Bivouac dans le parc de Caldas de Taipas |
Lever à 9:00 après une nuit réparatrice : les longues marches des derniers jours m’ont apparemment un peu fatigué... De plus le port de chaussures fermées me cause des élancements au pied droit qui ne laissent pas de me déranger (genre crise de goutte). La tranquillité a bien été au rendez-vous au bout de mon parc, mais pas le soleil au matin ! Même si la météo persiste à prédire sa présence pour ce jeudi, la matinée restera noyée dans le brouillard… jusqu’à mon départ à 11:00. Et ce sera pour une autre journée pleine de lumière, sinon de chaleur (maximum 14°C aujourd’hui, le thermomètre continue de descendre en douceur…). |
La route sera facile et courte en direction de Braga, même s’il suffit qu’un seul camion traine un peu pour ralentir des kyrielles de voiture, puisque les virages incessants sur cette route montueuse rendent le dépassement quasi impossible. Je contourne la ville, l'ayant déjà visitéee sans qu'elle me laisse de souvenir passionnant. Sa principale curiosité reste le sanctuaire de Bom Jesus et son escalier baroque extravagant que nous avions parcouru il y a quelques années. | En passant sous le viaduc autoroutier |
Barcelos : pont médieval sur le Rio Cavado |
Première étape donc, Barcelos. Ville du célèbre coq légendaire - devenu l’emblème folklorique du Portugal - Barcelos est une petite cité qui a conservé un cœur ancien très bien préservé et continue assidument de le restaurer, si bien que ma balade au fil de ses rues traditionnelles (au demeurant limitées en nombre et en longueur) ne sera pas trop fatigante, particulièrement pour mes pieds que j’ai entrepris de soigner : que serait un fantassin de la balade comme moi sans ses pieds ? |
L'Hôtel de Ville de Barcelos et, au premier plan, l'un des coqs traditionnels, en terre cuite peinte celui-là |
Barcelos : le coq de la Plaza del Apoio |
Barcelos : Rua D. Antonio Barroso, façade couverte d'azulejos |
Détail des azulejos de la façade |
En fait la principale attraction est temporaire, au sens où c’est le marché du jeudi, qui envahit une très grande place quasi centrale, genre champ de foire, le plus grand marché du Portugal et peut-être d’Europe. | Barcelos : fontaine du Campo de la Feria et coqs |
Barcelos : bibelots variés sur le marché |
Barcelos : le coq à toutes les sauces |
Marchande de fruits |
Marchande de produits de la ferme |
Nappes brodées |
Dentelles |
Alambics |
Terres cuites |
Bref un beau
capharnaüm, coloré et pittoresque à souhait, d’autant
qu’à la variété des objets s’ajoute les mines souvent
accentuées des partenaires, vendeurs ou clients, et les
scènes quasi rituelles qui
se succèdent à chaque étape de la transaction. Je passe donc un bon moment sur le Praça de Republica à découvrir l’étendue du marché, étonnamment vaste, la diversité des produits et des scènes, et tente d’en saisir au vol quelques images. |
Sur le marché de Barcelos : «Chauds les marrons...» |
Largo de Porta Nova, le Templo del Bom Jesus da Cruz |
Passons ensuite au patrimoine architectural de Barcelos. La préposée au tourisme (dans la lourde tour médiévale carrée à l’entrée de la place) m’a aimablement pourvu d’un petit plan de ville qui me permet de m’y retrouver. Je me dirige donc vers les 2 plus belles églises situées sur le côté sud-ouest et nord du Champ de Foire ou Campo da Republica : le Templo del Bom Jesus da Cruz et l’iglesia de Nuestra Senora do Terço. |
La première (1720) en
forme de croix grecque, est d’une baroque léger et
élégant à l’extérieur. En revanche l’intérieur est particulièrement riche en talhas douradas, tant sur le maitre autel que sur les 2 autels latéraux consacrés l’un au Christ de la Passion et l’autre à la Vierge des Douleurs. Les azuléjos bleus et blancs très décoratifs sont moins visibles et couvrent surtout les couloirs d’accès circulaires. Beaucoup de pathos, mais aussi une grande qualité d’exécution : sculptures très fouillées et raffinées, expression des personnages, qualité des couleurs et des dorures bien mises en valeur par l’éclairage…. J’y passe un bon moment, photographiant depuis les divers bancs où je m’assois, pour n’apercevoir qu’en sortant le petit papillon «Photographie interdite»... |
Templo del Bom Jesus da Cruz : cristal, azulejos et tailhas douradas |
Templo del Bom Jesus da Cruz : le bras droit de la nef |
Templo del Bom Jesus da Cruz : l'orgue |
Templo del Bom Jesus da Cruz : choeur et maître autel |
Templo del Bom Jesus da Cruz : tabernacle du maitre-autel |
Templo del Bom Jesus da Cruz : autel de la Vierge des Sept Douleurs |
Templo del Bom Jesus da Cruz : porteurs de la Vierge |
Je traine un peu sur la place longiligne et arborée où règne un grand coq très coloré tout recouvert de céramiques, puis m'enfonce dans les rues de la vieille ville, claires et impeccables, ponctuées de jolis coups d'oeils aux façades élégantes et autres petits monunents. | Barcelos : façade Av. da Liberdade |
Azulejos Av. da Liberdade |
Balcon en fer forgé av. da Liberdade |
Barcelos : monument aux pompiers volontaires |
Oratoire en terre-cuite vernissée : Passion, Mort et Résurrection du Christ, par Conceicao Sapateiro (1998) |
Je gagne ainsi l’iglesia de Nuestra Senora do Terço, nettement plus simple extérieurement. Construite en 1707, elle faisait partie d’un couvent de Bénédictines. | Barcelos : iglesia de Nuestra Senora do Terço |
Nef de l'iglesia de Nuestra Senora do Terço |
Ses murs intérieurs entièrement recouverts d’azuléjos bleus sur fond blanc racontent la vie de São Bento (Saint Benoît), tandis qu'un plafond peint en caissons divisant d’autres scènes de la vie du saint complète le décor. Très bel ensemble, mais là aussi interdiction de photographier (pourquoi ?) inscrite à de multiples endroits, et un gardien veille ! Je dois donc me contenter de quelques vues prises discrètement à la volée, d’une qualité aléatoire… |
Chaire de l'iglesia de Nuestra Senora do Terço |
Plafond à caissons peints de Nuestra Senora do Terço |
Avec tout cela le
temps a passé. Je reprends la rue commerçante Rua D.
Antonio Barrosa qui me ramène dans le coin de l’ensemble
monumental derrière lequel j’ai laissé l’Exsis : le pont
médiéval du XIVe sur le Rio Cavado, le pilori fin XVe,
les ruines du palais des Comtes de Barcelos du XVe et
l’iglesia matrix de la ville. Intérêt très mesuré : l’église mère, gothique et en granit très sombre, me semble sinistre et ses lignes à peine apparentes. Le palais des Ducs de Bragança ne ressemble plus à grand chose avec ses quelques pans de murs dénudés. À ses pieds le pont médiéval est entier, mais a manifestement été outrageusement restauré (il supporte maintenant le trafic routier…). |
Barcelos : le castelo do Duques de Braganca et le pilori |
Barcelos : castelo do Condes de Bragança et Calvaire du Coq |
Palais des Comtes de Barcelos (Ducs de
Bragança) Le Palais des Comtes a été
construit entre 1406 et 1412, par décision de D.
Afonso, 8ème comte de Barcelos, pour lui servir
de résidence. Le palais symbolisait la
souveraineté et l'importance du comté de
Barcelos. Bien qu'il ait été démantelé au fil
des siècles, ses proportions originales sont
connues.
Il y avait un corps central en L auquel étaient attachés trois corps et une tour donnant sur l’entrée du pont qui lui donnait une volumétrie intéressante. Les habitants de Barcelone l'appelèrent donc "le château". Le bâtiment est tombé en ruines au cours des siècles, jusqu'à ce que la Maison de Bragance l’offre à la municipalité de Barcelos en 1874. Au cours des décennies suivantes, certains murs ont été démantelés et la pierre a été utilisée pour la construction du clocher de l’église mère et pour le pavage de rue. Il a été classé monument national le 16 octobre 1910, interrompant les démolitions et provoquant des tentatives de reconstruction qui n'ont jamais restitué sa splendeur originale au bâtiment. |
Barcelos : castelo do Duques de Braganca, d'après une peinture de 1786 |
Barcelos : détail du pilori gothique (fin XVe - début XVIe) |
Un balcon du Solar (manoir) de los Pinheiros |
L'austère Solar (manoir) de los Pinheiros |
Il n’est que 15:15,
j’ai donc encore le temps de m’avancer un peu jusqu’à
Viana de Castelo dont je veux faire mon étape ce soir.
Plein d’eau en passant devant un Intermarché,
puis route un peu longue car très urbanisée, mais dans
un décor rural plutôt agréable. |
Le coq emblèmatique de Barcelos en quittant |
Arrivée à Viana do Castelo, à l'entrée du Pont Eiffel franchissant le Lima |
Me raprochant de la
côte atlantique je suis bientôt à Viana do Castelo.
Après avoir franchi le Rio Lima sur le long pont Eiffel
(routier et ferroviaire) bizarrement un peu décalé à
chacune de ses extrémité (N13), je gagne le grand
parking disposé sur le quai, à deux pas du port
commercial et du noyau ancien, près de la Praça da
Liberdade. |
Laissant l'Exsis près du Gil Eannes, je découvre ce navire terre-neuvas contemporain (malheureusement fermé à la visite aujourd'hui) et la statue massive de Joao Alvares Fagundes, premier explorateur et colon de la région de Terre-Neuve vers 1520, après les Vikings d'Érik le Rouge établis entre 980 et 1020 à l'Anse aux Meadows. | Le navigateur vianois Joao-Alvares Fagundes, découvreur des îles de Terre Neuve en 1520 |
Chalutiers dans le bassin du port de pêche et basilique du Sacré-Coeur sur le mont Santa Lucia |
Le Gil-Earnnes, ex-navire-hopital et d'assistance aux pêcheurs portugais dans les eaux de Terre-Neuve, maintenant musée |
Viana do Castelo : Capela dos Malheiras |
Il est un peu plus de
16:00, j’ai donc largement le temps de faire un petit
tour du centre guère étendu. Je longe un peu le quai
jusqu’à l’office du tourisme où l’on me remet une carte
de la ville, puis je remonte la rue Gago Coutinho qui
encercle le quartier à l’est. En haut de la rue pavée
qui se love entre les maisons traditionnelles, apparait
la capela dos Malheiras, d’un baroque très élégant.
Cette chapelle voisine avec un bel hôtel particulier de
la même période, la Casa de Praça, qui appartenait à la
même famille. Capela dos
Malheiras
Tel est le nom sous lequel est connue la chapelle, construite par D. Frei António do Desterro Malheiro Reimão, évêque de Rio de Janeiro, de la famille de cette maison. Elle fut dédiée à S. Francisco de Paula, construite avec de l'argent et selon les directives que le prélat avait envoyés du Brésil. L'intérieur a un seul autel en belle sculpture rococo. La façade est remarquable, car elle reproduit les motifs d'algues, de lichens et de coquillages également sculptés dans le bois à l'intérieur. |
La Casa de Praça Oeuvre baroque de la première
moitié du XVIIIe siècle, le manoir urbain de
Malheiro Reimão a été installé dans le seul
espace disponible du tissu urbain vianais, la Place
des Choux. Il met en évidence l'horizontalité et
l'équilibre de l'ensemble, ainsi que la symétrie
des ouvertures implantées en fonction d’un axe
central où se situe l’entrée principale où a été placé le
blason familial.
|
Viana do Castelo : la Casa da Praça |
Viana do Castelo : Misericodria et fontaine sur la Praça da Republica |
La Misericordia La Misericordia, achevée en
1589, est une œuvre qu'on peut inclure dans les
solutions maniéristes, même si son dessin est
très original et donc difficile à insérer dans
les courants artistiques définis comme maniérisme.
Le Consistoire est un bâtiment de trois étages
avec une loggia de style ionien et deux balcons
superposés rythmés par des Atlantes soutenus par
les architraves, installés dans de curieux socles
tronc-pyramides inversés, décorés de masques.
L'église a été construite au XVIIIe siècle par Manuel Pinto de Vilalobos. On y trouve une lanterne qui illumine la chapelle. L'intérieur est richement décoré avec des sculptures de "style national", des carreaux de Policarpo de Oliveira Berrardes, un plafond peint "brutasco" et des sculptures de bois de style rococo. Sur les autels, des images en relief de style baroque johannin. La fontaine
Oeuvre de João Lopes o Velho, elle fut terminée en 1554. Construction fusiforme avec deux vasques, elle est intégrée au vaste ouvrage du maître maçon qui l’a construite, mais se présente ici comme un travail de transition entre le Gothique et la Renaissance, à la fois dans le dessin des masques, dans la décoration de la hampe et dans les motifs de sa partie supérieure. |
Portail latéral de la Misericodria, Passeio das Mordoma da Ronmaria |
La fontaine sur la Praça da Republica |
Fronton du Musée des costumes sur l'Avenida dos Combatentes da Grande Guerra |
Je reviens vers le port par la Rua de Picata en passant devant le Musée des Costumes régionaux (relief 1920) et quelques autre beaux immeubles, puis descends l’Avenida dos Combatentes da Granda Guerra. |
Près du port, la fontaine de Mercure (chafariz de Mercurio) sur le Largo Vasco da Gama |
Mercure navigateur sur le Largo de Vasco de Gama |
LE NAVIRE GIL EANNES Le navire-hôpital Gil Eannes a
été construit en 1955 dans les Chantiers Navals de
Viana do Castelo, avec pour mission d'assister la
flotte morutière portugaise sur les bancs de la
Terre-Neuve et du Groenland.
Viana do Castelo : le Gil Eannes à quai |
Bien que sa
principale fonction ait été de secourir tous les
pêcheurs et les membres d'équipage, le navire Gil
Eannes fut également capitainerie, long-courrier,
remorqueur et brise-glace, garantissant
l'approvisionnement en vivres, filets de pêche, appâts
et combustible pour les bateaux de pêche à la morue.
Il cessa son activité en 1984, vaguant de quai en quai
sur le port de Lisbonne, puis il fut finalement vendu
en 1997 à un ferrailleur pour la ferraille, alors
qu'il était profondément détérioré et pillé d'une
grande partie de son équipement. En 1998, devenu propriété de la Fondation Gil Eannes, il subit une importante remise en état dans les Chantiers Navals de Viana do Castelo, avec le soutien de plusieurs institutions, entreprises et citoyens. Depuis, le navire se trouve exposé au public, dans le dock commercial de Viana do Castelo. Les visiteurs peuvent ainsi "naviguer" à travers la passerelle, la cuisine, la boulangerie, la salle des machines, le cabinet médical, la salle de soins, le cabinet de radiologie, diverses cabines et salles d'expositions temporaires. |
Ciel couvert à mon réveil vers 7:30, et petite pluie fine qui perle sur mes fenêtres… Je décide donc de rester sur place en attendant un mieux éventuel, et passerai la journée en pyjama sans mettre le nez dehors. Quelques averses, mais surtout une bruine quasi continue (la bruine bretonne…) qui, sans trop refroidir, pénètre partout et vous trempe comme une soupe en quelques minutes. | Viana do Castelo : bivouac dans le port commercial, devant l'embouchure du Lima |
Viana do Castelo : bivouac près du port |
Autre journée de pluie presque continuelle. Je renonce à bouger et décide de m’attaquer au branchement du Coulombmètre, remis depuis mon départ de Caen. Cela nécessitera de démonter par mal de chose pour passer le câble depuis la batterie jusqu’à l’espace entre les pare-soleils où j'ai placé le petit écran. |
Viana do Castelo : bivouac devant la Praia do Cabedelo |
Ciel dégagé au réveil à 8:20 ! Le soleil ne tarde pas à monter derrière la rangée d’immeubles devant lesquels j’ai passé la nuit, le séjour des camping-car étant interdit sur l’aire de services. Les quelques uns qui, comme moi, y ont passé la journée se sont repliés en arrière sur la grand parking où je les rejoins. Lever tranquille, puis écriture du journal d’hier et départ. |
Viana do Castelo : la basilique du Sacré-Coeur sur le Mont Santa Luzia |
Puis je redescends jusqu’à la basilique, genre pièce montée au style composite qui serait une réplique de Montmartre, elle est d'ailleurs également consacrée au Sacré-Coeur… |
Je n’en garderai pas
un souvenir inoubliable, quoique les deux grandes
rosaces donnent un bel effets sous le soleil, à côté de
la haute coupole garnie de fresques. Pour le reste, du
romano-néo-byzantin plutôt disgracieux (dixit Michelin
!). Sanctuaire du
Sacré-Cœur de Jésus
Cette église monumentale en
l'honneur du Sacré Cœur de Jésus a été construite
sur le site d'un ermitage dédié à Sainte Lucie.
Le projet de renouveau de Ventura Terra de 1898,
inspiré du Sacré Cœur de Paris, ne fut terminé
qu'en 1943 sous la direction artistique de Miguel
Nogueira Erniclio Lima et l'aumônerie du père
António Carneiro. Oeuvre éclectique, elle utilise
une grande variété de styles, mettant l'accent sur
le néo-roman et le néo-byzantin. Les vitraux
viennent de Lisbonne. La sculpture en bronze du
Sacré-Cœur de Jésus réalisée par Queirós
Ribeiro a été installée dans une niche au centre
de la façade. Deux anges en marbre du retable sont
de Léopold de Almeida. |
Viana do Castelo : façade du sanctuaire du Sacré-Coeur |
Grande rosace de la basiique du Sacré-Coeur |
Autel et voûte en cul de four du Sacré-Coeur |
Le G.V. souligne la personnalité militaire de cette ville frontière, puisqu’elle avait essentiellement un rôle de chien de garde face à l’ennemi espagnol (qui fortifia identiquement Tui, la ville homologue sur la rive droite du Minho !). D’où, du côté portugais, une citadelle double du XVIIe, dont les 2 forts communiquent entre eux par un pont levis, tout en étant indépendants. | Valença do Minho : fortifications au dessus du Minho |
Le pont entre les 2 citadelles de Valença |
Valença do Minho : remparts et bastion |
On y pénètre par des
portes monumentales donnant accès à un tunnel passant
sous la muraille pour se retrouver dans deux petites
villes avec églises, fontaines, maisons et boutiques le
long d'étroites rues pavées. Beaucoup de pacotilles
destinées aux touristes, mais dès qu’on monte sur les
talus des remparts, on retrouve la vocation militaire du
lieu. Toute cette architecture particulière est
remarquablement conservée, mais sans excès à la
Viollet-le-Duc. |
Valença do Minho : capela do Bom Jesus |
Valença do Minho : Porta do Meio vers le nord |
Valença do Minho : puits au milieu des maisons de la citadelle |
Valença do Minho : façade de l'igreja de São Estevao |
Nef de l'igreja de São Estevao |
Igreja de
São Estevao
Cette église romane a été reconstruite en style néoclassique en 1792. De plan longitudinal à 3 nefs et 3 sections, séparées par de puissants piliers quadrangulaires et à triple tête, le centre se terminant en frontispice à fronton triangulaire et les côtés en corniche droite. Le portail est encadré par des pilastres et couronné par un fronton brisé. À l’intérieur, elle présente des stalles dans le choeur et des retables en sculpture néoclassique polychrome. Mobilier remarquable : un trône épiscopal en gothique-mudéjar du XVe; des stalles surmontées de panneaux maniéristes du XVIe siècle, représentant des scènes de la vie de saint Étienne; une statue du XVIe siècle représentant Notre-Dame du Lait; une statue du XVIIIe siècle représentant saint Étienne en prière. |
Igreja de São Estevao : trône épiscopal de style mudejar (XVe) |
Igreja de São Estevao : scènes de la vie du Saint de style maniériste (XVIe) |
Valença do Minho : ange près du choeur de l'église São Estevao |
Valença do Minho : ange près du choeur dans l'église São Estevao |
Valença do Minho : en position de tir vers Tui |
Quelques canons de bronze dont la gueule est engagée dans les créneaux accentuent son caractère militaire. Pour couronner le tout, cette balade offre un beau panorama sur le Minho coulant au fond de la vallée au pied de la forteresse, la ville de Tui en face et les monts bleutés de la Galice en arrière. |
Je poursuivrai donc
en n'apercevant que le fond de la Ria de Vigo, fort
belle dans la chaude lumière de fin d’après-midi, puis
passe Pontevedra. Je prends alors conscience de mon changement de fuseau horaire et avance montre et cadrans d’une heure. Il est près de 18 heures et il fait encore bien jour ! Le coucher du soleil ne tardera pas cependant sous un ciel très mêlé où des coins de ciel bleu alternent avec des nuages gris-noirs se muant de temps à autres en averses. |
Ponteveda : un élégant pont contemporain |