Edmonton : façade de l'Art Gallery of Alberta (AGA) |
Edmonton : entrée de l'AGA |
Edmonton : AGA : l'entrée depuis l'escalier vers le 1er palier |
AGA : le 1er palier |
Edmonton : Art Gallery of Alberta : façade du 1er palier |
Edmonton : Art Gallery of Alberta : 1eret base du 2èmepalier |
Tête de vieillard au chapeau, par Rembrandt vers 1630 |
Tête d'une vieille femme de profil, dite «Mère de Rembrandt» (attr.) |
Tête d'homme en turban, par Rembrandt (1661) |
Tête de vieillard aux-cheveux bouclés, par Rembrandt (1659) |
Three Lone Shack, St-Fabien, par A.Y.
Jackson (1935)
Arctic Night, par F.H. Varley (ca. 1938) |
South Peak, Mt-Victoria, par Lawren S.Harris (ca.1949) |
Edmonton : sortie de l'A.G.A. |
Edmonton : façade de l'A.G.A |
Edmonton : sur la 101A Avenue | Citadel Theatre et Stanley A. Millner Library |
Le travail des castors |
Marécage à la limite de l'un des étangs |
Un joli chemin au creux des arbres |
Tracé de la Promenade des Eaux de la Vie
Départ de la Promenade des Eaux de la Vie
fermé !
LA RIVIÈRE SASKATCHEWAN NORD
La rivière
Saskatchewan nord était la route la plus
importante pour l'exploration et le commerce du
nord-ouest au cours des années 1800 et fut
essentielle pour l'ouverture de l'ouest du Canada
aux pionniers. La rivière a servi de passage
pratique pour fournir des fournitures, telles que
du pemmican, aux habitants en amont et au
transport des fourrures d'animaux en aval. Ces
fourrures, piégées et échangées en Alberta et en
Saskatchewan, ont trouvé leur chemin à l'est sur
la rivière jusqu'au lac Winnipeg, puis sur les
Grands Lacs, le fleuve St. Laurent jusqu'à
Montréal. À partir de là, elles étaient expédiées
aux acheteurs en Europe.
Le canoë, le canoë du nord, le bateau d'York et le vapeur à aubes (tels que le Northcote) ont été les principales formes de transport sur la rivière. le bateau unique de York (illustré à gauche) a été spécialement développé pour le voyage fluvial. Un autre type de bateau trouvé pour traverser la rivière était le chariot de la Rivière Rouge. On convertissait ce char à bœuf en radeau pour traverser des rivières telles que la Saskatchewan. |
Saskatoon :
façade du musée rRemai mModern
|
Hall d'entrée du rRemai-mModern |
ANATOMIE D'UNE NATURE MORTE
"Les objets qui entrent dans
mes peintures sont des objets communs de n'importe
où : un pichet, une chope de bière, un bol, une
simple table commune. Je veux dire quelque chose au
moyen de l'objet le plus courant”. Pablo Picasso
Dans l'histoire de l'art, le genre de la nature morte a été considéré comme bien moins important que le portrait ou la peinture d'histoire en raison de son manque de sujet humain. C'est un genre idéal pour véhiculer les plaisirs matériels de la vie, souvent représentés par des objets tels que les décors de la table, la nourriture, le vin et les fleurs coupées. Les natures mortes peuvent également être riches en symbolisme, parfois en mettant en garde contre la brièveté de la vie humaine. Depuis le début du XXe siècle, la nature morte a souvent servi de base à l'expérimentation formelle. Pablo Picasso a exploré le genre de la nature morte tout au long de sa longue carrière en utilisant la peinture, le collage, la sculpture et diverses formes de la gravure. La collection de linogravures de Picasso du Remai Modern comprend un grand nombre d'épreuves de travail qui ont rarement été de l'artiste, offrant un aperçu intime du processus de création de l'artiste. Exemple extraordinaire, Nature morte à la pastèque comprend quatorze étapes différentes et a donné lieu à une linogravure en huit couleurs. Anatomie d'une nature morte présente une sélection alléchante d'œuvres créées dans ce genre par Picasso en 1962. |
Nature morte à la pastèque, par Pablo Picasso (1962) |
Bivouac à Winnipeg dans la station-service au petit matin |
Réveillé à 7:45, je décolle à 8:00 sous un ciel très gris et un vent encore fort, mais par une température douce de 17°, après avoir fait le plein de carburant. La traversée de Winnipeg est longue, d'autant plus qu'à part le centre ville prestigieux, elle laisse voir de longues avenues commerciales peu reluisantes jalonnées de publicités et d'enseignes tapageuses des plus vulgaires. |
Sur la petite route montant au Ouimet Canyon |
Le ravin sous le pont d'accès |
Ouimet Canyon :
vue depuis le premier belvédère vers le Nord...
...et vers le
Sud
|
Ouimet Canyon : du deuxième belvédère, vers le Nord |
Versant Est depuis le 2ème belvédère |
Ouimet Canyon :
silhouette de l'Indien de la légende
|
Réveillé à 8:15 après une excellente nuit, je n'ai même pas entendu la pluie et suis surpris de découvrir le pare-brise couvert de gouttes. Je suis sur la route à 8:45 après lever et photos du site, ma foi fort bien aménagé : un beau jardin paysagé en bordure de lac entoure des bureaux très modernes. | Bivouac devant les bureaux de Geraldtown< |
Geraldtown : le lac au matin |
Le ciel est passablement couvert, laissant filtrer de temps à autre seulement un rayon de soleil qui illumine les paysages de forêt et de lacs que je continuerai de traverser toute la journée, magnifiés par les jaunes et orangés des bouleaux et autres feuillus dans toute leur gloire automnale. |
Je commence par faire le plein : 65,48 l pour 633 km, ce qui donne 10,34 l/100, un record pour les 3,6l de cylindrée et 280 CH de mon moteur ! Puis je rejoins le carrefour où prend la Hwy 11 Sud; je ne l'emprunterai que sur une quarantaine de km, puisqu'ensuite je prendrai plein Est pour rejoindre le Québec au plus court. Pour l'instant c'est la fameuse effigie du gros ours blanc, mascotte de la ville, posant devant le bureau du tourisme et le lettrage «COCHRANE» qu'il m'importe de «mettre dans la boite» avec mon ProMaster bien campé en avant. | L'ours blanc de Cochrane et le ProMaster |
Vu l'heure tardive et l'obscurité qui s'installe, je remets à demain le coup d'oeil et m'enfile dans une rue résidentielle qui se termine en impasse et donne sur la campagne. Parfait pour moi, d'autant plus que, pour une fois, le chemin de fer se trouve à bonne distance (même si à 21:00 j'arrive encore à entendre au loin la sirène de la loco… ). Je tourne avec soulagement et satisfaction la clé dans le contact : la route aura été facile et agréable, mais longue… Souper, écriture du carnet et transfert des quelques photos de la journée; je ne suis plus qu'à 625 km d'Outremont, le GPS prévoit 8:15 de route, je devrais donc dormir demain soir à la maison. | Rouyn-Noranda : bivouac sur une rue résidentielle |
Rouyn-Noranda : le magasin Dumulon (1924) |
Nuit tranquille mais fraîche : il fait 7° lorsque je prends le volant à 8:15, pour passer au centre ville, près du lac Osisko voir l'ancien magasin général Dumulon, entièrement reconstruit dans les années 1980. C'est à peu près la seule «relique» de Rouyn-Noranda, ville industrielle autour de sa mine-fonderie de cuivre, l'une des plus grandes au monde. |