Mardi 3 juin 1997 : de METZ à JARNY (27 km)
Cathédrale de Metz au milieu de la vieille ville |
La nuit s'écoule
paisiblement sous une bruine légère qui épaissit l’air
tiède. Nous nous levons assez tard, environnés pourtant par
le bruit et l’animation de la rue dès 8:00. Retournant alors
directement au centre ville, nous stationnons juste sous la
cathédrale que nous allons visiter sous la pluie : haute
voûte en ogive (la 3ème plus haute de France
après Beauvais et Amiens, vues à l’aller), |
luxuriance des
vitraux colorés de Villon et Chagall, à côté des verrières
beaucoup plus anciennes (XIIIème) elles aussi
superbes. |
Vitrail de Mayer (Munich), carton de Dujardin (1905) : L'Arbre de Jessé |
Vitrail de Chagall (1964) : à g. : Éve et le serpent, à dr. : Ève chassée du Paradis |
Vitrail de M. Chagall (1960) : Moïse, David et Jérémie |
Cathédrale de Metz, Portail Notre-Dame (XIIème) : scènes de la vie de David, Saint Étienne, Sainte Hélène et Sainte Marguerite |
Dommage que la pierre soit
si noire et assombrisse autant le vaste espace aux lignes
élancées. |
D'étonnants fonts baptismaux sont constitués d’une baignoire en porphyre provenant de l’un des trois thermes romains de la ville, d'immenses verrières garnissent chaque extrémité du transept… J’admire en sortant le portail de la Vierge dont les nombreuses statues et le décor flamboyant restituent les anciennes sculptures du XIIIème. | Cathédrale de Metz : Portail de la Vierge (XIIIème) |
Cathédrale de Metz: en soirée le côté ouest et sa tour ouvragée |
Nous reprenons alors l’Aigle pour trouver les Musées de la Cour d’Or mais les difficultés de stationnement nous ramènent sur le côté de la cathédrale où nous déjeunons sous la pluie. |
Je pars ensuite visiter
seul l’ensemble muséal dont les différentes sections
s’enchaînent les unes aux autres : un très riche musée
d‘archéologie romaine souligne l’importance de la cité aux
premiers siècles de notre ère, avant des objets mérovingiens
(armes, bijoux), puis une salle consacrée à l’archéologie
paléochrétienne (chancel de St-Pierre-aux-Nonnains). |
Musée de la Cour d'Or de Metz : grand retable du temple de Mithra à Sarrebourg : Mithra égorgent le taureau |
Musée de la Cour d'Or de Metz : rez-de-chaussée du Grenier de Chèvremont présentant des sculptures religieuses régionales |
Je passe plus rapidement
dans les salles consacrées à l’architecture avec tous ses
restes lapidaires et ses plans. On débouche alors dans le
Grenier de Chèvremont (1457) qui frappe par ses imposantes
proportions et sa robuste structure. Des statues religieuses
des XIIIème au XVème sont disposées au
rez-de-chaussée sous les grosses arcades de pierre du
grenier, à l’étage d'étonnants plafonds peints du XIIIème
provenant de l'Hôtel de Voué représentent un bestiaire
fabuleux. |
La visite s’achève par le
Musée des Beaux-Arts où, parmi les nombreux tableaux
secondaires, émergent un Clouet, un Van Dyck, un Nattier, un
Moreau, un Corot, … |
Musée de la Cour d'Or de Metz : Portrait de femme peintre par Jean-Marie Nattier (1685-1766) |
Musée de la Cour d'Or de Metz : "Le petit berger" (1840) par Camille Corot |
Musée de la Cour d'Or de Metz : "Œdipe voyageur ou l'égalité devant la mort" par Gustave Moreau (1826-1897) |
Le temps a vite passé
puisqu’il est 17:00 lorsque je retrouve Monique dans
l’Aigle. Elle a traînassé, est allée faire du lèche-vitrines
pendant une heure,… Nous sommes prêts à quitter Metz après
un dernier tour de ville nous menant à la monumentale Porte
des Allemands, un beau pont fortifié sur la Seille
malheureusement à moitié caché derrière les palissades d’une
restauration majeure. |
Metz : La Porte des Allemands |
La Gare de Metz construite sous l'occupation allemande (style "kolossal"), 1908 |
En revanche la grande gare
néo-romane construite par les Allemands en 1908 est
impeccable et offre un exemple remarquable de ce style "
kolossal " tant prisé par nos voisins germaniques. Sa lourde
structure me fait penser à la gare d’Helsinki construite en
style "romantique national" par Saarinen à la même époque
(1904-1914). |
Nous fiant à un feuillet remis par l’Office du
tourisme décrivant les jardins de Lorraine, nous décidons d’aller
dormir à côté de celui de Jarny pour le visiter demain. Quelques
kilomètres de route campagnarde, nous allons souper et nous
installer devant la porte du domaine de Moncel. Coucher à 23:00
après la fin de la répétition de l’orchestre rock du coin !
Mercredi 4 juin 1997 : de JARNY à NANCY (149 km)
Très belle journée ensoleillée aujourd’hui après
la dissipation des brumes matinales. Nous faisons un tour du parc
qui dut être agréable lors de son apogée au début du siècle,
puisqu’en fait cette folie XVIIIème est une copie
construite au début du XXème pour loger la direction
des mines voisines. Reste le dessin (petit jardin à la française
en avant derrière les grilles à pointe de lance, vaste green
à l’arrière s’enfonçant entre les grands arbres garnissant tout le
fond du parc, deux vastes pièces d’eau à l’anglaise avec île sur
la plus grande…). Manquent cependant les arbustes, les massifs
variés, les fleurs et tous les végétaux vus dans les jardins d’eau
visités auparavant : iris, nymphéas, etc. L’intérieur a grande
allure, surtout les pièces d’apparat qui viennent d’être repeintes
par la municipalité maintenant propriétaire des lieux (couleurs
bleu Sainte-Vierge et rose bonbon cependant, pas très heureuses…).
Nous y rencontrons un sculpteur venu récupérer une exposition de
travaux réalisés par des enfants de la communale sous sa
direction. L’artiste commente avec enthousiasme ces projets
originaux puis nous parle longuement de son étonnement devant la
créativité enfantine et de son plaisir d’explorer et de créer avec
ces enfants.
Au moment de reprendre la route, longue et amère
discussion avec Monique qui refuse de planifier la suite du voyage
vers l’Autriche, ne veut plus aller à Vienne et veut avant tout
prendre au moins deux semaines sédentaires. J’exprime encore une
fois ma déception, ma frustration et mon exaspération… devant ses
volte-face successives et l’impossibilité de mener à bien un
projet d’itinéraire un peu consistant. Nous finissons par démarrer
vers le sud pour une grande balade dans le Parc régional de
Lorraine. Déconvenue devant l’éco-village de Ville/Yron où
quelques maisons restaurées ne méritent guère que l'on s’attarde
dans un village somme toute assez commun. Campagne richement
cultivée aux pentes doucement ondulées, horizons lointains de
vastes champs verdoyants plantés, de-ci de-là, de bouquets
d’arbres et de petits boisés.
Nous suivons un moment la
vallée charmante du Rupt de Mad. Bref arrêt devant la
fontaine – où nous faisons le plein d’eau – puis dans la
cour du château médiéval de Jaulny qui ne nous semble pas
mériter la visite complète. Monique préfère aller fouiller
un moment chez le brocanteur du village. |
Château de Jaulny |
Peu après, visite du cimetière militaire américain de Thiaucourt, un peu formel, puis du cimetière allemand de Bouillonville, plus émouvant dans sa simplicité rurale. Nous grimpons alors sur la butte de Montsec, isolée au dessus de la plaine de la Woèvre et couronnée d’un mémorial américain visible de fort loin. Depuis la vaste rotonde de pierre blanche, se dégage une vue étendue sur la plaine, les découpes du lac de Madine et les Côtes de Meuse. C'est là le théâtre de la bataille de Verdun et de la réduction du saillant de St-Mihiel par les troupes américaines entre le 12 et le 16 septembre 1918. L’air est pur, le panorama magnifique. Au moment de repartir, Monique discute un moment avec un homme âgé de la situation des francophones au Québec qu’il ne semble pas très bien comprendre.
Château Stanislas de Commercy (1744) |
Nous repartons vers
Commercy pour y admirer le Château Stanislas, ancienne
résidence de chasse de Stanislas Leszczynski construite en
1744 : une majestueuse esplanade en fer à cheval précède la
large façade de pierre blanche derrière ses hautes grilles
dorées. |
Malheureusement la façade
arrière a perdu ses jardins et tombe presque immédiatement
dans la rivière puis sur le chemin de fer... De plus des
bâtiments administratifs d’après guerre ont été accolés sur
les ailes qu’ils enlaidissent irrémédiablement. |
Façade arrière du château de Commercy |
Hôtel de Ville d'Euville |
Trois kilomètres plus
loin, nous arrêtons devant l’Hôtel de ville d’Euville d’un
très beau style Art Nouveau, mais il est presque
complètement caché par un énorme échafaudage : victime d’un
incendie il y a 6 mois, il est en complète restauration… |
Un passant portant son pot
à lait nous voit désolés, nous explique le problème et nous
propose de nous montrer l’église qu’il présente comme un
chef-d’œuvre. Effectivement, construite entre 1889 et 1891
en belle et fameuse pierre locale blanche, elle montre une
unité de style (néo-roman) remarquable. |
Façade de l'église d'Euville |
Chœur de l'église d'Euville; la verrière montre 52 personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament. Les 2 fenêtres latérales représentent les Saints Patrons des membres du conseil Municipal et du Conseil de Fabrique. |
Elle a conservé ses bancs,
confessionnaux, buffet d’orgue et autres meubles en bois
sculpté, ainsi que son maître autel, sa chaire, ses autels
latéraux et sa statuaire en calcaire fin de la région. |
Ses vitraux colorés et la structure (voûte, chapiteaux, rosaces) présentent les mêmes motifs, et tout est dans un état remarquable. Notre vieux guide a de quoi être fier, d’autant plus que l’extérieur a des allures de petite cathédrale avec ses deux tours garnies de flèche et sa façade travaillée. |
Chaire d'Euville |
Chaire de l'église d'Euville |
Le bras ouest du transept et son décor roman : la rosace d'Euville |
Jeudi 5 juin 1997 : NANCY (22 km)
Le temps
demeure chaud et humide toute la journée, un peu lourd, sans
qu’éclate cependant aucun orage. Après une bonne nuit
jusqu’à 8:00, lorsqu’arrivent les employés du jardin
botanique qui stationnent tout autour de nous, nous
descendons en ville pour laisser l’Aigle à deux pas de la
Villa Corbin devenue Musée de l’École de Nancy. |
Nous sommes plutôt en
avance puisque ses portes n’ouvrent qu’à 10:30; nous aurons
donc le temps d’aller voir quelques maisons Art Nouveau dans
le quartier. La Villa Majorelle est probablement la plus
originale de toutes mais elle est en cours de réinstallation
et pas encore ouverte à la visite. Nous nous contentons donc
d’un tour extérieur, admirant proportions, ferronneries et
détails des façades. Étonnement ensuite devant les jardinets
soignés et les façades bien proportionnées des maisons de
ville (en rangées) de la rue des Goncourt. |
Villa Majorelle : extérieur du 1, rue Louis-Majorelle |
Maison Majorelle : la façade au-dessus du mur |
Maison Majorelle : la marquise |
Façade de la Villa Corbin dans son jardin |
Après un coup d’œil à
quelques belles façades Art Nouveau de l’Avenue Foch, nous
sommes de retour au Musée de l'école de Nancy installé dans
la luxueuse villa Corbin qu'entoure un beau jardin. |
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La collection de meubles,
tableaux, bibelots et verreries est d’une richesse
fabuleuses, et l’ambiance chaleureuse et raffinée recréée
dans cette maison nous émerveille. |
Eugène Vallin
(1856-1922) : Salle à manger Masson, 1903-1904.
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Bien que pas toujours à l’aise dans un décor
aussi chaud et foisonnant, j’en admire la créativité, la
plasticité et la qualité de réalisation.
Eugène Vallin (1856-1922) : bureau aux ombelles (c. 1901-1902) |
Louis Majorelle (1859-1926) : piano à queue, 1903-1905 |
Émile Gallé (1846-1904) : Lit Aube et Crépuscule, 1904 |
Émile Gallé (1846-1904) : Les Coprins, lampe ca. 1902 |
Émile Gallé
(1846-1904) :
Étagère au sol avec casier clos et tiroir, c. 1894 |
Victor Prouvé (1858-1943) et Camille Martin (1861-1898) : Coffret La Parure (1894) |
Louis Majorelle (1859-1926) : Bureau Nénuphars, 1900-1902 |
Émile Gallé (1846-1904) : Lampe aux ombelles, c.1902 |
Rupert Carabin (1862-1932) : Coffre à bibelots en forme d'encoignure, 1897 |
Hector Guimard
(1867-1942) :
Bureau de dame, c.1910 et bergère signée et datée 1909. |
Musée de Nancy : vase Libellules |
Auguste
(1853-1909) et Antonin Daum (1864-1930) :
Broc à décor gravé et émaillé, c. 1894 |
Daum : Vase aux pavots (détail (c.1910) |
Émile Gallé
(1846-1904) : Vase Fourcaud, 1904
|
Victor Prouvé (1858-1943) : Portrait d'Émile Gallé |
Louis Majorelle
(1859-1926); Auguste (1853-1909) et
Antonin Daum (1864-1930) : Lampe Cactus, ca.1903 |
Jacques Gruber
(1870-1930) : Vitrail Coloquintes et Nymphéas, ca.1906
|
Émile Gallé (1846-1904) : Assiette Fougères, 1889 |
Après deux heures d’examen attentif de tous les trésors accumulés dans les murs, nous faisons un petit tour dans le jardin au grand potentiel trop peu mis en valeur à mon goût (petit plan d’eau, aquarium en forme de tour, massifs de fleurs et d’arbustes, bassin et fontaine…) puis nous retournons déjeuner dans l’Aigle.
Nous gagnons ensuite les
abords de la Place Stanislas en repassant devant la Villa
Majorelle. Cette fois-ci, une employée de la mission École
de Nancy nous ouvre la porte, nous explique brièvement
l’histoire de la maison et nous fait visiter le 1er
étage. Nous pouvons ainsi admirer la fameuse cheminée de la
salle à manger dont les meubles viennent d’être replacés en
attendant leur restauration finale. |
Pignon de la Villa Majorelle à Nancy |
Villa Majorelle : petite cheminée du salon |
Villa Majorelle : cheminée de la salle-à-manger (1901-1902) par le céramiste Alexandre Bigot (1862-1927) |
Guide Nancy itinéraire Art Nouveau |
Stationnés à deux pas de
la grande Place Stanislas, nous passons à l’Office du
tourisme qui nous remet un itinéraire Art Nouveau du centre
de la ville. |
Nous commençons par aller admirer la
grande verrière du Crédit Lyonnais. |
Immeuble du Crédit Lyonnais (1901) : verrière de Gruber |
Entrée de la Place Stanislas, bâtie entre 1752 et 1756 sur les plans de Héré pour le roi Stanislas. Au premier plan les grilles de Jean Lamour, au centre la statue du roi de Pologne et au fond la façade du Musée des Beaux-Arts |
Puis nous
revenons à la Place Stanislas, superbe avec ses grilles
dorées et ses grands bâtiments classiques (Opéra, Grand
Hôtel, Hôtel de ville, etc.) |
Nancy : la façade de l'Hôtel de ville |
Façade de l'Hôtel de Ville orné d'un fronton aux armoiries de Stanislas et de 15 balcons de ferronnerie de Jean Lamour |
Escalier d'honneur de l'Hôtel de Ville (1752-1755) rampe de Jean Lamour |
Place Stanislas de Nancy : fontaine d'Amphitrite, œuvre du sculpteur nîmois Bathélémy Guibal |
Place Stanislas : le Grand Hôtel installé dans l'ancien Palais de l'Intendant de Lorraine |
La Place Stanislas depuis la fenêtre du Grand Hôtel |
Détail des grille du ferronnier Jean Lamour |
Grille et lanterne de Jean Lamour |
Nous
traversons la fort belle Place de la Carrière, au delà de
l’Arc de Triomphe, bordée d’une majestueuse allée de
tilleuls et limitée à son extrémité par l’autre grande
façade classique du Palais du Gouverneur. |
Palais du Gouvernement construit par Héré pour l'Intendant de Lorraine, et colonnade qui le relie à la Place de la Carrière |
Nancy : la Grande Rue bordée par le Palais ducal et limitée par la Porte de Graffe |
Après le tour du Parc de la Pépinière (roseraie, jardin anglais, kiosque à musique…), nous parcourons la Grande Rue jusqu’à la Porte de Graffe. |
De retour par les petites rues de la vieille ville où Monique lèche les vitrines des antiquaires, nous découvrons chemin faisant plusieurs vieux hôtels du XVème au XVIIIème. Un détour jusqu’au Cour Léopold nous donne à voir quelques autres maisons Art Nouveau, et nous revenons enfin à la Place Stanislas maintenant illuminée. |
Maison Weissenburger (1904) 1, Boulevard Charles V par l'architecte Lucien Weissenburger pour lui-même |
Immeuble de la BNP 9, rue de Chanzy : ferronnerie de Majorelle |
Maison de Victor Luc, architecte Jacques René Hermant (1903): escalier en gré flammé du céramiste Gentil-Bourdet |
Maison Huot (1903) 92, Quai Claude Le Lorrain par l'architecte Émile André |
Passant les
façades typiques de l’Avenue Foch, nous retournons dormir
devant le jardin botanique qui nous offre une bivouac
paisible dans le calme et la chaleur de la nuit. |
Vendredi 6 juin 1997 : de NANCY à PIERRE PERCÉE (96 km)
Après la pluie qui nous réveille vers 7:00, le soleil apparaît et c’est lui qui nous chasse du lit à 9:30. Une petite incursion dans le jardin botanique me le montre vaste mais organisé de façon trop didactique pour mériter que l’on en fasse un grand tour.
Nous allons alors explorer
le quartier du Boulevard Georges-Clémenceau signalé hier par
l’hôtesse de l’Office du tourisme. Deux bonnes heures
passent à parcourir la Rue des Brices, puis celle du
Maréchal Gérard, tant les belles propriétés Art Déco puis
les maisons de ville Modern Style sont nombreuses,
intéressantes voire remarquables (Villa des Glycines en
particulier). |
Villa Art Déco rue des Brices |
Villa Art Déco rue des Brices |
Villa Art Déco rue des Brices |
Lorsque nous repartons,
c’est pour admirer la très belle façade de la Maison
Bergeret (1903-1904) maintenant siège de la présidence de
l’Université Raymond-Poincarré Nancy I |
Maison Bergeret, architecte Louis Weissemburger, escalier de Majorelle, verrières de Gruber, mobilier de Vallin, peintures de Prouvé... |
Salle à manger de la Maison Bergeret |
Monique aperçoit à
l’intérieur des vitraux intéressants; elle sonne, on
l’accueille gentiment et nous avons alors le privilège de
faire le tour des deux étages où plusieurs pièces ont déjà
été restaurées (salle à manger, véranda, grand hall d’entrée
décoré d’une belle rampe de fer forgé par Majorelle et d’un
haut vitrail de Gruber). |
Rampe d'escalier de la Maison Bergeret par Majorelle |
Vitrail de Gruber dans la Maison Bergeret : Roses et mouettes (Gruber) |
Nous pouvons même jeter un œil sur le bureau
présidentiel inoccupé installé dans l’ancienne chambre du maître
de maison, un imprimeur ayant fait fortune en développant la carte
postale illustrée… Bref une visite d’autant plus excitante que
totalement improvisée. Voilà qui met une touche finale de haut
niveau à notre court séjour à Nancy.
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