Départ en fin de matinée, après un laborieux chargement du ProMaster transformé en étuve par le grand soleil et la chaleur lourde régnant à Montréal depuis plusieurs jours (ce qui a d'ailleurs motivé mon choix de la Gaspésie comme destination). Monique s'est ruée en cuisine, remplissant le petit frigo à en déborder, nous garantissant ainsi des repas délicieux et bien cuisinés, mais se fatigant plus que de raison avant notre départ. De mon côté je tente de parer au maximum d'éventualités, bien aidé par les check-lists que je me suis préparé, on verra en cours de route s'il y a encore des manques… | Outremont : ProMaster au départ |
Longueuil, rue St-Charles est, No.100 : la maison Daniel Poirier (1750) |
Nous commençons par traverser la métropole, assez encombrée, pour franchir le fleuve par le pont Jacques-Cartier, et finissons vers 14:30 sur le Chemin de la Rive, près du début de la rue St-Charles à Longueuil. Un espace ombragé devant une entreprise fermée nous offre l'opportunité de manger sans trop transpirer, avant d'entreprendre notre route vers l'est en commençant par la vieille rue St-Charles. Pas grand chose de bien impressionnant, en tout cas, hormis quelques belles façades de pierre rompant avec les quelques autres rares constructions un peu sophistiquées, des maisons bourgeoises en brique fin XIXème. |
Alentour, quantité de
maison plus récentes et beaucoup plus ordinaires, sans
aucun style ni recherche architecturales qui sont trop
souvent, notre lot en fait d'architecture urbaine … Nous
continuons donc vers l'est en longeant le fleuve vers
Boucherville (sans que la 132 nous révèlent rien de la
maison L.H. Lafontaine ni l'église de la Ste-Famille),
puis Varennes, indiscutablement parsemée de vieilles
bâtisses mais dont le «circuit patrimonial» est tout
sauf évident. |
Varennes : la rue Ste-Anne |
Contrecoeur : maison Lenoblet du Plessis (1794) |
Le moulin banal de Verchères n'est guère plus indiqué depuis la Route 132, ce n'est qu'à Contrecœur que la Maison Lenoblet du Plessis se détache sur un petit parc qui met bien en valeur ses 3 gables sculptés d'une originalité, si ce n'est d'une élégance certaines. Arrêt en avant pour prendre quelques photos extérieures faute de pouvoir pénétrer à l'intérieur (le covid 19… !) avant de reprendre la route qui fait traverser des paysages de plaine très rurale jusqu'à atteindre en fin de journée la petite vile industrielle de Sorel. |
Contrecœur : galerie de la maison Lenoblet du Plessis (1794) donnant sur le parc |
Contrecœur : couronnement des gâbles de la maison Lenoblet du Plessis |
Longue pause au bord du fleuve dans
un petit parc bien aménagé (Parc Maisouna) où je vois
le soleil se coucher sur l'eau, entouré de nombreux
couples avec ou sans enfants venus profiter de la
fraîche. Nous soupons sur le parking, puis commençons
à traverser les quartiers résidentiels assez étendus à
la recherche d'un coin tranquille pour passer la nuit.
Plusieurs rue donnant sur la 132 aboutissent à la
ligne de chemin de fer, à proscrire !
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Laquiers mouillés dans le St-Laurent devant le parc Maisouna à Sorel |
Sorel : bivouac près de l'Aire de jeu du parc Jean-Marie Marcotte |
Nous passons près de l'usine métallurgique, et un peu plus loin nous engageons dans un autre quartier résidentiel prometteur, pour finalement aboutir en impasse sur un petit parc de jeu jouxtant un grand parking vide (en fait la patinoire Marc Guèvremont). Ce sera là notre étape pour ce soir, Hermione se consacrant un bon moment aux balançoires du petit parc J.M. Marcotte. |
Odanak : Musée des Abenakis dans l'ancienne école, la maison longue reconstruite et la chapelle |
Premier et long arrêt pour visiter le Musée des Abénakis à Odanak, une petite localité autochtone baignée par la rivière St-François… Belle présentation et accueil sympathique des guides appartenant à cette 11ème Première Nation récemment reconnue par le gouvernement québécois. Bien qu'elle ait occupé un très vaste territoire recouvrant quasiment la Nouvelle Angleterre et le Québec jusqu'au St-Laurent et aient compté plus de 40 000 individus au XVIIIème, il n'en reste qu'une poignée répartis dans les 2 villages d'Odonak et Wôlinak au Québec (de 400 à 600 personnes) et un nombre indéterminé et très dispersé du côté américain. |
LES ABÉNAKIS, PEUPLE DU SOLEIL LEVANT Les Abénakis forment la grande
famille Wabanaki, nom dérivé de wabun «
aurore » et d'aki « terre », qui signifie Peuple
du soleil levant. Ce peuple occupe un
immense territoire qui va des côtes atlantiques de
la Nouvelle-Angleterre jusqu'aux vallées du
Saint-Laurent et du Richelieu.
Le pays abénaki se situe entre la forêt boréale des chasseurs atikamekw et innus au nord, les terres des peuples iroquois à l'ouest et celles des Mi'kmaq à l'est. Les divers groupes abénakis qui l'habitent se définissent souvent par les rivières qu'ils empruntent : Passamaquoddy, Penobscot, Saco, Kennebec. |
ODANAK : NATURE ET TRADITION
AMÉRINDIENNE
Les Abénakis, peuple nomade, se sont établis de façon permanente au Québec vers la fin du XVIIe siècle. Entre 1676 et 1680, un établissement fut d’abord érigé dans la région de Sillery avant qu’ils s'installent pendant une vingtaine d'années sur les rives de la rivière Chaudière, à la hauteur des chutes. Les terres étant devenues stériles pour la culture du maïs, la mission fut déménagée sur les bords de la rivière Saint-François pour des raisons de stratégies militaires, car les Anglais et leurs alliés occupaient la rivière Richelieu. À cette époque, les Abénakis pratiquaient une économie de subsistance basée sur la chasse, la pêche, la trappe, la cueillette de petits fruits ainsi que sur la culture du maïs, des haricots, des courges, des pommes de terre et du tabac. La proximité de la rivière était importante, voire essentielle, tant à l’agriculture, la pratique de la pêche et de la chasse aux oiseaux migrateurs ainsi qu’aux transports et déplacements sur leur territoire traditionnel. Un plan datant de 1720 mentionne l'existence d’une fortification et d’une redoute (bâtiment militaire situé à l’extérieur du fort) sur le territoire actuel du village d’Odanak. Lors de la guerre de la conquête, les Abénakis s’allièrent aux Français et cette fortification bien située aurait permis aux Abénakis de défendre {es colonies françaises contre les Anglais. Le chef guerrier Nescambiouit s’éleva au rang de Chevalier, sous le règne de Louis XIV pour ses mérites au combat et son support des forces françaises au début de la fondation de la colonie. La communauté d'Odanak fait partie du bassin versant de la rivière Saint-François qui longe la communauté. Le sentier touristique « Tolba », qui est situé aux abords de ladite rivière, permet de découvrir une partie de la commune où l’on retrouve une zone boisée et marécageuse qui possède une riche biodiversité. C’est remarquable de voir comment les milieux humides et la forêt sont demeurés intacts malgré le développement d’Odanak. L'Île Ronde, située, à quelques kilomètres à l’ouest de la communauté, dans la rivière Saint-François, est déjà identifiée comme un site exceptionnel par le Conseil Régional de l'Environnement du Centre du Québec (CRECQ) depuis 2007. La très riche biodiversité de l'île Ronde compte dans son inventaire sept espèces de la faune et de la flore qui figurent sur la liste des espèces en péril. La vente d'artisanat et le tourisme permettent aux Abénakis de favoriser leur économie tout en préservant leurs traditions. De plus, en 1960, la Société historique d’Odanak fonde et gère le premier musée autochtone du Canada, à quelques kilomètres de l’axe routier qui relie Québec-Montréal. Le musée des Abénakis accueille au-delà de 5 000 visiteurs chaque année. Odanak montre bien comment la tradition et la nature se côtoient en harmonie, proposant une partie de l’histoire autochtone si importante au Québec. WWW.CBODANAK.COM
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Guerrier abénaki à la Bataille de la Chateauguay |
LES
MIGRATIONS SAISONNIÈRES
Les Abénakis
étaient semi-nomades. L'hiver, ils vivaient près
de la mer, et chaque printemps, ils se
dirigeaient vers les plaines du nord pour
pratiquer l’agriculture. Au passage, ils
faisaient les sucres dans les grandes érablières
des Appalaches. L'automne, ils regagnaient leurs
campements d'hiver. Trois grands axes leur
permettaient de passer du sud des Appalaches à
la vallée du Saint-Laurent au nord.
L'axe du centre empruntait les fleuves Connecticut ou Androscoggin pour atteindre la Coaticook et ensuite la Saint-François. La route de l’est partait de la Passamaquody et traversait le territoire malécite par le fleuve Saint-Jean avant d’atteindre la Chaudière. Deux fleuves, le Kennebec et le Penobscot, permettaient aussi de joindre cette rivière. La route de l’ouest partait du fleuve Connecticut et passait par les rivières White et Winooski pour accéder au lac Champlain et à la riviere Richelieu. |
Musée des Abenakis : habit féminin traditionnel |
Musée des Abenakis : porte-bébé (Tkin8gan) |
La présentation du petit musée est simple, mais raffinée, très claire et agréable, sans rien de trop savant ni redondant. Un film joliment imagé sert d'introduction, relatant la Création du monde en un récit poétique très évocateur. En fin de parcours, une petite salle consacrée aux fouilles faites sur place par quelques membres de la communauté ressuscite le petit «bourg» entouré d'une palissade comprenant une douzaine de longues maisons communes recouvertes d'écorce… |
Nous gagnons ensuite
Nicolet au bord de sa rivière homonyme. Arrêt à la
pharmacie à la recherche de lotion dermato pour notre
ado et d'un peigne arborant toutes ses dents pour le
grand-père… Puis stationnement sur le grande place déserte devant la cathédrale moderne pour en admirer la superbe verrière… Porte fermée, la covid… Au moins prenons-nous le temps de déjeuner confortablement à l'ombre. |
Cathédrale de Nicolet (1961-1963) |
Nicolet : Maison Rodolphe Duguay Leu de résidence du
peintre-graveur Rodolphe Duguay durant la plus
grande partie de sa vie, la maison est érigée en
1854 pour Calixte Duguay, grand-père de
l’artiste. Elle prend vraisemblablement son
apparence actuelle avant la fin du XIXème siècle.
L’atelier, relié à la maison par un passage
couvert, est construit en 1927.
La propriété est ouverte au public en 1977. La résidence est représentative des maisons québécoises d’inspiration néoclassique bâties en milieu rural au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. La demeure ainsi que l'atelier rappellent l’ œuvre de Duguay et celle de son épouse, l'écrivaine et poète Jeanne L’Archevêque, tous deux ayant puisé leur inspiration en ces lieux. Les atelier et maison Rodolphe-Duguay ont été reconnus le 22 décembre 1977 par le Ministre des Affaires Culturelles, puis classés le 19 octobre 2012. (Texte de la plaque apposée sur la maison) |
Un peu à l'extérieur de la petite ville, arrêt sur le gazon et sous les grands arbres de la belle maison natale puis habitation du peintre paysagiste, sculpteur et graveur Rodolphe Duguay (1891-1972). Son atelier présente encore quelques toiles d'un intérêt certain, mais le meilleur est certainement ailleurs. Accueil attentionné de l'hôtesse dont nous sommes les seuls visiteurs… |
Maison Rodolphe-Duguay : l'atelier du peintre |
Maison Rodolphe-Duguay : le peintre dans son atelier |
LE VIEUX MOULIN
DE ST-GRÉGOIRE-LE-GRAND Précieux bâtiment patrimonial, le
Vieux Moulin témoigne de l’histoire des gens de
Saint-Grégoire-le-Grand. Leur récit débute, il y a
très longtemps, en Acadie au moment de la
Déportation de 1755. Pendant environ dix ans,
plusieurs Acadiens, fuyant la déportation ou en
errance après avoir été déportés, se réfugient en
face de Trois-Rivières, autour du lac Saint-Paul. En
ce leu, ils s'établissent et fondent le village de
Sainte-Marguerite, appelé plus tard
Saint-Grégoire-le-Grand, lequel deviendra un secteur
de la Ville de Bécancour en 1965. La population
d'origine acadienne de cette localité est l'une des
plus importantes du Québec.
Autrefois, de nombreux habitants cultivaient la terre. Quelques années après la fondation de la paroisse, un moulin à vent est construit entre 1808 et 1810 sur les bords de la petite rivière Marguerite, dans le Haut du Village. Le cultivateur et meunier Joseph Bourg l'érige pour le sieur Étienne LeBlanc, seigneur de Godefroy. Dès sa construction jusqu'en 1843, les paysans acadiens y font moudre leurs grains pour obtenir de la farine. Par la suite, ce moulin est utilisé pour remplacer un moulin à eau, lors des périodes de sécheresse en été et de glace en hiver, Les meules de pierre du moulin cessent de fonctionner à la suite d'un ouragan, vers 1875. Rendu inopérant, le moulin est colmaté et conservé comme vestige. En 1957, il est reconnu monument historique par le ministère des Affaires culturelles. Au fil du temps, le moulin se détériore; le ministère fait démolir la partie la plus élevée pour des raisons de sécurité et fait clôturer ses pierres pour les préserver. Afin de conserver le Vieux Moulin, un comité de citoyens de Saint-Grégoire-le-Grand entame plusieurs démarches, à compter de 1988. Leurs nombreux efforts permettent sa reconstruction en 1993. |
Le Vieux Moulin à vent de St-Grégoire-le-Grand |
Bref arrêt ensuite au
moulin Michel, dont j'aimerais montrer à Hermione le
mécanisme en fonctionnement. Hélas un fuite du canal
d'alimentation a fait temporairement cesser son
exploitation hydraulique, je renonce donc, après une
petite discussion avec l'hôtesse d'accueil, elle-même
abénaki, qui se désole du peu d'intérêt du gouvernement
et de la jeune génération pour l'enracinement de notre
culture québécoise dans ses composantes traditionnelles
autochtones et coloniales. Pas de visite donc, mais suite de la route 132 qui se rapproche alors du St-Laurent en offrant de temps à autres de belles vues sur son large cours (St-Pierre-les-Becquets, Deschaillons et sa «fenêtre sur le Fleuve»). |
Église de St Nicolas (1962) |
La pluie rafraîchit progressivement l'atmosphère et il fait 23° lorsque nous arrivons à St-Nicolas, presque en vue de Québec. Coup d'oeil au joli presbytère fleuri, maintenant espace culturel, et à l'église moderne de 1962 en forme de voilure, hélas tous deux fermés pour causse de pandémie… |
Pendant ce temps Monique réchauffe le souper, Hermione jase avec ses amies sur le téléphone, nous soupons puis allons nous installer sur le vaste parking vide un peu en contrebas qui offre une vue partielle sur le fleuve et sa rive nord. Soirée tranquille devant le soleil couchant, préparatifs maintenant presque routinier du coucher, à 22:00 extinction des feux et endormissement au calme et au frais. | St-Nicolas : crépuscule sur le fleuve et la rive nord depuis notre bivouac |
Bivouac à Saint-Nicolas sur la place sous l'église |
Lever vers 8:15, après
une nuit nettement plus fraiche mais très humide qui me
fait dormir nu sous la fenêtre arrière ouverte, calée
dans la haie d'aubépines bordant notre grand parking. Démarrage tranquille après crêpes, douches et trainage par un temps guère énergisant : le ciel couvert est très lourd, l'humidité masque le fleuve à nos pieds et la température dépasse bientôt les 29°. Nous commençons par rattraper la 132 un peu au-dessus du village, puis filons vers Lévis, notre prochaine étape. |
Levis : Maison Alphonse Desjardins (1883) |
Lévis : vue sur Québec |
Nous ne quitterons pas la vieille ville montueuse sans redescendre par une autre côte à pic (19%) jusqu'au ras du fleuve maintenant occupé par un beau parc linéaire avec vue superlative sur le fleuve et sur le centre ancien de Québec occupant l'autre rive. |
Terrasse de Levis : le Chevalier Francois-Gaston-de-Levis |
Le panorama est encore plus
spectaculaire** depuis la terrasse du Chevalier de
Lévis. Sa statue, reproduite d'après celle que
Louis-Philippe Hébert fit pour orner la façade de la
Chambre des Députés de Québec, le montre plein de
vaillance et de détermination dans sa résistance aux
Anglais…
Le «skyline» de Québec se découpe très nettement à travers la brume de chaleur qui couvre le fleuve, au delà des deux ferry qui font leur ronde incessante entre les deux rives. Lévis : va et vient des traversiers au pied du Chateau Frontenac |
Nous
arrivons ainsi au village de Beaumont dont le centre
charmant nous séduit à nouveau, je tente d'entrer dans
l'église - fermée suite à la pandémie - puis nous
allons déjeuner sur une rue périphérique bordée de
luxueuses - mais pas toujours élégantes - maisons
cossues contemporaines. En repartant vers l'est, bref arrêt devant le moulin, fermé lui aussi; nous ne saurons pas si son mécanisme a finalement été restauré… Suite de la 132 à vitesse modérée, je ne dépasse les 75 km/h qui me permet de contempler tout à loisir le paysage, les maisons, etc. tout en profitant du confort apporté par la clim qui atténue la chaleur et l'humidité très inconfortables. |
St-André-de-Kamouraska : le Petit Phare |
Je
renonce, un peu frustré, à tout autre arrêt et nous
continuons vers Kamouraska, St-André où nous faisons
quand même quelques pas sur la rue du Quai vers le
Petit Phare, histoire de nous dégourdir les jambes. Nous passerons tout droit à St-Denis devant la maison des Chapais, qui m'aurait pourtant retenu le temps d'une visite (annulée de toute façon, et trop tard maintenant). Passe aussi St-Roch-des-Aulnaies : portes closes à l'église, tout comme celles du moulin banal et de la boulangerie au pied du manoir seigneurial. |
Excellente
nuit que nous prolongeons jusque vers 10:00 pour un
lever tardif dans le confort de la fraicheur
retrouvée. Il pleuvote, le ciel très gris masque
complètement le soleil et les horizons disparaissent
dans une brume uniforme à quelques centaines de
mètres. Départ vers 11:00 pour gagner sous la pluie le stationnement d'un centre commercial à l'entrée de Rivière-du-Loup. Là Monique et moi complétons notre épicerie (salades, viandes et eau minérale dont nous faisons une ample consommation)tandis qu'Hermione reste dans le ProMaster à jouer sur sa tablette et son téléphone. Belle présentation dans le grand IGA, mais choix inférieur à celui auquel nous sommes habitués, et surtout prix nettement plus élevé qu'à Montréal… |
N-D-du-Portage : bivouac devant les champs |
Lévis : fontaine du Quai Paquet et skyline de Québec |
Vers 17:30 nous quittons l'autoroute à Lévis pour aller contempler le soir tomber sur la capitale nationale depuis le quai du ferry. Casés sur un petite place devant la nouvelle fontaine du quai Paquet je vais faire quelques photos de la haute ville de Québec dont les contours se détachent sur le ciel encombré de grand massifs nuageux, mais doré par de grandes percées du soleil couchant… Puis nous soupons dans le Promaster devant le superbe paysage, tandis que tombent des averses passagères. |
Québec : monument à Champlain sur la Terrasse Dufferin |
Nous dépassons le Parc des Champs de Bataille, l'Hôtel du Parlement du Québec sur ce qui est maintenant la Rue St-Louis, passons la porte homonyme et je vais déposer ces dames juste devant le monument de Champlain, à l'orée de la Terrasse Dufferin qu'elles veulent parcourir, tandis que je «garderai le fort » sur un espace réservé aux calèches, bien rares aujourd'hui il faut dire. Je lis un peu en attendant leur retour, un peu déçues par les travaux de réfection qui là aussi bloquent les accès aux balustrades et limitent la vue, intérêt essentiel du lieu… Elle n'ont pas retrouvé non plus l'habituelle animation. Ici comme ailleurs les touristes sont rares… |