Jeudi 3 août 1995 : de SIEDLISKA à WIELICZKA (134 km)
La nuit se déroule sans incident sur notre coin
de gazon juste devant l’église, mais le temps est encore très gris
à notre réveil. Nous décampons rapidement pour aller déjeuner en
plein champ un peu plus loin dans la vallée de la Biala toujours
aussi décevante, malgré quelques beaux panoramas sur les collines
en fin de parcours.
À Tarnow nous tournons un peu dans la petite ville avant d’identifier la rue principale où se trouve le Musée ethnographique consacré aux tziganes. On y trouve une belle collection de photos, mais aucune vignette ni texte en français, et peu d’objets ou de scènes reconstituées qui évoqueraient mieux ce peuple étrange. A noter cependant de beaux vêtements colorés dans une vitrine et quelques roulottes caractéristiques, décorées de motifs floraux, dans la cour en arrière. | Chariot gitan traditionnel dans la cour du Musée de Tarnow |
Nous hésitons à faire développer nos films (coût relativement élevé et qualité inconnue) puis marchons un moment pour trouver la banque P.K.O. où nous pourrons faire un retrait de zlotys avec notre carte Visa. La procédure est tellement peu familière à la préposée qu’il lui faut une demi-heure pour vérifier l’authenticité de notre carte, relire en détail les consignes de son manuel et remplir le bordereau...
Maison médiévale sur la rynek (Place du marché) de Tarnow |
Nous sortons enfin avec nos 280 zlotys en poche. Petit tour sur la rynek et sur la place voisine entourées de belles maisons anciennes datant du Moyen Âge au XVIIIème et même au XIXème siècle (arcades massives, façades rococo ou stucs Art Nouveau). Juste à côté, un dais protecteur abrite la carcasse inattendue d’une bima (chaire), seul reste de la grande synagogue détruite par les nazis en 1942. |
Tarnow : rue Walowa |
Le Radhus de Tarnow |
Les murs de brique du château de Debno |
Une belle fenêtre à encorbellement sur la façade du château de Debno |
Il fait encore très gris lorsque nous repartons. Aussi décidons-nous d’oublier pour l’instant la vallée de la Dunajec et de prendre plutôt la direction de Krakow (Cracovie), 40 kilomètres rapides mais stressants sur une route mouillée et très fréquentée où l’on croise et double sans cesse de gros camions fumant leur diesel.
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Arrivés à Wieliczka, nous cherchons l’entrée de la fameuse mine de sel pour préparer la visite prévue demain matin. Nous apprenons alors que la dernière descente dans le puits aura lieu à 18:00, soit dans 20 minutes. |
Wieliczka : boisage en haut du grand escalier de descente dans la mine |
Profitant de l’occasion, nous stationnons précipitamment devant le portail, achetons billets, guide en français et cartes postales pour nous joindre juste après à un groupe de Polonais. La visite commence par une interminable descente dans le puits par des escaliers en charpente de bois, puis se poursuit par le parcours rapide d’une suite de salles et de galeries sombres en tentant de suivre sur notre livret les commentaires du guide polonais. |
On
file dans les galeries boisées au pas de cavalerie en
craignant de perdre le groupe en avant pendant que je filme
les lieux sombres et désertés. |
Wieliczka : la salle Dradowice et ses boisages |
Wieliczka : la salle Kopernik |
Wieliczka : Monument au Roi Kazimierz |
Wieliczka : monuments à la gloire des mineurs modernes |
Wieliczka : la chapelle Saint Antoine |
Wieliczka : treuil polonais |
Mues autrefois par des chevaux, ces énormes et fantastiques structures ont été abandonnées ici dans la pénombre avant d’être maintenant restaurées pour le divertissement et l’édification des touristes. Nous passons ainsi deux heures et demie à circuler dans les salles et les galeries, jasant avec un couple de Savoyards qui accompagnent notre groupe. |
Wieliczka : maquette de «l'ascenseur » primitif |
Wieliczka : brûlage du grisou
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Wieliczka : cor des coupeurs
de sel
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Cristaux de sel sur la base d'un ancien poteau de soutènement |
En sortant à la nuit, nous allons dormir dans une
impasse paisible donnant sur la rynek de la petite cité, cachés
sous les arbres.
Vendredi 4 août 1995 : de WIELICZKA à KRAKOW (Cracovie) (32 km)
Krakow : muraille arrondie de la Barbacane |
Le temps continue d’être frais durant la nuit et nuageux au réveil. Celui-ci se produit tôt, au bruit des voitures manoeuvrant dans la ruelle et des camions ou autobus passant sur l’avenue voisine. Après un petit tour dans les rues du gros village puis à la poste pour expédier quelques cartes postales en souffrance, nous prenons la route de Cracovie. Circulation intense, direction peu claire, nous tâtonnons un peu en nous garant des tramways partout circulant sur les avenues pour gagner la vieille ville. Nous stationnons juste en avant de la Barbacane, derrière le monument héroïque dédié à la bataille de Grunwald et sous un grand arbre à l’ombre propice. |
Devant nous le Barbacane dresse ses murailles circulaires en brique, hérissée de créneaux et de mâchicoulis. Nous la contournons pour passer sous l’arche médiévale de la Tour Florian, puis empruntons la rue du même nom tout au long jusqu’à la rynek. | Sous l'arc de la Porte Florian |
Sur la rue Florian |
Rue et Tour Florian |
Monique poursuit son lèchage de vitrines de
bijoux d’ambre et d’argent - initié à Gdansk - pendant que je
patiente en lorgnant et filmant les superbes façades classiques ou
rococo alentour. La plupart ont été rénovées et forment un très
bel ensemble architectural.
Krakow : porte et rue Florian |
De boutiques en boutiques - il n’en manque guère sur cette rue éminemment touristique ! - nous gagnons la Grande Place centrale qui mérite bien sa réputation. |
Les superbes perpectives de la Grande Place de Krakow entourant l'Ancienne Halle au Drap et le Beffroi (tour de l'Hôtel de Ville) |
La tour de l'Hôtel de ville de Krakow, sur la Grande Place du Marché |
La Grande Place du Marché de Krakow, avec la Halle aux Draps et les deux tours dissymétriques de l'église Notre Dame |
Au centre du vaste espace pavé trône la Halle aux Draps, toute jaune et blanche, dominée par la haute tour en brique du beffroi gothique un peu en retrait. Une grande variété de façades d’époques hétérogènes borde la place, mais toutes présentent en commun couleur pastel, dessin original et riche ornementation. |
Monique réussit à conclure quelques achats pendant que j’observe la faune locale : étudiants et étudiantes flirtant ou fouillant les étals des libraires, vendeurs de babioles ou de barbe à papa, marchands de crème glacée, vélo taxi guettant la clientèle, touristes avec Kodak ou vidéo en bandoulière... et toujours les étonnantes façades que je ne me lasse pas de détailler. |
Terrasses des cafés sur la Grande Place du Marché de Krakow |
La rangée d'apôtres devant l'église St Pierre et St Paul de Krakow |
La façade baroque de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul |
Après l’austère façade romane de St André, c'est
la petite rue Kanonicza encore plus typique (tracé courbe, pavés,
façades anciennes de grands hôtels baroques presque tous
restaurés).
Le Wavel de Krakow vu du ciel
Nous arrivons alors sous les murailles et la
barbacane de brique du Wavel, le château royal de Cracovie. Les
hautes tours aux toitures de cuivre alambiquées pointent au dessus
de nos têtes lorsque nous gravissons la longue rampe empierrée.
Heureusement elle n'est pas trop envahie par les marchands de
souvenirs... Nous choisissons les musées que nous voulons visiter
en combinant leurs horaires (tous différents !) indiqués sur un
grand panneau multilingue.
Le Wavel côté ville et la Wisla (Vistule)
Wavel : tente d'apparat en soie prise aux Turcs sous les murs de Vienne par Jean Sobieski |
Notre circuit commence par le Musée Oriental qui présente de superbes tentes, tapis, étendards, armes et cuirasses du XVIIème pris aux Turcs par les Polonais de Jean Sobieski lors de leur victoire sous les murs de Vienne. |
Wavel : portail de marbre |
Wavel : la salle « Aux oiseaux » |
Wavel : portrait du roi Stanislas |
Ravis de cette première visite, nous passons à la deuxième, celle des appartements royaux. Ici beaucoup plus de faste dans la présentation des meubles, tableaux et autres objets d’art, tapisseries en particulier, qui ornent les 17 salles ouvertes au public. On y contemple bien sûr des trésors, mais les meubles énormes nécessaires pour équiper de si grandes pièces sont souvent lourds, sombres et peu élégants, l’éclairage et l’intérêt des tableaux assez variable, et l’esthétique semble souvent passer après la glorification de l’histoire de la Pologne et de ses souverains. Bref une visite riche mais un peu longue, sans charme véritable. |
Wavel : la Chambre des députés |
La chapelle Renaissance accolée à la cathédrale |
La cloche Zygmunt
dans le clocher de la cathédrale de Krakow
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Il est 17:15 et les visites sont finies pour aujourd’hui. Nous traversons de nouveau la ville en revenant sur nos pas, flânant un moment dans la galerie de la Halle aux Draps convertie en souk à souvenirs pour les touristes. Ceux-ci se pressent en foule devant les anciens étals où l’on vend maintenant colifichets d’ambre, petits drapeaux et écussons polonais, statuettes "typiques", poupées en costume national, cartes postales, etc. | Krakow : la Halle aux Draps illuminée |
Cracow : office du soir dans l'église Saint Jean |
J’attends encore Monique un bon moment à la sortie, reluquant les passants et les belles maisons autour de la place. Nous enfilons alors la rue Sw. Jana, jetant un coup d’oeil au riche retable tout doré d’une petite église, puis à une cérémonie riche de chants et d’encens se déroulant dans un autre sanctuaire près de la Porte Florian, avant de contourner la Barbacane pour retrouver notre Aigle Place Matejki. |
L'une de ces fameuses cartes de stationnement dont le fonctionnement nous avait échappé ! |
Il est bien là, intact mais affublé d’un "sabot" pour stationnement illégal. Nous avions pourtant adopté un emplacement affublé d’aucun panneau particulier et utilisé par bien d’autres Cracoviens... Aidés par deux aimables passants qui font pour nous l’appel nécessaire à la police, nous nous sortons sans frais de ce mauvais pas grâce aux habiles explications de Monique qui entreprend l’agent venu nous délivrer : pas de contravention pour les pauvres étrangers qui n’avaient rien compris à un système compliqué de "carta" de stationnement... |
En contournant une autre fois la Barbacane... |
La grande synagogue de Kazimierz |
Commençant à nous préoccuper du bivouac de ce soir, nous explorons alors un peu les abords de Kazimierz, l’ancien quartier juif de Cracovie. Beaucoup de bruit, de crasse, peu d’intérêt hormis la vieille synagogue transformée en musée dont je prends quelques vues extérieures. Nous passons le pont sur la Wisla (Vistule) au pied du Wavel pour aller dormir beaucoup plus à l’ouest, dans un coin résidentiel en bordure du parc de Blonia. |
Samedi 5 août 1995 : de KRAKOW (CRACOVIE) à
MSZANA DIN (86 km)
Nuit super tranquille comme nous n’en avons pas joui depuis longtemps. De plus, le ciel nuageux nous laisse un répit pour prolonger notre repos jusqu’à 8:30. Nous nous levons alors et regagnons le centre de la ville, faisons provision de cartes de stationnement (notre mésaventure d’hier soir nous a servi de leçon !) et allons nous garer juste devant l’église Sainte Anne, à deux pas du Collegium Maius qui fut, au XVème siècle, le berceau de l’Université jagellonne (1364). | La Grande Place, la Halle aux Draps et le Beffroi |
Galerie du Musée de la Halle aux Draps avec ses grands tableaux historiques de Matejko |
Nous gagnons alors la Grande Place et visitons la riche collection de peintures polonaises du XIXème logée à l’étage de la Halle aux Draps. L’éclairage est imparfait et l’aération insuffisante mais on découvre sur ses murs une belle série de chefs-d'oeuvres et surtout quelques fortes personnalités se démarquant nettement du courant académique florissant à l’époque, ici comme dans les autres capitales européenne |
"Hold pruski (Hommage prussien)" par Matejko (détail) |
Détail de "Kosciuzko pod Raciawicorn" par Matejko |
Détail de "Hold pruski" : le bouffon par Matejko |
Matejko : détail de "Kosciuzko pod Raciawicorn" |
Mehoffer : portrait de femme |
Wyczolkowski : Labour en Ukraine |
En
sortant, l’animation, le mouvement, les bruits et les
couleurs de la place nous saisissent : marché aux fleurs,
petits marchands ambulants de glace, de confiserie, de
monnaie, allées et venues des passants, jeunes entassés sur
les marches du monument à Mickiewicz, hordes de pigeons
voletant et quêtant leur pitance... occupent tout l’espace
au centre du cadre grandiose et magnifique. Nous allons faire le tour de l’église Notre-Dame dont les deux hautes tours dissymétriques dominent la Place du Marché. |
Cracow : l'église
Notre-Dame
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Krakow : nef et choeur de l'Église Notre Dame |
Son intérieur, obscur et touffu, est empli d’autels sombres et dorés et de chapelles latérales. | Vierge à l'Enfant de Kruzkwa |
Christ du Crucifix de Wit Stowsz |
Deux chefs-d'oeuvre ressortent du lot : le crucifix de Wit Stwosz à l’extrémité du bas côté droit, pathétique sculpture de pierre polychrome, et le polyptyque du maître autel (13 m de haut et 11 m de large en tilleul sculpté et peint) représentant la Dormition de la Vierge. Il y a foule, c’est donc à travers le téléobjectif de ma caméra vidéo que j’en apprécie au mieux les détails... |
Polyptique de la Dormition de la Vierge sur le maître autel de l'église Notre-Dame de Krakow |
Église Notre-Dame de Krakow : détail du polyptique du maître autel |
Juste à côté la petite place Notre-Dame, de forme
irrégulière, accueille l’église Ste Barbe dont la façade s’orne de
quatre belles statues évoquant le Christ et ses apôtres au Mont
des Oliviers.
Depuis la Petite Place du Marché voisine, bordée de vieux et dignes immeubles comme dans toute la vieille ville, nous gagnons la place Sw. Ducha où trône le théâtre, une pièce montée rococo XIXème typiquement autrichienne débordant de stucs et de statues, entourée de parterres de fleurs.
Le Grand Théâtre Slowacki de Krakow |
Krakow : les tours de Notre Dame depuis le théâtre Slowacki |
Nous arrivons alors à la Porte Florian que nous passons rapidement, nous amusant plutôt à examiner les horreurs picturales accrochées sur le côté intérieur de la muraille. | La Rue Florian : un bel échantillon d'art popu et « touristique» ! |
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Contraste saisissant, à deux pas se trouve le Musée Czartoryski exposant l’extraordinaire collection de peintures rassemblée par cette richissime famille aristocratique de la vieille Pologne. |
Je flâne longuement devant les précieux tableaux
italiens, hollandais ou flamands et devant quelques autres pièces
du butin pris sur les Turcs devant Vienne (armes, tentes de soie
et tapis...), avant de rejoindre Monique qui m’a précédé dans
l’Aigle.
Musée Czartoryski : "Groupe de saints" par Daddi |
Musée Czartoryski : "Brutus et Portia" par Le Maitre Émilien |
Musée Czartoryski : "Tristan et Iseult" par Del Ponte |
Musée Czartoryski : "La Vierge" par Klarysek |
Musée Czartoryski : "Adoration des bergers" par Stefano |
Musée Czartoryski : "Adoration" par Lotto |
Musée Czartoryski : "Portrait d'un garçon en costume polonais" par Nelcher |
Musée Czartoryski : "Venus Victrix" par Tosini |
Musée Czartoryski : 'Portrait d'un garçon en Amour" par Maes |
Musée Czartoryski : "Portrait d'homme" par Vries |
Musée Czartoryski : "Panorama" par Dubois |
Musée Czartoryski : "Chat et coq" par Victors |
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Un dernier tour dans la magnifique cour à arcades XVème du Collegium Maius, la première université de Pologne |
Krakow : cour à arcades XVème du Collegium Maius |
Krakow : cour à arcades XVème du Collegium Maius |
Nous quittons alors la vieille ville pour gagner le tertre de Kociuszko, à quelques kilomètres au nord ouest. |
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Krakow : le Tertre de Kosciuszko |
Encore une fois rien n'en indique le chemin et c’est par hasard, en faisant demi-tour sur la grande avenue longeant le parc de Blonia (A. Pusczkina), que j’aperçois le sommet arrondi du tertre émergeant des arbres. Après un autre bon dix minutes de recherches, nous dégotons enfin la petite rue qui grimpe vers la station de radio installée dans les fortifications de brique entourant le site. Il n'en coûte qu'un zloty pour traverser la chapelle commémorative et grimper le sentier hélicoïdal qui nous hisse sur les 30 m du tertre. |
A l'est s'offre une très belle vue panoramique sur l’ensemble de la ville de Cracovie; les clochers et les tours de la vieille ville tranchent sur les grands immeubles blancs plus récents des faubourgs. Vers l’ouest où le soleil s’apprête à se coucher, une campagne verdoyante, boisée et accidentée encadre le cours sinueux de la Vistule.
Après cette dernière vue générale de la grande ville, je tiens à aller voir le vieux cimetière juif entourant la synagogue de Remu’h. Retour au quartier de Kazimierz pour finalement nous heurter à une porte close : la dernière visite était à 16:00, or il est déjà 18:15 | Le mur du cimetière juif de Kazimierz, constitué de vieilles stèles recouvertes de caractères hébreux |
Café Jarna Michalka : la porte Frycz |
Café Jarna Michalka : détail de la porte Frycz |
Cafe Jarna Michalka : vitrail de la Salle
Verte
Nous quittons alors définitivement Cracovie pour gagner au sud les Tatry (Région des Monts Tatras) en empruntant un bon bout d’autoroute en direction de Rabka. A Lubien nous laissons la grande route pour bifurquer vers l’est et chercher un bivouac tranquille. Nous pensons le trouver sur une place déserte de Mszana Din., un peu à l’écart de la grande route et tout près de l’église.