Une virée au VERMONT

3ème partie

Jean-Paul à bord de son ProMaster


Webb Gallery - Le bâtiment suivant est beaucoup plus cossu puisqu’il reprend le volume de Dorset House et les parements de briques rouges de l’École et de Meeting House.

Façade de la Webb Gallery
Façade de la Webb Gallery

Il a été construit pour abriter la collection de tableaux XIXème d’Electra Webb. Quelques portraits bien venus, des paysages typiques de la région et un peu plus lointains, mais tous américains, et quelques scènes de genre ne manquant pas de piquant…

Webb Gallery : A New-England country grocery, par Abbot
            Fuller-Grave (1897)
Webb Gallery : A New England country grocery, par Abbot Fuller-Grave (1897)


Webb Gallery : The Pemigewassett Coach, par Enoch Wood
            Perry (1899)
Webb Gallery : The Pemigewassett Coach, par Enoch Wood Perry (1899)


Webb Gallery : The Northern Lights, par Sydney-M.
            Laurence (1926)
Webb Gallery : The Northern Lights (Aurore boréale), par Sydney M. Laurence (1926)


Webb Gallery : General James Watson par William
            Merritt-Chase (1880)
Webb Gallery : General James Watson, par William Merritt-Chase (1880)


Webb Gallery : Ramassage du bois, par George-Henry
              Durrie (1859)
Webb Gallery : Ramassage du bois, par George-Henry Durrie (1859)


Webb Gallery: Vue de Charlotte et du Lac Champlain, par
            Daniel Folger Bigelow (1860)
Webb Gallery: Vue de Charlotte et du Lac Champlain, par Daniel Folger Bigelow (1860)


Webb Gallery : Le Yacht Northern Light in Boston
              Harbor par Fitz-Henry Lane (1845)
Webb Gallery : Le Yacht Northern Light in Boston Harbor, par Fitz-Henry Lane (1845)


Webb Gallery : Rising Mist, par Carl Rungius (1924)
Webb Gallery : Rising Mist, par Carl Rungius (1924)


Webb Gallery : Bow-River (Aberta) par Carl Rungius
              (1925)
Webb Gallery : Bow River (Alberta) par Carl Rungius (1925)


Webb Gallery : Winter's-Blast,Pawlet (Vermont) par
            Jay-H. Connaway
Webb Gallery : Winter's Blast, Pawlet (Vermont), par Jay H. Connaway

Me voici enfin devant l’Electra Havmeyer Webb Memorial Building, un autre écrin néoclassique pour la collection de peintures impressionnistes et autres éléments d’Art décoratif que la grande collectionneuse souhaitait présenter dans son musée.

Façade du Electra Havemeyer Webb Memorial Building
Façade du Electra Havemeyer Webb Memorial Building

Bâti par ses enfants entre 1960 et 1967 dans le style Greek Revival, il recrée fidèlement 6 pièces de l’appartement 1930 habité par Mrs Webb sur Park Avenue à New York ; son design est basé sur une maison d’Orwell, Vermont, qu’admirait Mme Webb.

Fronton de Memorial Building
Fronton de Memorial Building

Memorial Buiding 
Memorial Building

Ambiance un peu chargée, plutôt sombre, avec un mélange harmonieux de mobiliers et d’objets décoratifs anglais, européens et asiatiques, à côté de pièces américaines de haut niveau, comme un ensemble de meubles élégamment sculptés par Louis Comfort Tiffany (1848-1933). Ambiance aussi assez contrastée d’une pièce à l’autre, entre le bureau bibliothèque de Monsieur, en cuir et décoré de tableaux et statuettes reliés à la chasse, le grand salon blanc plus dépouillé, la salle à manger et ses quatre Monet, et les chambres à l’étage, chacune accusant la personnalité de leur occupant (chambre d’amis verte, chambre de Monsieur, chambre de Madame). J’avoue avoir apporté peu d’attention aux meubles comme tels, fasciné plutôt par les tableaux de Corot, Manet, Monet, Rembrandt Degas, et enfin Mary Cassatt que je connaissais peu. Finalement assez peu de toiles, mais toutes de premier plan.

Memorial Building : White Living Room
Memorial Building : White Living Room

Memorial Buiding : les Impressionnsites du White
              Living Romm : Manet
lLes Impressionnistes de Memorial Building : les Manet du White Living Room


White-Living Room : Le Grand Canal, Venise par
              Edouard Manet (1875)
White Living Room : Le Grand Canal, Venise, par Édouard Manet (1875)

White Living Room : Le saumon, par Edouard Manet
            (1869)
White Living Room : Le saumon, par Édouard Manet (1869)

Au jardin, par Edouard Manet (1870)
White Living Room : Au jardin, par Édouard Manet 1870


White Living-Room: Orientale rêveuse, par
                      Jean-Baptiste Corot
White Living Room : Orientale rêveuse, par Jean-Baptiste Corot   
La jeune Grecque, par Jean-Baptiste Corot
La jeune Grecque, par Jean-Baptiste Corot   


White Living Room : la cheminée White Living Room : Le pont levant,
                      Amsterdam, par Claude Monet (1874)
White Living Room : la cheminée et son Monet
  : Le pont levant, Amsterdam, (1874)
 

White Living Room : les «Rembrandt»
White Living Room : les «Rembrandt» (en fait des œuvres exécutées par son atelier)

  
Portrait d'une jeune-homme portant chapeau
                        à large bord, attr. à Rembrandt.
Portrait d'une jeune-homme portant chapeau à large bord,
attr. à Rembrandt

Portrait d'un homme portant des gants «le
                        Trésorier » attr. à Rembrandt (1632)
Portrait d'un homme portant des gants «le Trésorier »
attr. à Rembrandt (1632)


Memorial Building : Leather Room, côté cheminée
Memorial Building : Leather Room, côté cheminée


Memorial Building : Louisine Havemeyer et sa
                  fille Electra par Mary Cassatt (1895)
Memorial Building : dans l'entrée Louisine Havemeyer et sa fille Electra par Mary Cassatt (1895)

Memorial Building : Louisine Havemeyer et sa fille
                Electra par Mary Cassatt (1895) détail
Memorial Building : Louisine Havemeyer et sa fille Electra par Mary Cassatt (1895) détail

Entrée de Memorial-Building : Chevaux, par Degas
Entrée de Memorial-Building : Chevaux, par Degas


Sur la Loire, par Charles-François Daubigny (1874)
Dans le salon : Sur la Loire, par Charles-François Daubigny (1874)


Memorial Building : dans le salon, verreries
                  Tiffany
Memorial Building : dans le salon, verreries Tiffany

Dans la salle à manger : La Tamise à Charing Cross
                Bridge, par Claude Monet -1899-1901
Dans la salle à manger : La Tamise à Charing Cross Bridge, par Claude Monet (1899-1901)

L'église de Vernon, brouillard, par Claude Monet
                  (1895)
Dans la salle à manger :  L'église de Vernon, brouillard, par Claude Monet (1895)


Meules, effet de neige, par Claude Monet (1891)
Dans la salle à manger : Meules, effet de neige, par Claude Monet (1891)



Dans la salle à manger : Les glaçons, par Claude
                Monet (1880)
Dans la salle à manger : Les glaçons, par Claude Monet (1880)

 

Memorial Building : Mrs-Webb's Bedroom

Mrs Webb's Bedroom : Portrait de Louisine Havemeyer,
par Mary Cassatt (1896)
Mrs Webb's Bedroom : Portrait de Louisine
                      Haeneyer, par Mary Cassatt (1896)


Memorial Building : Green Guest Room
Memorial Building : Green Guest Room

Green Guest Room : Mother Rose nursing her child
                par Mary Cassatt (ca.1900)
Green Guest Room : Mother Rose nursing her child par Mary Cassatt (ca.1900)


Memorial Building : Green Guest Room
Memorial Building : Green Guest Room

                                                                          
Green Guest Room-: La coiffure par Mary
                      Cassatt (1891)
Green Guest Room-: La coiffure, par Mary Cassatt (1891)
Green Guest Room : L'essayage, par Mary
                      Cassatt (1890-91)
Green Guest Room : L'essayage, par Mary Cassatt (1890-91)


Green Guest Room : Deux danseuses, par Degas (1879)
Green Guest Room : Deux danseuses, par Degas (1879)


Memorial Building : Mr Webb's Bedroom
Memorial Building : Mr Webb's Bedroom
Mr Webb's Bedroom : trophee de polo
Mr Webb's Bedroom : trophée de polo

Memorial-Building-Mr-Webb's-Bedroom-Lake-Lila-in-the-Adirondacks-par-Levi-Wells-Prentice-1877
          Mr Webb's Bedroom : Lake Lila in the Adirondacks, par Levi Wells-Prentice (1877)

Memorial Building : Portrait de Mrs Electra Webb à
              l'aquarelle (1959)
Memorial Building : Portrait de Mrs Electra Webb à l'aquarelle (1959)


Il ne reste plus qu’à pénétrer dans le Pizzagalli Center pour compléter mon tour exhaustif du Shelburne Museum.

Pizzagalli Center au crépuscule
Pizzagalli Center au crépuscule

Beaucoup moins à voir, puisque c’est surtout un lieu destiné à l’éducation des jeunes aux arts visuels, et consacré à quelques expositions temporaires. Pour l’heure, l’une In the Garden est consacrée au jardin, et l’autre aux «Play Cow-boys». Vu l’heure tardive et une réception dans les locaux de la deuxième galerie, je n’ai pu que faire un tour rapide de la première, au demeurant pas vraiment captivante, mais qui m’aura permis de retrouver la toile de Manet Au jardin, temporairement enlevée du salon de Memorial Building.

Pizzagalli-Center : Nature morte florale avec
                  vase Zimmermann par Erica Von-Kager (ca.1935-1939)
Nature morte florale avec vase Zimmermann par Erica Von-Kager (ca.1935-1939)
Calla Lilies par Georgia O'Keefe (1924)
Calla Lilies par Georgia O'Keefe (1924)


Two Cowboys in the Saddle, par Carl Rungius
            (1895-1950)
Two Cowboys in the Saddle, par Carl Rungius (1895-1950)

Un peu fourbu (quoique moins qu’hier, c'est le métier qui rentre !), je quitte cet extraordinaire musée cette fois encore à la fermeture pour me préparer un autre repas réconfortant (reste de pâtes aux fromage plutôt roboratif). Me voilà prêt à pousser plus loin mon excursion. Le beau temps aidant, je pense à descendre un peu plus au sud pour traverser les Green Mountains entre Middlebury et Hancock, histoire de prendre un petit bain de nature après cette immersion culturelle intense.

En route donc sur la confortable 7 Sud qui file à travers la campagne, à courte distance du lac que l’on aperçoit de loin, de temps à autre. Je passe la Lake Champlain Maritime Museum au niveau de Vergennes, laissé à une prochaine excursion, et poursuis jusqu’à Middlebury où je fais un plein d’essence à bon prix (2,75 US$ le gal., soit 0,95 $CD le litre). Un bon décrassage du pare-brise que les mouches et moustiques ont largement garni, et je bifurque vers l’est en direction des  - modestes – montagnes sur la petite 125 qui ne tarde pas à vagabonder et virevolter dans un paysage de plus en plus forestier et nettement moins habité. La lumière diminue, et malheureusement le ciel se charge, il faut songer à faire étape.

J’hésite à stationner sur l’exigu parking central du village – hameau quasiment – de Ripton, en bord de route entre l’humble Hôtel de ville et l’école, et décide finalement de m’avancer encore un peu dans la National Forest jusqu’à trouver une route gravelée menant à un campground public. Quelques centaines de mètres, je découvre un bel espace herbeux à l’écart de Goshen Road, peu passante, traversé par un chemin empierré qui me paraît sûr, quelque soient les intempéries qui risquent de se produire. Je m’y engage et y pose mon bivouac.

Green-Mountain-National-Forest : bivouac au vert sur
          Goshen Road, près de Ripton
Green Mountains National Forest : bivouac au vert sur Goshen Road, près de Ripton

Il est presque 20:00, je dîne d’une soupe aux légumes copieuse et d’un morceau de fromage, puis m’attaque au traitement des nombreuses photos prises depuis 3 jours. Le ciel tonne et éclaire, il tombe quelques gouttes, je me couche passé 12:00 dans un calme autrement absolu.

26 8226 825 Samedi 23 juin 2018 : de RIPTON à WATERBURY (175 km)

Lever à 7:30 sous la pluie… Après douche et déjeuner, je décide de voir venir l’évolution du temps en poursuivant le gros travail entrepris hier. Satisfaction de voir que le voltage de la nouvelle batterie lithium ne faiblit pas (entre 13,3 et 13,6 volts) malgré le frigo et l’ordi branchés en permanence. Il faudra voir à installer un système permettant de mesurer la charge effective restant dans cette batterie.

Une suite de petites averses sous un ciel évidemment très gris me mène aux alentours de midi. Je décide alors de m’ébranler vers le nord en empruntant la route 100, signalée comme très touristique par le G.V. et affublée du qualificatif de Byway par Tourisme Vermont. Court détour vers les Texas Falls qui seraient probablement assez spectaculaires si l’on pouvait descendre au niveau des chutes et du canyon, mais les quelques marmites valent quand même le coup d’œil depuis la passerelle qui les surplombe.

Texas-Falls : marmites sur la Mad River
Texas-Falls : marmites de géants sur la Mad River

Je rattrape la 100 à Hancock, et suis son tracé sinueux en fond de vallée, encadré par les pentes très vertes et boisées des Green Mountains. Bref arrêt devant la chute de Moss Glen qui s’épanouit en belle queue de cheval, puis petit écart dans l’adorable village de Warren et photos de son pont couvert, l’un des rares du Vermont encore en fonction.

Signal-de-la-Route-100 Moss-Glen-Fall : la chute en queue de cheval
Moss Glen Fall : la chute en queue de cheval


Warren :
          le pont couvert (1879)
Warren : le pont couvert (1879)

Je rejoins le cours de la pittoresque Mad River qui offre des chutes signalées : Warren Falls, dans un chaos de gros rochers spectaculaire mais guère praticables, surtout par ce temps humide qui rend leur escalade glissante. Du coup la vue demeure trop limitée à mon goût. À réserver pour une belle journée chaude, d’autant plus qu’à leur pied une belle baignade naturelle en eau limpide serait alléchante…

Warren Falls
Warren Falls

Je poursuis ma sinueuse route campagnarde, coupe l'Interstate 89, poursuis sur la 100 et finis par arriver en début de soirée à Waterbury. Découvrant de vastes espaces de stationnement libres (samedi et dimanche) autour de son green, près de la gare, je m’y gare sans aller plus loin et risquer plus de difficulté à Stowe que je m’étais fixé comme objectif.

Waterbury : bivouac devant le green
Waterbury : bivouac devant le green

Souper d’une boite d’aubergines farcies libanaises au goût acceptable, en tout cas calantes, assorties d’un V8 et d’une Bitburger. Je travaille encore un peu en soirée sur le traitement et la dénomination de mes photos pour me coucher tôt sous un ciel laissant passer quelques averses. Si le temps ne s’améliore pas demain, je prendrais la route du retour, tel qu’entendu avec Monique que je rejoins via Facetime.

26 900  Dimanche 24 juin 2018 : de WATERBURY à SHEFFORD (148 km)

Nuit relativement tranquille jusqu’à 7:00, seulement dérangé par le passage de quelques pick-up dont leur propriétaire s’ingénie à faire ronfler l’échappement… Bizarre coutume rurale US ! Après douche et déjeuner, matinée studieuse consacrée à la rédaction du journal des 3 derniers jours. Je fais un petit tour dans la gare, pittoresque bâtiment historique bien restauré et toujours en fonction, qui accueille aussi une Info touristique où je glane cartes et prospectus. Ils me serviront à établir l’itinéraire d’une prochaine excursion vermontaise.

Waterbury
          : la gare
Waterbury : la gare

Petit casse-croute avant de reprendre la route vers le nord, via Stowe sous un ciel malheureusement toujours aussi gris, quoique sec. C’est toujours une route touristique, à défaut d’être panoramique. En effet les arbres sont tellement touffus et rapprochés le long du chemin pas mal plus étroit et sinueux montant au Smugglers Notch (Défilé des Contrebandiers) que l’on n’aperçoit rien du paysage.

Stowe : prairie en montant vers Smuglers Notch
Stowe : prairie fleurie en montant vers Smuglers Notch

Je fais une pause pour aller voir les Bingham Falls, un peu à l'écart de la route, qui montrent une jolie cascade dans un bel environnement sauvage bien protégé.

Stowe : Bingham Falls
Stowe : Bingham Falls

Je suis un peu déçu de la route, d’autant plus que le trafic est assez important en ce dimanche après midi et qu’il faut être prudent pour contourner les gros blocs de rochers qui ponctuent les virages serrés. On descend ensuite plus facilement les 659 m du col dans une autre vallée, d’abord forestière puis progressivement plus agricole.

Décidant de gagner le Québec dès ce soir, je trace ma route par la 108 en franchissant la frontière au petit poste de Freligsburg. Passant plusieurs villages séparés par de longs espaces mi prairies, mi forêt, je monte tranquillement vers le nord, avec juste un arrêt photo à Jeffersonville pour observer une maison en cours de déplacement qu’on a hissé sur de grosses poutres d’acier… Pourtant la maison me semble assez grosse… Décidément ils ne doutent de rien, ces Américains !

Jeffersonville : maison en cours de déplacement
Jeffersonville : maison en cours de déplacement pour refaire le soubassement

Plein d’essence (96 c le litre) en passant Enosburg Falls. Je passe bientôt les «lignes» en toute tranquillité : 2 voitures devant moi, un douanier canadien débonnaire… Longue pause ensuite à Dunham où j’admire quelques vieilles maison et, intrigué par un petit vignoble en plein cœur du village (3,5 ha), vais goûter la production du viticulteur qui semble-t-il, veut passer à un niveau plus professionnel. Cépage Maréchal Foch, un rouge d’Alsace, qui me semble assez dense, mais dont la vinification laisse trop paraître la jeunesse et le manque de corps… Je ne me laisserai pas tenter par l’achat d’une bouteille ! (22 $, ce n’est pas donné !).

Il est 15:30, je complète mon casse-croute avec le peu de provisions qui me restent. Le ciel, devenu progressivement plus gris, vire à la grosse pluie qui m’assaille tandis que je gagne Shefford où j’ai décidé d’aller bivouaquer, devant le site du futur chalet de Juliette. Le GPS me mène directement jusqu’à l’Impasse du Cerf. Tout au bout je passe la prolongation maintenant terrassée. même si pas encore bien empierrée, et vais m’arrêter juste au delà du futur rond point terminal de la route. Sous la pluie le soir tombe, je guette un peu d’éventuels animaux qui ne se présentent pas (la pluie ?) et reprends mon travail sur mon ordi avant de me coucher dans un silence presque absolu autour de minuit. La météo annonce du soleil pour demain, alors espérons !

27 048   Lundi 25 juin 2018 : de SHEFFORD à MONTRÉAL (102 km)

Réveil vers 8:00, dans un silence total, seulement légèrement atténué par le souffle du vent dans les feuillages… Décidément Juliette et Mathieu ont vraiment choisi un spot parfait au plan tranquillité. Le ciel étant toujours couvert, je passe un bon moment à continuer le traitement des photos dont j’achève les légendes et poursuis l’affinage. À 10:00 un coin de bleu apparaît dans le ciel, puis s’étend largement… C’est enfin le beau temps qui demeure assez frais, le vent ayant viré au nord. Je prend alors ma douche, déjeune puis vais faire un tour jusqu’au bout de la – future – rue envahie par la verdure dans laquelle je prends mes repères pour faire demi-tour. Petit panoramique du terrain encore en friche : il faudra déblayer pas mal d’arbres, si l’on veut faire entrer la lumière dans ce sous-bois à mon goût trop dense…

Mont-Shefford : l'impasse du Cerf menant au terrain de
          Juliette
Mont-Shefford : l'impasse du Cerf menant au terrain de Juliette

Puis je démarre pour regagner Montréal en évitant l’autoroute directe (la A10), préférant découvrir le trajet campagnard qui me ramène à la métropole, à une centaine de kilomètres. En fait de campagne, je ne tarde pas à la voir quasiment disparaître, des villages et petites villes se succédant tout le long de la route 112 pour devenir de plus en plus denses. Il semble que toute la large vallée du St-Laurent dans la grande région de Montréal soit devenue une extension de la ville qui pousse ses tentacules le long des voies de communication… Le GPS finit par me diriger sur la A30, puis sur la A15 nord, je traverse le fleuve par le pont Champlain – l’ancien – qui offre des vues surprenantes sur l’extraordinaire chantier du nouveau.

Montréal : le nouveau pont Champlain en construction
Montréal : le nouveau pont Champlain en construction

Quelques zigonnages dans le centre ville pour éviter l’autoroute Décarie encombrée, et je suis à la maison en début d’après-midi pour trouver Monique et Mathieu prenant le frais sur le balcon…



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