volant qui m’a mené jusqu’ici. | Lisboa : sous le pont Vasco de Gama |
Lisboa : première pile nord du pont Vasco da Gama |
Lisboa : le pont Vasco da Gama vers le sud et son 2ème pilier |
Lisboa : depuis le Parque Tejo, le rivage à marée basse et la Torre Vasco da Gama |
Lisboa : deuxième pile du pont Vasco da Gama |
Nous décidons de commencer en douceur la découverte de Lisbonne en nous rendant à Belém pour en visiter la fameuse tour, autrefois gardienne de l’estuaire du Tage. Elle s'élève tel un vaisseau de ligne sur-armé placé opportunément sur un ilot ancré autrefois au milieu des eaux. | Av. da Torre de Belém |
Belém : avec Hermione sur la terrasse couronnant la tour; au fond, en amont du Tage et dans la brume, le Pont du 25 Avril |
Puis Hermione et moi
grimpons les 93 marches du petit escalier étroit en
colimaçon. Il passe deux grandes salles voutées d’ogives
superposées avant de déboucher sur la terrasse. S'y
déploie une large vue sur le paysage marin,
malheureusement limitée par la grisaille qui sévit
aujourd'hui. |
En quittant la tour de Belém sous la pluie |
La petite pluie tenace et très mouillante s’est malheureusement accentuée, si bien que nous ne nous attardons pas, jetons à peine un œil autour de nous et redescendons presque aussitôt à l’abri. Nous rejoignons Monique dans la salle des gardes et retournons sous l’abri précaire d’un petit parapluie jusqu'à l’Exsis garé à proximité. Pas de chance pour cette première balade ! |
Nous décidons de consacrer la fin de la journée à la visite du Musée des Carrosses, lui aussi à Belém. Déplacement jusqu’à la Praça Afonso de Albuquerque où nous trouvons facilement une place à distance égale - i.e. confortable - des 2 grandes avenues très passantes qui nous entourent. Laissant Monique occupée à faire ses compte et continuer ses démarches, Hermione et moi allons visiter le nouveau grand bâtiment moderne (beaucoup de béton et un peu de verre) qui a remplacé l’Ancien manège royal, beaucoup plus folklo, pour abriter les vénérables véhicules. Les spécimens sont spectaculaires et relativement bien conservées, mais on se lasse assez vite du luxe très ostentatoire des décors dorés et surchargés qui semblent vite redondant. | Musée des Carrosses de Belém : Hermione devant le carrosse de Felippe II (XVIe-XVIIe) |
Musée des Carrosses de Belém : dais du carrosse de Felippe II |
Surtout, ils évoquent de façon un peu trop évidente la morgue de la noblesse et du pouvoir royal, et leur exploitation éhontée d’un peuple pauvre et courbé sous le joug du travail. Relativement peu d’informations techniques et historiques sur les transports terrestres des 4 derniers siècles, en revanche quelques bornes multimédia assez bien conçues retiennent presque toute l’attention de la fillette, apparemment plus habituée à pitonner qu’à observer patiemment de vieilles reliques… |
Malle-poste (voiture de voyage),
Belgique.
Atelier Jones Frères, Bruxelles. Elle a des compartiments pour les passagers et pour le courrier. Le cocher et les bagages prenaient place sur le toit. Le trajet Lisbonne-Porto (313 km actuellement) durait 34 heures, avec des haltes dans 23 stations pour le repos des voyageurs et le changement des chevaux. Ce service a cessé avec l’arrivée du chemin de fer (2 h 58 actuellement). |
Musée des Carrosses de Belém : malle-poste du XIXe |
Voiture à moteur à essence Panhard & Levassor, Paris (1895) |
Cette automobile fut la première voiture à circuler au Portugal en 1895. Acquise à Paris par Jorge Avilez de Sousa Feio, le 4e Comte de Avilez, elle était dessinée par Trem, avec un moteur de 3 chevaux et fonctionnait à l'essence. |
Carrosse de Don Jose 1er |
Détail du carrosse de Don Jose 1er |
Il fait beau à mon
réveil vers 8:30, et je lève le store derrière moi pour
avancer ma lecture d’Homo Deus sur la liseuse,
tandis les dormeuses de la mezzanine continueront leur
nuit jusque passé 10:00. Lever assez tardif donc, mais dans une lumière d’autant plus agréable que le ciel se chargera progressivement en cours de journée. |
Dans notre bivouac à Belém Hermione lit dans l'Exsis |
Exsis au bivouac sur la Praça Afonso de Albuquerque à Belém |
Nous consacrerons toute la première partie de la journée à la suite des démarches pour faire transférer les fonds débloqués à Juliette, utilisant téléphone pour nous brancher au net, ordi pour adresser les ordres écrits à la banque, imprimante pour tirer une copie signée. La BMO exigeant finalement un fax, nous remettons à demain la fin de l’opération, lorsque Juliette nous rejoint par SMS pour prendre en charge le dit fax qu’elle expédiera à partir de l’image .jpg que je lui adresse… Quelle gymnastique ! Mais en employant toute cette panoplie de moyens électronique, nous parviendrons à nos fins en moins de 24 heures et sans sortir de notre parking, alors qu’autrefois… |
Clocher de l'abbatiale Santa Maria de Belém au dessus des orangers de notre stationnement |
Cette conclusion nous
laisse donc libres pour la fin de l’après-midi que nous
consacrons à la visite du magnifique Cloitre des
Hiéronymites, à deux pas de notre Praça Alfonso de
Albuquerque. Mosteiro dos Jeronimos et église Santa Maria de Belém |
Belém, Mosteiro dos Jeronimos : portail latéral de Santa Maria, ajouté au XIXe dans la style manuélin |
Mosterio dos Jeronimos : portail ouest (gothique) de l'église Santa Maria par Nicolas Chantereine (1517) |
Portail de l'église Santa Maria : le Roi Manuel Ier |
Portail de l'église Santa Maria : la Reine Marie d'Aragon |
Mosteiro dos Jeronimos : les piliers de la nef de Santa Maria |
Voûte réticulée de l'église Santa Maria |
Mostero di Jeronimos, église Santa Maria : la nef vers la tribune |
Mosteiro dos Jeronimos, église Santa Maria : la chaire |
Façade du tombeau de Vasco da Gama |
Tombeau de Vasco da Gama : détail de la caravelle |
Vasco da Gama
(Sines 1468 - Cochin 1524)
Navigateur
portugais qui a établi la connexion entre le
Portugal et l'Inde par voie maritime (1497-1498),
instaurant une nouvelle route commerciale qui
donnera aux Portugais la domination de l'océan
Indien pendant plus d'un siècle.
|
Église Santa Maria : tombeau de Vasco da Gama |
Façade du Mosteiro dos Jeronimos à Belém |
Lorsque nous sortons de l'église, Monique sait ensuite suffisamment lui faire valoir les beautés du cloître pour que nous espérions finir par l’éveiller aux plaisirs de la découverte (architecture, paysages, sites archéologiques, etc.). |
Lavabo dans l'angle du Grand Cloître du Mosterio dos Jeronimos |
Grand cloître du Mosterio dos Jeronimos : Hermione et Monique devant le lavabo |
Nef de l'église Santa Maria depuis la tribune |
Stalles de la tribune de l'église Santa Maria |
Stalles du chœur haut Sous
la Règle de Saint Augustin, suivie par l'Ordre de
Saint Jérôme, les moines passaient ici sept heures
(à différentes périodes de la journée) pour
prier, chanter et se consacrer à des services
religieux.
Le tremblement de terre de 1755 entraîna les dommages les plus graves avec la destruction de la balustrade reconstruite en 1883. Les rangées de sièges à la décoration exubérante d'influence flamande et italienne sont les premières sculptures sur bois de la Renaissance au Portugal. Ils ont été conçus par l'architecte Diogo de Torralva et ont été construits en chêne et en châtaignier en 1550 par les maîtres artisans Diogo de Carca et Filipe de Vries. Les stalles sont surmontées de peintures du 18ème siècle figurant des apôtres et les docteurs de l'église. Chaque siège a une projection, ou miséricorde, pour soutenir le moine en position debout dans la stalle. |
Détail des stalles de la tribune de l'église Santa Maria |
Mosteiro dos Jeronimos : tour du 2e étage du grand cloître |
Mosteiro dos Jeronimos : tour du 2ème étage du grand cloitre |
Mosteiro dos Jeronimos : détail du 2ème étage du grand cloitre |
À cache-cache entre les piliers du grand Cloître |
Fin du tour du grand cloître (2ème étage) du Mosteiro dos Jeronimos |
En sortant nous rejoignons - par téléphone - Mathieu qui nous a laissé un SMS nous informant de la défectuosité de la batterie de la Grand Caravan dans son garage chauffé… et qu’il veut emprunter pour se rendre à des festivités avec des copains. Courte discussion via Facetime pour lui suggérer de demander à Juliette de l’accompagner au Costco pour acheter une nouvelle batterie… dûment garantie ! | Rosace et clocher de l'église Santa Maria |
Bivouac sur le parking du stade d'Oerias |
Lever à 9:00 sous le
soleil, qui perce à peine les pins du stationnement
devant le stade Wilson d’Oerias. Nous décollons à 10:00
en rattrapant la côte au plus court, avec l’intention de
la suivre tout au long jusqu’au Cabo da Roca, la pointe
la plus occidentale de l’Europe. Beaucoup de monde sur cette route à 2 chaussées séparées qui longe de près le rivage de la Riviera. Le ciel bleu et le grand soleil rendent le ruban doré de plages particulièrement invitant, particulièrement pour Hermione qui demande depuis son arrivée à se baigner et jouer dans le sable. |
Nous ne tarderons pas à nous arrêter devant la plage de Carcavelos fréquentée par des surfeurs, sur l’un des nombreux petits parkings côtiers ourlant le rivage. Hermione se lance sans tarder sur le sable, puis enlève ses chaussures - déjà trempées - pour aller patauger dans les derniers déferlements des vagues. | Praia de Carcavelos : Hermione devant les vagues |
Hermione trempée sur la Praia de Carcavelos |
Évidemment 10 minutes plus tard c’est le pantalons qui est trempé, et finalement, s’habituant rapidement à la fraîcheur de l’eau, elle se lancera complètement dans les vagues. Du coup une heure plus tard notre ondine sortira totalement enchantée mais aussi intégralement trempée de l’Océan… |
Nous sommes maintenant prêts à
poursuivre la balade le long de la côte. Traversée de
Cascais arborant ses équipements de plage à la mode,
puis d’Estoril, encore plus chic avec ses villas et
hôtels luxueux. Long arrêt à la Boca de Inferno où
Hermione et moi allons contempler les grosses vagues
se fracassant contre la falaise rocheuse grugée par
l’érosion marine, tandis que Monique prépare un
déjeuner reconstituant pour notre baigneuse. Quel
appétit !
|
Cascais : Boca do Inferno |
Cabo da Roca depuis la Praia do Guincho |
Le temps est au beau
fixe, la promenade le long de la côte maintenant dominée
par la serra de Sintra se poursuit en passant le Cabo
Raso, sans grand caractère, puis en longeant la
spectaculaire longue Praia du Guincho, justement
fameuse, mais plutôt déserte vu la température. |
Au pied du phare de Cabo da Roca « la pointe la plus occidentale du continent européen» |
Cabo da Roca : la côte vers le nord |
Plein d'eau fortuit en bord de route |
Quelques beaux points de vue sur la côte rocheuse, superbement découpée au nord, avant de reprendre enfin la petite route de montagne vers Sintra. Je fais le plein d’eau sur un robinet en bord de route aperçu en traversant le village, pendant que Monique rince les vêtement d’Hermione tout imprégnés de sel… |
Bivouac - provisoire - sous le Palacio da Pena |
Je m’égare ensuite un
peu dans les petites routes à travers le massif
forestier menant au château, si bien que nous arrivons à
la billetterie au pied du monument vers 17:00, une heure
avant sa fermeture à 18:00. Or on nous suggère de
consacrer plutôt 2 heures - au moins - à sa
visite… Nous préférons donc la remettre à demain 10:00 et allons nous installer dans le vaste parking désert et tranquille sous les arbres. Il fait encore assez jour pour pour une petite balade crépusculaire du côté du Castelo dos Mouro. |